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Les Cahiers de l'Égaré

Catalogue 2015 des Cahiers de l'Égaré

21 Janvier 2016 , Rédigé par grossel Publié dans #cahiers de l'égaré

L'hippocampe et le rétroviseur

texte de François Carrassan ; photographies N et B de Bernard Plossu

ISBN: 978-2-35502-064-3 ; 88 pages; 13,5X20,5 ; 12 €

Une anecdote racontée par François Carrassan à notre retour d'Altillac en septembre 2015 :

C’est le 8 septembre 2015 et je reviens d’Altillac avec mon éditeur en train de somnoler. Nous y étions allés poursuivre un entretien sur l’incroyance avec Marcel Conche. Un virage l’a réveillé et il baille. Un virage sans visibilité, comme sur une photo de Plossu. J’attends un peu et lui rappelle un échange de la veille où on s’amusait des gens qui pour se donner de l’importance s’imaginent être à un tournant de l’histoire.
A l’approche de Decazeville, tout se fait plus sombre. L’époque passée des mines de houille reste mal cicatrisée. La vie ici dut être intense à l’âge d’or du charbon, juste avant celui du pétrole. Mais les réserves mondiales de houille sont loin d’être épuisées alors qu’à présent le pétrole semble sur sa fin. On voit ainsi des pays retourner au charbon. Et on réalise à quoi les choses tiennent.
– D’après toi, quand se trouve-t-on à un tour- nant de l’histoire ?
– A tout moment, répond-il les yeux fermés, puisqu’on ne maîtrise rien...
– Mais si l’histoire tourne tout le temps, tourne- t-elle en rond ?
– C’est aléatoire, stochastique. Mais parfois, ajoute-t-il en détachant ses mots, on croit voir de la cohérence dans les entrailles des morts.

Donc un texte de réflexion accompagnant une quarantaine de photos en noir et blanc de Bernard Plossu.

JCG, l'éditeur

Je ne suis pas sûr d'avoir tort

de Jean-Pierre Giran

ISBN : 978-2-35508-063-6 ; 104 pages ; 13?5X20,5 ; 12 €

Voilà un livre d'une centaine de pages, écrit par un homme politique, Jean-Pierre Giran, député-maire de Hyères. Composé de 2 parties : Dérapages, Repérages, c'est un livre de constats et de propositions, de convictions, celles d'un élu de la République, homme de terrain. Je ne suis pas capable de juger de l'action politique de Jean-Pierre Giran, ne la connaissant pas, n'étant pas de Hyères. Mais ce livre en courts essais est roboratif. il ne tourne pas autour du pot. Les mots ne sont pas dévoyés comme souvent par les hommes politiques. Ce n'est pas de la langue de bois.

Écrit avant les élections régionales, ce livre franchit avec succès ce que ces élections nous ont révélé, les fractures de la société française.
Citoyens et élus sauront-ils relever le défi ?

JCG, l'éditeur

Des étoiles et des ellipses, poèmes à incarner

de Lionel Parrini

ISBN 978-2-35502-054-4

112 pages, 13,5 X 20,5, 12 €

Est paru, le 19 mai, le jour anniversaire de son auteur, (eh oui, on a ce genre d'attentions aux Cahiers de l'Égaré, parce qu'on aime les auteurs et les personnes qui sont sous l'habit),

une écriture-rivière avec ses rythmes, ses débits, ses étiages, ses étirements, ses impétuosités, poèmes à incarner, écrits par un homme-rivière.

Là, la métaphore résiste un peu plus, on s'y attarde. Un homme-rivière, attends voir, ça évoque quoi, déjà le contraire de l'apparence, l'homme c'est du solide, enfin souvent fragile, se croit fort et c'est un faible, se croit amoureux, généreux et c'est un égoïste; je parle en général, pas de Lionel bien sûr. L'homme-rivière, homme liquide, sensible car la rivière tient compte pour s'écouler de tous les accidents de terrain rencontrés, parfois les balaie. Bon, continuez le travil, lecteurs.

Battements d'ailes

Clichés Féminins/Masculins aujourd’hui

Elsa Solal - Dominique Loiseau
Préface de Michelle Perr
ot

Les Cahiers de l'Égaré

ISBN : 978-2-35502-053-7 - 13,5 X 20,5, 144 pages, 13 €

Il est plus facile de désintégrer un atome que de briser un préjugé, écrivait Albert Einstein. Comment désintégrer un préjugé, une idée reçue sur le rôle d’un homme ou d’une femme ?

C’est justement la question que pose ce texte comme un voyage au pays des stéréotypes sexués ordinaires, une mine inépuisable... Comment la désamorcer? C’est ce que tentent les personnages du roman-théâtre d’Elsa Solal. Après le grand succès de son texte Olympe de Gouges, elle tresse, entre humour et blessure, intimité et désirs secrets, leur combat: Ils et elles s’entraînent, s’entraident pour résister à ce piège millénaire du sexisme.
Dominique Loiseau part des témoignages recueillis, en relève les expressions, les signes inaperçus, les marques qui forgent nos représentations. Elle en analyse les risques, en démonte les mécanismes. Elle nous propose des pistes, incluant les contradictions de l’humain, pour dépasser ce qui reste figé dans le quotidien. De la fiction à la réalité, les paroles entendues, les situations suscitent un véritable élan tonique pour sortir de ce labyrinthe!

sont parus en novembre 2014

Où étais-tu ?

de Natalie Rafal

ISBN : 978-2-35502-052-0 - 13,5X20,5 ; 96 pages - 12 €

Où étais-tu ? est finaliste de l’InédiThéâtre 2012, concours de lycéens.
Je parlerai d’avant. De 17 à 37 ans. De toutes ces années de quête. De tous ces hommes rencontrés, traversés, plus ou moins connus. De tous ces pays foulés, parcourus. De toutes ces terres, ces peaux arpentées. Espoirs avortés. Rêves, désirs, fantasmes, promesses, serments, rires, ruptures et larmes. Engrossée d’histoires, lavée, ballottée par les flots,
mue par l’espérance d’un renouveau. Quelle flamme me consumait de l’intérieur, quel feu me poussait toujours plus loin ? Qui étaient-ils ? Qui étais-je ? Où étais-je ? Natalie Rafal

L'éternité d'une seconde Bleu Giotto

de Jean-Claude Grosse

ISBN : 978-2-35502-050-6 - 13,5X20,5 ; 48 pages - 10 €

Personnages : 3 H, 2 F, de 16 à 88 ans, voix off

Thème : le deuil et le temps

Genre : drame et apaisement

1964, une jeune fille et un jeune homme se retrouvent dans une isba au Baïkal pour deux saisons de cavale en cabane. Promesse : s'épouser au jour le jour jusqu'à ce que ça fasse toujours.

37 ans après, en 2001, une mère et un père apprennent 8 jours après (le blanc du temps), la disparition brutale de leur fils dans un accident de la route à Cuba, au lieu-dit le Triangle de la mort. Le Répondeur n'a pas répondu à leurs questions. Il n'y a pas de nom pour désigner les parents perdant un enfant. Ce sont des sans-noms. Le père ne veut pas que ce soit des sans-voix. Il écrit un drame sans fin. La mère n'arrive pas à quitter le lieu de l'accident et à oublier l'instant-camion (l'abolition du temps) surgissant en plein instant-navire. Elle veut voir la réalité de l'accident en face, veut abolir le temps, remplir le blanc du temps. Le père fait ce qu'il peut pour accompagner la mère à exprimer son vécu

Avant sa disparition foudroyante, au retour d'un dernier voyage à Cuba, l'épousée prend conscience des évidences du temps.

En 2028, âgé de 88 ans, l'épousé préparant son dernier voyage au Baïkal, médite : sur l'écoulement du temps en écoutant le ta dak ta dak des roues du train sur les rails, sur l'éternité d'une seconde Bleu Giotto.

Là où ça prend fin

de Jean-Claude Grosse

ISBN : 978-2-35502-051-3 - 13,5X20,5 ; 84 pages - 12 €

Là où ça prend fin est un récit dramatique :
Personnages : 16, 9F/7H
des amoureux, des parents, des enfants, des passionnés de théâtre …
Thèmes : la vie, l'amour, F/H, la transmission, le partage, les incompréhensions,
les conflits intimes et relationnels, les différentiels culturels, l'art du théâtre, la mort …
Lieux : le Baïkal, la Méditerranée

Là où ça prend fin est un récit dramatique articulé autour de deux personnages, la mère (l’épousée), le père (l’épousé), confrontés à la disparition brutale du fils, metteur en scène, répétant La Forêt d’Ostrovski au Baïkal (9 personnages sont mis en situation pour ce module). Quelle mémoire gardent-ils du fils ? Quels effets dévastateurs sur eux et les autres personnages, l'épousée, la sœur, Baïkala 1, l’amoureuse du fils, Baïkala 2, l'aimée d'un jour du père ? … La nature dans sa puissance, l’eau, pure du Baïkal, salée de la Méditerranée, les bouleaux, la vodka, le banya, les mouettes à tête rouge, les rites chamaniques sont des éléments vivants de ce récit.

HEUREUSEMENT QU'ON MEURT

sur une parole de Marcel Conche

par François Carrassan

ISBN 978-2-35502-060-5

12X17 ; 92 pages ; 10€

Marcel Conche, professeur émérite de philosophie à la Sorbonne, membre de l’Académie d’Athènes, lauréat de l’Académie française pour l’ensemble de son œuvre, vit retiré à Altillac dans la maison de son enfance où il mène une vie simple et rustique, proche de la terre. Se limitant à la satisfaction des désirs que les épicuriens disaient naturels, au sein d’une ruralité paisible, il a choisi de ne pas être à la remorque du progrès. Il fait revivre en cela l’esprit d’Epicure dont la philosophie avait pour seul but d’acquérir la santé de l’âme.
Les entretiens que nous avons avec lui, son éditeur et moi, portent sur les choses ordinaires de la vie qui font corps avec sa métaphysique, une métaphysique athée et naturaliste.
Récemment, tandis que nous marchions dans Beaulieu-sur- Dordogne, il nous disait, dans un même mouvement de pensée, je préfère la vie à la mort et, aussitôt après, heureusement qu’on meurt. Est-ce contradictoire ? C’est la question qui anime cet essai. Où, après s’être demandé ce qu’il adviendrait de l’amour de la vie dans l’hypothèse d’une vie immortelle, on en sera naturellement venu à l’idée qu’il ne peut y avoir d’autre amour de la vie que l’amour d’une vie mortelle.

François Carrassan

POÉSIE PENDUE AU PRÉCIPICE DU POÈTE

Texte de Marwil HUGUET

ISBN 978-2-35502-061-2

13,5X20,5 ; 54 pages ; 10 €

Poésie Pendue au Précipice du Poète c’est l’odyssée d’un poète qui pète les plombs Qui descend dans les bas fonds de la conscience comme on dévalerait trente étages à bord d’un ascenseur fou... Vertige ! Et quand il remonte (Parce qu’il parvient quand même à remonter) il nous raconte : « Ma poésie sent la sueur la pisse les pieds de mes amis Qui n’ont point de point d’eau pour se laver Mes amis qui logent le long de l’autoroute où personne ne voudrait loger... » PPPP c’est l’aventure d’un poète qui ne craint pas de déchirer la chemise des trop nantis pour leur montrer ce que ça fait d’aller tout nu PPPP ce n’est pas sombre c’est en colère souvent mais c’est revigorant PPPP c’est aussi une histoire d’amour avec un arbre « Il faut toujours avoir un arbre ami Un arbre à qui taire son silence »
Une histoire d’amour et un désir fou de fraternité Vous voilà prévenus !

CERVANTES-SHAKESPEARE, cadavres exquis

ISBN 978-2-35508-065-0 ; 408 pages ; 13,5 X20,5 ; 18 €

44 auteurs mortels (20 F, 24 H), français, espagnols, mexicains, cubains, canadiens, néo-zélandais, indépendantistes ont travaillé pendant 15 mois pour écrire 47 cadavres exquis immortels sur les deux figures quantiques que sont Cervantes et Shakespeare.

Et selon un principe posé dès le début des projets pluriels (Envies de Méditerranée, Marilyn après tout, Diderot pour tout savoir) tous les textes proposés par les auteurs volontaires sont retenus ; aucune censure; aucun rejet.

On ne pouvait mieux rendre hommage à ces deux écrivains qu'en les restituant dans leur insaisissable mystère.

Catalogue 2015 des Cahiers de l'Égaré
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