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Les Cahiers de l'Égaré

Défense et illustration de L'Ensemble À Nouveau / Katia Ponomareva

Rédigé par grossel Publié dans #théâtre, #spectacles, #écriture

Katia Ponomareva

Katia Ponomareva

L'Ensemble À Nouveau est né en 2003.

Théâtre-ensemble itinérant professionnel, né en 2003 de la dissolution de L’Insolite Traversée (créée et dirigée par Cyril Grosse, 1971-2001). Collectif artistique composé d’artistes fidèles venant du théâtre, de la danse ou de la musique. Une compagnie itinérante, qui n’a pas de lieu de création fixe, et qui travaille là où la nécessité de chaque histoire la pousse. Son travail s’oriente vers une écriture de plateau fragmentaire, où le théâtre, la danse, la musique et la vidéo viennent se côtoyer, avec pour point de départ des questionnements thématiques : la vie/la mort - l’amour/le processus de création artistique - la maternité/la naissance - la vieillesse – aujourd’hui la réparation, la reconstruction.

Katia Ponomareva est la conceptrice et la metteur en scène des spectacles de la compagnie, elle conçoit le théâtre comme une manière d’être au monde : je voyage, je rencontre, je vis donc je transmets. Le théâtre, un univers dans lequel tout le monde devrait pouvoir se reconnaître parce qu’il est celui dans lequel s’écoule la vie. Bien sûr, la plupart du temps, ce monde on ne le voit pas ; si familier qu’il s’efface. Et en découper un segment, y placer une action, un personnage, un drame, c’est le rendre visible, et parce qu’il est visible, surprenant. Le théâtre comme endroit de la cristallisation de toutes les émotions humaines, un reflet de « ceux » que nous sommes, dans notre singularité ... unique et universel à la fois ; un endroit, pour évoquer la beauté et le mystère du monde, pour interroger la vie sur ce qu’elle est, le monde sur ce qu’il paraît ; un endroit pour se parler et s’écouter.

Auteur, comédienne, metteur en scène. Elle est titulaire d’une maîtrise d’études théâtrales (mémoire de maîtrise: « Rire et Subversion », sous la direction de Philippe Tancelin) et d’un master professionnel mise en scène et dramaturgie. Elle se forme à l’école de l’Aktéon (Paris), à l’Institut de la Culture d’Oulan-Oudé (Russie) dans la classe d’Igor Grigourko et participe à de nombreux stages et ateliers de recherche avec : Philippe Adrien, Madeleine Barshevska, Dominique Boissel, Eve Bonfanti, Clyde Chabot, Maurice Durozier, Marcel Freydefont, Pascale Gateau, Yves Hunstad, Xavier Jacquot, Nika Kossenkova (Théâtre Tembr’- Moscou), David Lescot, Marion Lyonnais, Maïtreyi, Jean Mingele, Philippe Quesne, Boris Rabey, Christophe Rauck, Olivia Rosenthal, Marie Vayssière.

Après avoir été membre de L’Insolite Traversée, elle fonde en 2003 L’Ensemble A Nouveau et crée : 
- en Avril 2004 : A Nouveau, fragments 1 ou Mon Pays c’est la vie 
- en Mars 2007 : Rien ne sera plus jamais comme avant [A Nouveau, fragments 2]
- en Mars 2010 : On ira voir la mer [A Nouveau, fragments 3]
- en Novembre 2012 : Nous serons vieux aussi [A Nouveau, fragments 4], épisode 1
- en Juillet 2013 : Nous serons vieux aussi [A Nouveau, fragments 4], épisode 2

Elle crée en Juin 2015 : Et puis après j’ai souri [A Nouveau, fragments 5], l’esquisse pour laquelle elle cherche des producteurs, co-producteurs, directeurs de théâtre, désireux de l'accueillir en résidence et en représentation.

Les documents proposés ont pour but de faire sentir la force des réalisations, leur évolution sur presque 15 ans. Il y a là une persévérance qui mériterait une large reconnaissance.

Compagnons de route de Katia Ponomareva : Victor Ponomarev, Olga Fomenko, Dasha Baskakova, Olivier Horeau, Barbara Sylvain, Jacques Maury, Ana Chyra, Yvan Mathis, Jean-Louis Barletta, Didier Ducrocq, Sylvie Delalez, Guillaume Barrois ...

"Hier, dans ma voiture, une amie Hongroise que je connais depuis deux ans, m’a raconté la mort de sa grand-mère. Le jour tombait, presque insensiblement. Son français maladroit, ses chuchotements et ses gestes suspendus glissaient avec les couleurs, la forme mouvante du ciel. Et je pensais à ma grand-mère. Lorsqu’elle eut fini, nous sortîmes. Silence, mer, nuit. Nous avons marché face à la mer, en silence. Les néons bleus du restaurant Le hasard se reflétaient sur le sable, les algues mouillées accompagnaient nos pas. Je fixais son visage, la gravité soudaine de ses traits et je me disais que sans la présence de la mort, rien ne vaut la peine d’être raconté, aucune histoire, aucun livre, aucun théâtre. Silence, mer, nuit. Lumières clignotantes de la ville. Le reste est silence, autour et devant nous." Cyril Grosse (1971-2001)

 

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