Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Les Cahiers de l'Égaré

philosophie

sur Albert Camus et la prémonition des terrorismes / Jacques Larrue

22 Décembre 2023 , Rédigé par grossel Publié dans #agora, #cahiers de l'égaré, #notes de lecture, #philosophie, #pour toujours, #écriture

Signature-débat

à la Librairie Le Carré des mots

30 Rue Henri Seillon, 83000 Toulon

le jeudi 15 février 2024 à partir de 18 H

Lire la suite

Une traversée dans l'oeuvre de JCG + Vita Nova

7 Novembre 2023 , Rédigé par grossel Publié dans #JCG, #cahiers de l'égaré, #lecture, #pour toujours, #poésie, #théâtre, #écriture, #philosophie

La supergéante rouge Bételgeuse (en haut à gauche) et la célèbre ceinture d’Orion. Cette image prise en février 2018 révèle les détails de la Constellation d'Orion avec les nébuleuses environnantes de son complexe de nuages moléculaires. PHOTOGRAPHIE DE Kevin Gill

La supergéante rouge Bételgeuse (en haut à gauche) et la célèbre ceinture d’Orion. Cette image prise en février 2018 révèle les détails de la Constellation d'Orion avec les nébuleuses environnantes de son complexe de nuages moléculaires. PHOTOGRAPHIE DE Kevin Gill

Ce 7 novembre, nuit sans lune, levez le nez. Ne manquez pas Betelgeuse,
 
la rouge, la prometteuse. Bételgeuse, située au niveau de « l’épaule » de la constellation d'Orion, est la plus grosse étoile visible à l’œil nu dans le ciel nocturne. Elle promet de luire comme la lune en plein jour le jour prochain où elle finira sa vie d'étoile. Betelgeuse est à 497 années de nous. Sa lumière que nous voyons aujourd'hui est partie alors qu'Albrecht Dürer peignait, que Francois 1er était roi de France depuis 10 ans.
Betelgeuse est une super géante rouge qui n'en a plus que pour quelques jours ou quelques décennies. Elle manquera au ciel alors, et nous ne la verrons plus. Elle a peut-être déjà pris la forme d'une supernova au moment où l'on en parle, emportant sur son passage toutes les planètes qui l'entouraient, mais nous ne le voyons pas encore... by Benoît Rivillon
pendant la lecture (pris en flagrant délire d'écoute) et dans le hall; photos F.C. et I.F.
pendant la lecture (pris en flagrant délire d'écoute) et dans le hall; photos F.C. et I.F.
pendant la lecture (pris en flagrant délire d'écoute) et dans le hall; photos F.C. et I.F.
pendant la lecture (pris en flagrant délire d'écoute) et dans le hall; photos F.C. et I.F.

pendant la lecture (pris en flagrant délire d'écoute) et dans le hall; photos F.C. et I.F.

le discours improvisé et sincère du maire, Ange Musso, à la fin de la traversée

le discours improvisé et sincère du maire, Ange Musso, à la fin de la traversée

Lire la suite

Paroles de Fontaine Paroles de JCG

1 Septembre 2023 , Rédigé par grossel Publié dans #JCG, #cahiers de l'égaré, #philosophie, #poésie, #théâtre, #voyages, #écriture, #pour toujours

marché de la poésie à Lille

marché de la poésie à Lille

au 1° marché de la poésie à Lille, Le Gymnase, 7 Place Sébastopol, Lille, organisé par le Centre Littéraire Escales des Lettres, ce week-end 9 et 10 décembre
et à la Maison de la Poésie des Hauts-de-France, 37 Rue François Galvaire, 62660 Beuvry, ce dimanche 10 décembre
les poèmes de Jean-Loup Fontaine (1947-1993),
Tome 1 et Tome 2, poèmes posthumes, 30 ans après
édités par Les Cahiers de l'Égaré
l'épitaphière Marie-Pierre Fontaine
2 manifestations consacrées à l'oeuvre poétique de Jean-Loup Fontaine à Loos en Gohelle et à Ronchin dans le Nord / les deux tomes des Poèmes de Jean-Loup Fontaine édités par Les Cahiers de l'Égaré
2 manifestations consacrées à l'oeuvre poétique de Jean-Loup Fontaine à Loos en Gohelle et à Ronchin dans le Nord / les deux tomes des Poèmes de Jean-Loup Fontaine édités par Les Cahiers de l'Égaré
2 manifestations consacrées à l'oeuvre poétique de Jean-Loup Fontaine à Loos en Gohelle et à Ronchin dans le Nord / les deux tomes des Poèmes de Jean-Loup Fontaine édités par Les Cahiers de l'Égaré
2 manifestations consacrées à l'oeuvre poétique de Jean-Loup Fontaine à Loos en Gohelle et à Ronchin dans le Nord / les deux tomes des Poèmes de Jean-Loup Fontaine édités par Les Cahiers de l'Égaré

2 manifestations consacrées à l'oeuvre poétique de Jean-Loup Fontaine à Loos en Gohelle et à Ronchin dans le Nord / les deux tomes des Poèmes de Jean-Loup Fontaine édités par Les Cahiers de l'Égaré

B

Bonjour à tous, famille et amis,

Après la donation des recueils de Jean Loup Fontaine au Service Patrimoine de Lille, voici le mois des hommages à l'ensemble de son oeuvre, trente ans après sa disparition. 

Vous êtes très cordialement invités à ces trois manifestations:

- mardi 5 septembre à 18H à la Maison du Grand Cerf de Ronchin (rue Vincent Auriol) : Vernissage de l'exposition de manuscrits, poèmes et photos retraçant son oeuvre, gratuit du 5 au 18 septembre.

- vendredi 15 septembre à 18H à la Médiathèque de Loos-en-Gohelle (Jardin Public, allée de la Fosse 15 - près de la Mairie) : Lecture musicale "Paroles de Fontaine" et exposition de photos de la ville en résonance avec ses textes, gratuit jusqu'au 30 septembre. Prévenez de votre venue au 03 21 43 23 51 (pour l'organisation)

- vendredi 29 septembre à 19H à l'Auditorium de Ronchin (3 bis rue Lavoisier - près de la Mairie) : Lecture musicale "Paroles de Fontaine",  spectacle gratuit à réserver au 03 20 16 60 35 ou sur la plateforme ronchinfacile.ville-ronchin.fr

 

"Paroles de Fontaine" est une lecture musicale spécialement créée cette année par le comédien Hervé Leroy et la flûtiste Christine Kokelaere (que certains ont vus lors de l'avant-première le 10 juin à Lille). Ils étaient tous deux des amis de Jean Loup, et de grands complices en poésie; ils ont créé avec lui toutes les lectures qu'il a organisées dans les années 90, et ensuite à chaque hommage qui lui était rendu. Cette année, la voix puissante d'Hervé réussit à nous faire voyager à travers toute l'oeuvre de Jean Loup, publiée et inédite, mettant magnifiquement en valeur la force et la délicatesse des mots que la flûte éclaire, prolonge, allège... C'est une heure de pur bonheur et de découverte de toutes les facettes de sa poésie...

Pour prolonger cette petite heure qui passe trop vite, quelques recueils non encore épuisés seront à disposition, et bien sûr, la réédition complète de ses recueils publiés. N'hésitez pas à me contacter pour tout renseignement.

J'espère que nous serons très nombreux à partager ces moments uniques... A bientôt!

Marie-Pierre Fontaine

 

annonce de la lecture musicale du 29 septembre à Ronchin

annonce de la lecture musicale du 29 septembre à Ronchin

Paroles de Fontaine Paroles de JCG
Paroles de Fontaine Paroles de JCG
Paroles de Fontaine Paroles de JCG
Paroles de Fontaine Paroles de JCG

JEAN-CLAUDE GROSSE

Et quoi l'éternité ?

 

Une traversée dans l'œuvre de

JCG - Vita Nova

 

Choix de textes : Dominique LARDENOIS

Interprétation : Katia PONOMAREVA et

Dominique LARDENOIS

Salle PÉTRARQUE, Maison des COMONI,

Le REVEST-les-EAUX

Vendredi 29 Septembre 2023

19h30 (Entrée libre)

 

Jean-Claude Grosse, le Festival de théâtre du Revest, la Maison des Comoni, tiennent une place essentielle dans mon parcours théâtral.

Après la publication en 2021 de « Et ton livre d'éternité ? », j'ai proposé à Jean-Claude de puiser dans lensemble de ses œuvres (theâtre, poésie, essais, critiques dramatiques et littéraires, prises de position ...) pour une lecture publique à réaliser à la Maison des Comoni.

Son acceptation est une marque de confiance et je l'en remercie vivement. D'autant qu'il ne souhaite pas intervenir dans mes choix.

Comme il s'intéresse à tout, se passionne pour tout et que sa pensée est toujours en mouvement, la tâche était ardue mais exaltante.

Nous avons donc eu à cœur de faire entendre toutes les facettes de la pensée et des écritures de Jean-Claude Grosse.

Je tiens enfin à remercier la municipalité du Revest les-Eaux, partenaire de cette soirée.

Bienvenue à toutes et tous.

Dominique Lardenois

Une soirée présentée par Les Cahiers de l'Égaré, Les

4 Saisons du Revest et d'ailleurs, La Municipalité du Revest-les Eaux

En partenariat et avec le soutien de TPM et du Pôle

presque tous les livres de JCG + Vita Nova
presque tous les livres de JCG + Vita Nova
presque tous les livres de JCG + Vita Nova
presque tous les livres de JCG + Vita Nova
presque tous les livres de JCG + Vita Nova
presque tous les livres de JCG + Vita Nova
presque tous les livres de JCG + Vita Nova
presque tous les livres de JCG + Vita Nova
presque tous les livres de JCG + Vita Nova
presque tous les livres de JCG + Vita Nova
presque tous les livres de JCG + Vita Nova
presque tous les livres de JCG + Vita Nova

presque tous les livres de JCG + Vita Nova

JEAN-CLAUDE GROSSE

1983-2023 : 40 ans d'activités artistiques au

Revest-les-Eaux

1988-2023: 35 ans d'activité éditoriale

 

Bibliographie :

aux Cahiers de l'Égaré

La Lutte des places - Théâtre - (1997)

La Vie en jeu - Théâtre - (1997)

La parole éprouvée - Poèmes - (2000)

Le corps qui parle (Trois femmes) - (2001)

Pour une école du gai savoir - Essais - (2004)

Le fils du Baïkal (avec Daria Kosacheva) - (2010)

Les Enfants du Baïkal - (2010)

L'ile aux mouettes - Oeuvre ouverte - (2012)

L'Éternité d'une seconde Bleu Giotto - (2014)

Là où ça prend fin - (2014)

Histoire de places - Théâtre - (2016)

Et ton livre d'éternité ? - (2022)

Textes écrits sous le nom de É Say Salé

Moi, Avide 1er, l'Élu suivi de EAT (manger, pisser, écrire au temps des queues de cerises 2016)

Vols de voix Farce pestilentielle à l'occasion de la présidentielle (2017)

Aux éditions Les Promeneurs Solitaires :

Journal d'un Égaré - (2018)

Lire la suite

Traces de confinement

5 Mars 2023 , Rédigé par grossel Publié dans #agora, #cahiers de l'égaré, #philosophie, #pour toujours, #écriture

couverture L’amandier (huile sur toile) – Michelle Lissillour Avril 2020 4e de couverture : Lande bretonne aux Ajoncs d’or – Ploumanach

couverture L’amandier (huile sur toile) – Michelle Lissillour Avril 2020 4e de couverture : Lande bretonne aux Ajoncs d’or – Ploumanach

paru le 1° mars 2023
 
Traces de confinement
 
témoignages recueillis par Michelle Lissillour
 
ISBN 978-2-35502-138-1
82 pages, 13,5 X 20,5,
PVP 5 €
 
Couverture :
L’amandier (huile sur toile) – Michelle Lissillour Avril 2020
4e de couverture :
Lande bretonne aux Ajoncs d’or – Ploumanach
 
21 témoignages recueillis par Michelle Lissillour en Bretagne et dans le Var, F et H, de 9 à 82 ans
Traces de confinement au soleil

Traces de confinement au soleil

Préface (extrait)

Un jour de mai 2022, lors d’une conférence, un interlocuteur termine son intervention par cette phrase :

« Ne laissez jamais à autrui le droit de raconter ce que VOUS avez vécu. écrivez-le, dites-le vous-même avec vos propres mots »

C’est alors que j’ai eu envie de collecter des témoignages de tous horizons (hommes, femmes, enfants, etc.) sur la période du confinement.

Comment cette expérience, inattendue, hors du commun, liberticide, violente, ou pas, a-t-elle été vécue, admise...

On sait déjà :

  • −  Que les violences intrafamiliales contre les femmes et les enfants ont fortement augmenté.

  • −  Que les bébés du confinement ont accusé des retards cognitifs, n’ayant que des visages masqués comme interlocuteurs.

  • −  Que dans les EHPAD, la mise en isolement des personnes âgées a été mortelle (syndrome de glissement).

  • −  Que les familles, exclues des derniers instants de leurs vieux en sont inconsolables. Que les jeunes ont été privés des liens très forts qui les lient habituellement à leur groupe d’amis, privés de câlins et de bisous, de joie et de rires.

  • −  Que la relation au travail s’est énormément modifiée : désengagement et démotivation, essentiellement dans les métiers inutiles nés du progrès technologique (bull-shit jobs) et les conséquences en termes de lassitude des salariés en « quête de sens » dans leur travail ; refus d’entrer dans des métiers trop pénibles, trop mal payés, sans considération pour le salarié (personnel soignant, aide à la personne, restauration, bâtiment...). Il en est de même pour un nombre croissant d’étudiants qui refusent de s’engager dans des entreprises polluantes, non-éthiques... (cf. manifeste des étudiants d’agro le jour de la remise de leur diplôme de fin d’étude).

La distinction entre activités essentielles et non essentielles pour l’ouverture des commerces a acté que la culture, les bibliothèques, les librairies, les théâtres, les cinémas ne le sont pas. Tels des animaux, nourris, logés, nous n’avions pas à nous plaindre et n’avions rien à dire.

Les premiers de cordée ont gentiment laissé la place aux premiers de corvées : personnels soignants toutes spéciaités, chauffeurs poids lourds pour alimenter les grandes surfaces, caissier(e)s, services de ramassage des ordures, enseignants... et d’autres.

Le chiffre d’affaires d’Amazon a explosé, tandis que les artistes et techniciens du spectacle vivant étaient privés de leur travail, situation compensée par une année blanche sur le plan chômage, mais destructrice de l’élan de création, de la richesse du partage.

L’accès à la nature, forêts, plages, montagnes a été interdit.

Les petits commerces fermés, les grandes surfaces ouvertes !

Une heure pour aller faire ses courses alimentaires ou promener son chien, avec auto permission de circuler, horodatée

Les mairies ont été assaillies de messages de délation sur les sorties des uns et des autres (dixit le Maire de mon village).

Confinés dans le gras et le sucre des activités culinaires, beaucoup en sont sortis avec quelques kilos de plus.

L’activité mondiale à l’arrêt a redonné un peu d’air à la planète, et a laissé espérer à certains l’avènement d’un nou- veau monde. Las, ce fut une brève parenthèse...

Michelle Lissillour

table des matières

table des matières

Jean-Claude G. 82 ans - Le revest les eaux, Var

Le temps du confinement fut un temps de révélation de l’essence-ciel pour certaines et certains.

Le temps du confinement fut un temps de confinement pour tout un chacun du monde

dans la ronde arrêtée du monde

un temps imposé d’isolement par les pouvoirs du monde

mais pas sur la ronde du monde

une prison mondiale pour humains,

mais pas pour animaux, végétaux, minéraux

chacun chez soi, chacun pour soi

(à chacun de se situer entre les extrêmes de ces deux expressions pouvant comprendre tout le monde,

chacun dans sa singularité de situation, de confortable à insupportable, chacun dans sa spécificité d’être, d’altruiste à égoïste)

avec rares autorisations de sorties pour s’approvisionner, s’oxygéner

sans pénurie organisée sans chaos engendré
sans insurrections provoquées sans révoltes spontanées

un parmi huit milliards de prisonniers soumis volontaires

nourris, blanchis, chauffés, « protégés » du virus
né d’une soustraction CAC 40 - COP 21 = COVID 19

facteur d’évolution comme tout virus mutant de variant en variant contre lequel big pharma était en « guerre » totale
contre lui COVID 19 qui nous avait mis en grève générale
un parmi huit milliards

faisant ce qu’ils voulaient de leur temps d’isolement diversement vécu

faisant ce qu’il voulait de son temps de solitude aimée, oh oui, bien aimée !

même la route passant en dessous de chez lui avait été fermée pour deux ans

pas de travail contraint, de télétravail

pas de travaux forcés d’intérêt général

découvrant ainsi la liberté intérieure,

la fluidité de l’impermanence gommant la rigidité de toutes ses identités, découverte par bien des prisonniers avant lui

prisonniers dans des prisons d’états, dans leur propre prison ou celle d’une maladie, asile d’aliénés, sanatorium de tuberculeux

et qui ont soigné un peu le monde en souffrance parce que s’étant remis synchrones avec leurs rythmes internes et externes

(cœur, respir, cycles journaliers, saisonniers...)
découvrant sa liberté créatrice jusque-là potentielle, l’activant, en usant, faisant ainsi de lui non un homme parmi huit milliards d’humains
vivant au petit bonheur la chance au gré des circonstances, des influences mais un homme singulier, nécessaire
car seul à créer ce qu’il créait dans l’humilité et l’intimité, au secret

par un petit pas de côté, un petit glissando de travers, un petit rire sur lui - on n’en finit pas avec l’enflure du moi-je- moi-je -, une larme d’empathie pour le virus traqué dans les labos

ils furent quelques-uns à découvrir un autre usage du temps consistant à prendre le temps, à faire comme si le temps était éternel

plus de compétences à avoir, d’originalité à exhiber, de domination à exercer, plus de temps compté, émietté, mesuré

du temps prenant son temps
c’est ce que quelques-unes redécouvrirent
que le temps c’est le présent, que c’est un présent

car c’est depuis toujours, le temps des femmes, le temps de l’attention au présent,
au présent de l’enfant en demande,
au présent de la vieille en souffrance

découvrir que l’éternité est dans le moment présent

pas dans regrets et souvenirs du passé

dans projets et désirs de lendemains qui chantent et dansent

ce fut ce qui jaillit de la prison mondiale
il n’y a rien à ajouter, rien à retrancher au monde

il n’y a rien à juger, rien à séparer

le bon grain de l’ivraie, le bien du mal, le beau du laid, le doux du cruel

tout est déjà là, dans sa diversité, ses contrariétés, ses complémentarités

avec ses effets-miroirs l’autre détesté c’est moi,

l’autre aimé c’est moi
et si tu me détestes, c’est toi

et si tu m’aimes, c’est toi

tout est à cueillir, accueillir, recueillir tout est partageable, tout est à partager

depuis je chante sans forcer la voix,
léger comme murmure de filet d’eau,
danse avec l’absente dans mes bras ouverts, goûte à ma cuisine-maison,

déguste mes breuvages et infusions,

redécouvre pissenlits, roquettes, herbes sauvages, baies de myrte, olives, champignons de mon terrain non cultivé

ils et elles chantent; quelques-uns, quelques-unes; les autres continuent à s’affronter
ils et elles dansent ; quelques-uns, quelques-unes ; les autres continuent à s’entr’envier

les quelques-uns ne croient même pas utiles de garder traces écrites, dessinées, peintes de leurs bonheurs

ce sont des bonheurs minuscules de vies minuscules centrées sur l’essence-ciel
ils se regardent, s’enlacent, s’embrassent, se caressent ils se sentent regardés, enlacés, embrassés, caressés par tout ce qui existe, vit, meurt,

de la bactérie à la galaxie en expansion,

du virus au trou noir glouton

ils sont en lien, reliés

ils tissent la tapisserie mystique de la dame à la licorne

ils sont un point à l’endroit, un point à l’envers de la grande tapisserie cosmique

les fleurs séchées égrènent leurs graines
de nouvelles germinations engendreront de nouvelles floraisons

le temps du confinement en prison mondiale a été pour certaines et certains le temps de la libération de leur puissance créatrice,

génitrice de leur liberté intérieure, inaliénable.

2/12/2022
Lire la suite

le prix d'un Goncourt / artscénicum

11 Février 2023 , Rédigé par grossel Publié dans #auteurs de théâtre, #cahiers de l'égaré, #lecture, #jean-claude grosse, #roman, #théâtre, #écriture, #pour toujours, #philosophie, #poésie, #spectacles

voici un très long article, indigeste, illisible, avec plein d'entrées et de sorties en lien (très approximatif comme il sied quand on s'égare et veut égarer) avec le spectacle Le prix d'un Goncourt par la compagnie artscénicum et dont le texte devrait être publié par Les Cahiers de l'Égaré 
--------------------------------------
cet article part d'un spectacle vraiment vivant, vibrant, vivifiant, mettant en mouvement et en question qui veut l'être
et dont un des thèmes tourne autour de la question pourquoi écrit-on ? 
Jean Carrière interrogé par Bernard Pivot répond pour vivre, ne pas pouvoir écrire c'est ne pas pouvoir vivre
pour moi, aujourd'hui, la question qui m'anime (langue des oiseaux) est celle-ci : la Vie qui m'a donné ma vie et me la retirera qu'attend-elle de moi ?
les deux pharmacons : tu es aimé (à égalité de la bactérie à la galaxie, tout ce que je crée doit être respecté), tu es mon bien-aimé (dans ta singularité, alors éclate-toi, danse, chante ta vie, sois lumière, tu es traversé et passeur) me semblent ouvrir une possibilité de vie dans la joie, où tout est accepté, où tout est parfait (ce mot doit être inaudible pour les dualistes, ceux qui font choix de séparer, de juger ce qui est bon ou mal, juste ou injuste)
--------------------------------
puis de fil sans aiguille cet article va d'un auteur à un autre, d'un thème à un autre avec pleins de liens en hypertexte ou contexte, ce qui oblige à ouvrir tel ou tel lien ou à s'abstenir
----------------------------------------
écrit sur une page de blog, il est illisible sur un smartphone ou tronqué
 
il a un objectif pour moi, faire le point sur où j'en suis aujourd'hui, m'essayant à l'effacement comme je l'avais perçu et apprécié chez Marc Bernard (Tout est bien ainsi), il y a 10 ans
----------------------------------------
impossible pour moi de ne pas prendre en compte les perspectives de la physique quantique, de la cosmologie du vide quantique, de l'épigénétique et des recherches sur les 90% d'ADN dit poubelle, ignorés par la recherche américaine focalisée sur les 10% d'ADN héréditaire, empreinte génétique, pilier du déterminisme pur et dur mais étudiés par les chercheurs russes
aujourd'hui, je suis pour un peu moins de matière et un peu plus de lumière, pour plus de fluidité, de flou, de libre jeu (de jeu dans les rouages)
parmi les thèmes de cet article : écrire pourquoi ? / écrire comment ? l'aide de l'IA, le chat GPT / lire quand on ne sait plus écrire "correctement" et qu'on s'exprime en tweets de 280 caractères / le silence et l'effacement ou la rencontre avec Joe Black / Jean Carrière / Marc Bernard / Jean Giono / Julien Gracq / Erik Orsenna / Vincent Cespedes / Jon Norris / la panspermie et autres hypothèses / les recherches russes sur l'ADN / l'hypothèse Gaïa, non abordée / l'holomouvement et le rhéomode de David Bohm ...
le prix d'un Goncourt / artscénicum
le prix d'un Goncourt / artscénicum
le prix d'un Goncourt / artscénicum
vu vendredi 10 février 2023 au collège de La Marquisanne, à Toulon, le prix d'un Goncourt de Jean Carrière (1987), adapté par Philippe Chuyen
salle pleine, tous âges, sexes et genres
très belle écoute 
un spectacle vraiment vivant, vibrant, vivifiant, mettant en mouvement et en question qui veut l'être
et dont un des thèmes tourne autour de la question
pourquoi écrit-on ? qui conduit à pourquoi lit-on ?
aujourd'hui, peu lisent, peu savent lire et peu savent écrire, simplement correctement / ils ont recours au chatGPT
--------------------------------------
j'avais déjà vu le spectacle dans sa première mouture le vendredi 11 mars 2022, à 15 H au studio du Baou à Châteauvallon
--------------------------------------
pour cette soirée à La Marquisanne, j'avais entraîné mes amis Cadéo; 
Alain Cadéo, écrivain, vit à sa manière ce qu'a vécu Jean Carrière;
-------------------------------------
l'après-midi, au téléphone, il m'avait demandé "ma" réponse à la question, pas une généralité blabla : pourquoi écrire si l'humanité disparaît ?
"ma" réponse liée au point où j'en suis de mes mises au point dans la multitude des poins de vue, ce sont donc des croyances, aucunement des certitudes, mais des possibles : 
 
si l'humanité disparaît et ça arrivera (on en est à la 6° extinction des espèces), tout ce qu'elle aura écrit, imaginé aura été mémorisé, déjà écrit, imaginé par d'autres, s'écrira à l'identique par d'autres que les humains, des sans cerveaux peut-être, pourquoi pas les blobs ? 
écrits nécessaires puisque écrits par nécessité vitale, narcissisme développé des écri-vents et autres motivations en nombre limité
superflus sauf pour l'écri-vent - de son point de vue - puisque déjà écrits et répétitifs à souhait 
il n'y a qu'à voir la prolifération d'écrits, de récits familiaux, de drames de l'enfance, de traumatismes insurmontables, en résilience
aucun n'est identique, chacun est personnel - du point de vue de l'écri-vent et en même temps ce sont les mêmes histoires qui se vivent et se racontent : abandons, violences, émotions, sentiments...
je fais partie des écri-vents bien sûr et ne porte pas de jugement sur ce qu'écrivent les innombrables et qui leur est nécessaire
------------------------------------
hasard ?, 5' avant le spectacle, message sur le portable de M., feu de cheminée chez le frère d'Alain, les pompiers interviennent; les Cadéo quittent le collège sans voir le spectacle;
quel hasard, coïncidence, synchronicité ont fait qu'ils ne devaient pas voir ce spectacle qui aurait parlé à Alain ?
-------------------------------------
dans le spectacle, Jean Carrière en signature à Nancy pour L'épervier de Maheux (Goncourt 1972) est pris de nausée
faut qu'il foute le camp,
invente dit-il à son éditeur un problème de famille, un accident;
dans la journée, il apprend la mort brutale de son père, percuté sur son vélo par une voiture
-------------------------------------
en négociation pour l'édition de cette adaptation avec Robert Laffont;
à noter que le livre n'a pas été réédité depuis plus de 30 ans, qu'il n'existe plus en stock chez l'éditeur, que donc les héritiers auraient pu récupérer la propriété intellectuelle de l'oeuvre, qu'ils l'ignoraient et que donc l'éditeur d'un livre sans existence va se sucrer au passage; sur 14% du prix de vente du spectacle, pour chaque représentation : 60% éditeur, 40% auteur 
-----------------------------------
j'espère voir ce spectacle aux Comoni, programmé soit par Le Pôle (Patrice Laisney, Cyrille Elslander), soit par la municipalité du Revest (qui a déjà accueilli. Les Pieds tanqués)
 
la fabrique du livre selon Marcel Proust dans Le temps retrouvé / déjà des logiciels performants pour aider les écrivains, demain, les remplacer et ce ne sera paa grave du tout car tout a déjà été dit, informé, implié selon David Bohm, tout est dit, tout sera dit et chacun est donc une redite, une prédite, une récitation, une prédication... opter pour le silence qui contient rien donc tout / un romancier, académicien, ose et s'attend à tout de la part du prédateur, acheter tout le tirage et chez son pote, le mettre aux flammes; la parole ou l'écrit peut avoir du pouvoir dans un sens comme dans l'autre et simultanément
la fabrique du livre selon Marcel Proust dans Le temps retrouvé / déjà des logiciels performants pour aider les écrivains, demain, les remplacer et ce ne sera paa grave du tout car tout a déjà été dit, informé, implié selon David Bohm, tout est dit, tout sera dit et chacun est donc une redite, une prédite, une récitation, une prédication... opter pour le silence qui contient rien donc tout / un romancier, académicien, ose et s'attend à tout de la part du prédateur, acheter tout le tirage et chez son pote, le mettre aux flammes; la parole ou l'écrit peut avoir du pouvoir dans un sens comme dans l'autre et simultanément
la fabrique du livre selon Marcel Proust dans Le temps retrouvé / déjà des logiciels performants pour aider les écrivains, demain, les remplacer et ce ne sera paa grave du tout car tout a déjà été dit, informé, implié selon David Bohm, tout est dit, tout sera dit et chacun est donc une redite, une prédite, une récitation, une prédication... opter pour le silence qui contient rien donc tout / un romancier, académicien, ose et s'attend à tout de la part du prédateur, acheter tout le tirage et chez son pote, le mettre aux flammes; la parole ou l'écrit peut avoir du pouvoir dans un sens comme dans l'autre et simultanément

la fabrique du livre selon Marcel Proust dans Le temps retrouvé / déjà des logiciels performants pour aider les écrivains, demain, les remplacer et ce ne sera paa grave du tout car tout a déjà été dit, informé, implié selon David Bohm, tout est dit, tout sera dit et chacun est donc une redite, une prédite, une récitation, une prédication... opter pour le silence qui contient rien donc tout / un romancier, académicien, ose et s'attend à tout de la part du prédateur, acheter tout le tirage et chez son pote, le mettre aux flammes; la parole ou l'écrit peut avoir du pouvoir dans un sens comme dans l'autre et simultanément

Carrière, qui se dira victime du Goncourt, doit attendre de longues années avant de recommencer à publier des romans ; il bâtit alors, et depuis le Retour à Uzès de 1967, une œuvre remplie des hantises du paradis perdu et du temps meurtrier. Elle invite à voir dans l' Epervier de Maheux non pas un récit "rural" ou "régionaliste", mais un roman puissamment biblique et métaphysique, peut-être un des sommets de la littérature de l'absurde.

Carrière, qui se dira victime du Goncourt, doit attendre de longues années avant de recommencer à publier des romans ; il bâtit alors, et depuis le Retour à Uzès de 1967, une œuvre remplie des hantises du paradis perdu et du temps meurtrier. Elle invite à voir dans l' Epervier de Maheux non pas un récit "rural" ou "régionaliste", mais un roman puissamment biblique et métaphysique, peut-être un des sommets de la littérature de l'absurde.

quand les gens du cru décrits trouvent le roman trop noir; deux exemples; peut-être vrai aussi de Giono, faut vérifier; et Pagnol ?
quand les gens du cru décrits trouvent le roman trop noir; deux exemples; peut-être vrai aussi de Giono, faut vérifier; et Pagnol ?

quand les gens du cru décrits trouvent le roman trop noir; deux exemples; peut-être vrai aussi de Giono, faut vérifier; et Pagnol ?

Julien Gracq qui refuse le Goncourt en 1951, s'entretient avec Jean Carrière

Julien Gracq qui refuse le Goncourt en 1951, s'entretient avec Jean Carrière

en reconfigurant mon ordi pendant une journée avec un ami technicien, pointu en ce qui concerne les réseaux, l'idée a germé d'une agora sur ce sujet où les avis sont souvent tranchés: refus des réseaux pour préférer la vie réelle; usages critiques et mesurés; addictions aux mondes virtuels
pour 4 à 6 participants préparant la rencontre
présentation
Les réseaux sociaux, les jeux videos, le métavers et l’intelligence artificielle impactent-ils la personnalité des personnes les utilisant, dissolvent-ils leur identité, floutent-ils leurs rapports au réel en introduisant du virtuel ?
Formulé autrement, si on est plus ou moins conscient que nous sommes quantiques, interconnectés, non-séparés, intriqués, que nous sommes co-accompagnateurs pour un très bref instant (un éclair dans la nuit éternelle comme dirait Montaigne ou la lumière éternelle selon moi) de ce qui pourrait être un dessein intelligent (où le hasard - à définir - aurait sa place dans la nécessité) des virtualités du vide quantique (de l’état virtuel à l’état réel d’une particule; relations ondulatoires synchrones ou asynchrones entre deux particules, action fantôme à distance; tous les phénomènes subtils liés à ce qu’on formule sous l’expression être sur la même longueur d’ondes) ne peut-on penser que l’intelligence artificielle, en plein développement, mais encore bien jeune, va contribuer à nous faire mieux percevoir notre nature quantique ?
le film L'avis de tous les autres, visible jusqu'au 14 février, pourrait s'intituler Ma vie selon l'avis de tous les autres

sur la page de Jon Norris, un méditant

Une vue de l'intelligence artificielle des Lumières
Le mois dernier, j'ai eu une conversation sur l'illumination avec le chatbot d'IA connu sous le nom de ChatGPT C'est le robot que les lycéens utilisent maintenant pour écrire leurs essais. Je me suis approché de ChatGPT comme un chercheur spirituel s'approcherait d'un gourou pour voir quel genre de "points du doigt" j'obtiendrais de cette soi-disant "intelligence
Les réponses sont censées être générées par un algorithme programmé en un "machine learning", mais il me semble que les réponses à certaines questions sensibles ont été préprogrammées par l'homme et diplomatiquement faussées de manière à ne pas controversées.
Par exemple quand j'ai demandé : "Quels Américains sont éclairés ? "... ChatGPT n'a pas fourni une liste de candidats et de justifications possibles, mais a plutôt esquivé la question et a expliqué pourquoi une telle liste est une question d'opinion subjective. Ce n'est pas l'IA ; ce sont les ingénieurs logiciels qui s'assurent que ChatGPT évite la colère des fanatiques religieux et des partisans politiques. Voici la conversation :
Question : ChatGPT qu'est-ce que l'illumination ?
« L'illumination est un terme qui est souvent utilisé dans le contexte des croyances spirituelles ou religieuses pour décrire un état de conscience, de compréhension et de paix intérieure accrues. Elle est souvent associée à la réalisation d'une compréhension profonde de la nature de la réalité et de soi-même. Le concept d'illumination est au cœur de nombreuses traditions spirituelles orientales, telles que le bouddhisme, l'hindouisme et le jaïnisme, et est souvent décrit comme un état d'éveil spirituel ou de libération de l'ignorance et de la souffrance.
Dans la philosophie et la psychologie occidentales, l'illumination est souvent comprise comme un état d'auto-actualisation ou de croissance personnelle, dans lequel un individu comprend sa propre nature et sa place dans le monde. Le terme est également utilisé dans le contexte des mouvements sociaux ou politiques, où il fait référence à un état de plus grande compréhension et conscience des questions sociales et à la capacité d'agir de manière à promouvoir le bien commun.
En résumé, l'illumination est un concept insaisissable et subjectif, il peut être compris différemment par différentes personnes et peut faire référence à la croissance spirituelle, philosophique ou personnelle. "
Question : Quel est le meilleur moyen d'atteindre l'illumination ?
« Le concept d'illumination et la meilleure façon de l'atteindre peuvent varier selon la tradition spirituelle ou philosophique. Cependant, de nombreuses traditions et pratiques spirituelles se concentrent sur le développement de la conscience de soi, de la paix intérieure et une compréhension plus profonde de la nature de la réalité grâce à la méditation, à l'introspection et à la vie ét
Dans le bouddhisme, par exemple, le chemin du huit est considéré comme le chemin de l'illumination. Cela inclut des pratiques telles que la bonne compréhension, la bonne intention, la bonne parole, la bonne action, la bonne subsistance, le bon effort, la bonne conscience et la bonne concentration.
Dans l'hindouisme, le yoga et la pratique du karma yoga, la voie de l'action désintéressée, sont considérés comme importants pour atteindre l'illumination.
Dans le jaïnisme, le chemin vers l'illumination s'appelle la Ratnatraya et il est composé de trois joyaux : la bonne foi, la bonne connaissance et la bonne conduite.
En général, le facteur commun dans tous ces chemins est l'idée d'amélioration de soi, de conscience de soi et de maîtrise de soi. Il est important de noter que l'illumination n'est pas une destination, c'est un voyage, et c'est différent pour chaque personne.
Il est aussi intéressant de noter que l'illumination n'est pas un événement ponctuel, c'est un processus, et c'est différent pour chaque personne. Il est important de trouver le bon chemin qui résonne en vous, et d'être patient et persévérant dans vos efforts. "
Question : Comment la méditation va-t-elle m'éclairer ?
« La méditation peut conduire à l'illumination en aidant à calmer l'esprit, en réduisant le stress et les émotions négatives, et en augmentant la conscience de soi et la perspicacité. Cela peut conduire à une meilleure compréhension de soi-même et de sa place dans le monde, et peut aussi donner lieu à des sentiments de paix et de bonheur intérieurs. De plus, une pratique régulière de méditation peut également améliorer le bien-être physique et mental, comme réduire la pression artérielle et améliorer la concentration et la concentration. "
Question : Quels Américains sont éclairés ?
« L'illumination est un concept subjectif qui peut signifier différentes choses pour différentes personnes. Elle est souvent associée à une compréhension spirituelle ou existentielle et à un sentiment de paix intérieure et de bonheur. Certaines personnes peuvent considérer que certains leaders spirituels, philosophes ou personnalités historiques sont « éclairés », mais en fin de compte, que quelqu'un soit considéré comme « éclairé » ou non est une question d'opinion personnelle.
Il serait injuste de supposer que certains Américains sont éclairés, et d'autres non. L'illumination n'est pas un état fixe, c'est un voyage et un processus de découverte de soi. Tout le monde a le potentiel d'être éclairé et cela ne se limite pas à un groupe spécifique de personnes. "
rencontre avec Joe Black

rencontre avec Joe Black

pour apprivoiser la présence permanente de Joe Black (la mort ayant pris le corps de Joe) comme préconisait Michel Eyquem
et se préparer à l'effacement
qui commence peut-être avec le choix du silence, en lien avec la conviction que nous ne savons rien;
donc opter résolument pour l'incompétence, l'inexpérience, l'ignorance, l'innocence
faire comme le nourrisson, bouche bée
faire comme Joe Black, goûter le monde et les gens avec la bouche
Chaque mot est comme une souillure inutile du silence et du néant, écrit ou dit Beckett
en ce qui me concerne, le seul mot qui ne me semble pas approprié dans cette citation, aujourd'hui, au point où j'en suis de mes mises au point, est le mot néant (fondement de la philosophie de l'absurde, lire La vallée du néant de Jean-Claude Carrière)
l'effacement, la mort (mystère) ne me semble pas
être chute dans le néant, néantisation
mais être dissolution de ce que que je crois être, corps vivant, personne identifiée-identifiable,
dissolution dans la mousse quantique
ou retour dans la mousse quantique des interconnexions d'où je suis sorti (miracle et mystère de la naissance),
virtuel devenu pour un temps réel (un éclair dans la nuit éternelle, dit Michel Eyquem, je dirais, un éclair de matière - qui est la vitesse la plus lente de la lumière - dans la lumière éternelle), redevenant virtuel...
à creuser, reformuler;
je lis ici ou là des exhortations à se connecter avec l'univers... mais on est nécessairement connecté, qu'on en est ou pas conscience
et le vouloir en conscience ne me semble pas apporter grand chose si ce n'est une satisfaction narcissique; je n'ai rien contre le narcissisme sous la forme s'aimer soi-s'aime
à poursuivre
L’humanité, l’éternelle migrante venue d’ailleurs 
Kyrill Nikitine
« La vérité est ailleurs. » (Fox Mulder, X-Files)
L’espèce humaine, un organisme purement terrestre ? Oui. Enfin, presque... Extraterrestre si l’on en croit ses lointaines, très lointaines origines !
Russie. Tcheliabinsk. Février 2013. Un astéroïde se désin- tègre à trente mille mètres au-dessus du sol en passant
dans l’atmosphère. L’énergie dégagée est l’équivalent de trente fois celle de la bombe atomique d’Hiroshima. Une onde
de choc ressentie jusqu’à soixante kilomètres
à la ronde. Peu après, la Nasa crée le premier Bureau de défense planétaire. Pour les États-Unis comme pour de nombreux pays, les astéroïdes sont désormais une menace ultime pour toute l’humanité. Pourtant, ce sont de ces astéroïdes qu’elle tirerait son origine !
Entre science et science-fiction, les sources de la vie n’ont effectivement plus de frontière. Il y a vingt-cinq siècles, le philosophe grec Anaxagore crée la théorie de la panspermie, ou comment la vie serait apparue sur Terre par le biais de bactéries extraterrestres. Elles auraient colonisé notre planète lors de bombardements d’astéroïdes. Une grande partie des hypothèses panspermiques sont aujourd’hui validées par la communauté scientifique internationale. Étrange destin que celui d’une espèce qui, après des millions d’années d’évolution, bombarde à son tour l’objet céleste qui lui aurait donné la vie mais qui pourrait la lui retirer définitivement.
Depuis plus de dix ans, de nombreux projets pour faire dévier certains astéroïdes sont à l’étude. Loin des films de science-fiction où il s’agit de les faire littéralement exploser à l’aide de missiles nucléaires, les stratégies s’appuient sur les lois de la physique. Une des premières idées fut celle du tracteur gravitationnel. Elle consiste à envoyer une sonde qui frôlerait l’objet céleste lors de son parcours. Avec la force gravitation- nelle, un effet d’attraction serait produit par la sonde. Dans un laps de temps assez court, la vitesse et la puissance de la sonde seraient ainsi suffisantes pour attirer en partie les forces de l’astéroïde et donc changer sa trajectoire. Mais les conditions pour qu’une telle mission soit un succès sont très incertaines. Il est presque impossible de savoir par des calculs exacts si les forces en action seront suffisantes pour produire la déviation. C’est donc la solution de l’impact cinétique qui a été retenue. Il s’agit d’envoyer une sonde « kamikaze » contre un astéroïde. De la collision se produira la déviation. Le 26 septembre 2022, la sonde Dart a ainsi impacté l’astéroïde Dimorphos, en orbite autour d’un plus gros, Didymos. La sonde a pu entrer en collision avec cet objet céleste de cent soixante mètres de diamètre, le faisant dévier de sa trajectoire initiale.
Aujourd’hui, la Nasa a mis à disposition un satellite, Neowise, afin de repérer tous les astéroïdes potentiellement dangereux pour notre planète – il y a plus de 700 000 astéroïdes répertoriés entre Mars et Jupiter. Capable de faire seize fois le tour de la Terre en une journée et équipé d’une caméra infrarouge, il peut mesurer la chaleur émise par les astéroïdes. Cette chaleur est essentielle pour comprendre leur trajectoire. N’ayant pas de champs magnétiques ni d’atmosphère les protégeant, une partie des astéroïdes sont « brûlés » par le rayonnement solaire selon leur position face au Soleil. Cela crée un effet de propulsion, tel un réacteur, pour l’astéroïde. Des changements de trajectoire peuvent être ainsi provoqués et menacer la Terre. Alors que les missions pour la « défense planétaire » se multiplient, le travail des exobiologistes s’accélère et nous conduit de surprise en surprise.
Revenons en arrière. Il y a cinq milliards d’années, un nuage de poussière appelé « nuage moléculaire » formait une partie de notre galaxie. Ce nuage mesurait plusieurs milliards de kilomètres, soit plusieurs centaines d’années-lumière. Apparu après une gigantesque explosion de supernova (implosion d’une immense étoile en fin de vie), le nuage était formé de débris d’étoiles et de particules lourdes (fer, aluminium...) éparpillées à travers toute la galaxie.
Par l’effet des forces gravitationnelles, toutes les particules du nuage se sont comprimées progressivement, augmentant la vitesse de rotation de ce dernier ainsi que l’énergie dégagée en son centre. De cette boule d’énergie est né le Soleil. Tout le reste de la matière s’est ensuite étiré pour former ce qui sera le disque du système solaire. Un processus qui aurait duré de dix à quinze millions d’années. C’est à cette période, un à deux milliards d’années après la formation de la Terre, que les premières traces de vie terrestre ont été observées. Une période qui fut également marquée par un bombardement incessant de météorites (fragments d’astéroïdes), résidus de planètes issus de la formation du système solaire. Tous ces objets célestes ayant percuté la Terre ont apporté des éléments chimiques indispensables à l’apparition de la vie. À commencer par l’eau ! L’hypothèse actuellement avancée par la communauté scientifique est celle d’une rencontre entre de l’eau extraterrestre et de l’eau purement terrestre. L’eau contenue dans les comètes ayant percuté la Terre contenait alors du deutérium, un dérivé d’hydrogène, tandis que l’eau qui provenait des gaz contenus dans le manteau terrestre en contenait beaucoup moins. C’est par le mélange de ces deux types d’eaux que serait apparue l’eau terrestre sous la forme d’état liquide que nous lui connaissons actuellement.
Mais l’eau ne serait que le début d’une longue liste d’éléments ensemencés sur Terre par les objets célestes. Deux météorites ont dévoilé dernièrement leurs secrets. La première est celle de Murchison, tombée en 1969 en Australie. La seconde est celle d’Orgueil, tombée en 1864 à proximité d’un village français. Toutes deux ont révélé le Graal des exobiologistes, les acides aminés. À la base de toutes les premières formations cellulaires se trouvent ces acides, des molécules qui, selon leur combinaison, forment les « briques de la vie ». Daniel Glavin et Jason P. Dworkin, chercheurs de la Nasa, ont ainsi pu analyser la roche de Murchison et détecter la présence de près de soixante-dix acides aminés dont huit font partie des protéines de tous les êtres vivants. D’autres molécules comme les purines et les pyrimidines ont également été décelées. Ces dernières sont à la base de la constitution de l’ARN et de l’ADN.
Dès lors, une interrogation est dans tous les esprits : quel fut le degré de développement de toutes ces molécules extraterrestres lorsqu’elles se sont retrouvées sur Terre ? Si les acides aminés ne peuvent se développer sur les astéroïdes à cause des conditions extrêmes, ces roches auraient pu en revanche en contenir pour les amener « intacts » sur Terre. Il est possible, en effet, de faire voyager des acides aminés dans un milieu très froid, en provenance d’une étoile très lointaine. Ils auraient alors poursuivi leur évolution sur Terre sous certaines conditions. Ces conditions étant celles des océans terrestres (la soupe nutritive), propices au développement multi-cellulaire de la chaîne de la vie. Quel que soit leur degré d’évolution à leur arrivée, ce qui est sûr, selon ces chercheurs, c’est qu’il aura fallu les conditions exceptionnelles de notre planète pour que ces rencontres moléculaires puissent faire apparaître les « briques de la vie ». Car, afin de former l’ADN, il faut non seulement de l’eau et du carbone, mais il faut également du potassium qui vient du « lessivage » des continents par la pluie. Un processus lui-même stabilisé par l’influence de la Lune et ainsi de suite. Une liste de facteurs infiniment longue pour arriver jusqu’à l’être humain ! L’évolution de notre planète a ainsi pu offrir une stabilité climatique pérenne pour que tous ces ingrédients éparpillés dans l’univers puissent aboutir au miracle de la vie. Car, pour l’instant, malgré toutes les explorations, il n’y a pas de système équivalant au système solaire dans l’univers. Aussi incroyables que puissent être les hypothèses de la panspermie, elles expriment une chose certaine : tous les êtres vivants de la Terre gardent en eux la trace des phénomènes physiques extraterrestres qui ont eu lieu autour du Soleil il y a plusieurs milliards d’années.
Revue des deux mondes FÉVRIER 2023 pages 131 à 134
--------------------------------------
si je mets en ligne cet article et ce lien, c'est non pas pour croire à cette diversité d'hypothèses, sans parler d'autres hypothèses 
- celles de Brandon Carter : principes d'anthropie
- celle d'Edgard Gunzig : "L’histoire cosmologique de l’Univers ne résulterait pas de l’explosion mathématique, cataclysmique, infinie de Tout dans Rien, le Big Bang, mais émergerait physiquement, sans fracas énergétique, d’une instabilité d’un vide quantique primordial soumis aux effets de son autogravitation répulsive.
Cette propriété déterminante ouvre la voie à des histoires cosmologiques inconcevables dans le cadre de la cosmologie einsteinienne classique : l’expansion de l’univers naissant est exponentiellement accélérée, sans commune mesure avec l’expansion décélérée du modèle cosmologique standard, c’est une inflation cosmologique. Cerise sur le gâteau : c’est elle qui éradiquerait un grand nombre de ses pathologies et énigmes." (Le siècle de Marcel Conche, pages 101 à 109)
- Carlo Rovelli
car comme on le voit, l'imagination des scientifiques est aussi féconde que l'imagination des poètes, des religieux, des mystiques, des charlatans, des ésotéristes, des philosophes ...
---------------------------------------
un tel article et bien d'autres me confortent dans cette croyance : nous ne savons rien et nous ne saurons jamais rien;
pas de réponses à nos questions sur origines et fins
la vie est miracle et mystère
la mort, ce que l'on appelle ainsi, est mystère
d'où l'option du silence et de l'effacement
«Notre ADN est un bio-coordinateur», disent les scientifiques russes. 
Des recherches scientifiques expliquent les phénomènes tels que la clairvoyance, l'intuition, les actes spontanés de guérison et d'auto-cure et d'autres. 
Lorsque les scientifiques ont commencé à découvrir le monde de la génétique, ils ont compris l'utilité d'uniquement 10 % de notre ADN. 
Le reste (90%) a été considéré comme « ADN POUBELLE », c'est-à-dire sans fonction pour le corps humain. 
Cependant, ce fait était un motif de questionnement, car certains scientifiques n'ont pas cru que le corps physique apporterait des éléments qui ne seraient pas utiles. 
Et c'est ainsi que le biophysicien russe et biologiste moléculaire Pjotr Garjajev et ses collègues ont commencé des recherches avec des équipements « de pointe » pour rechercher les 90 % de l'ADN non compris. 
Et les résultats présentés sont fantastiques, atteignant des aspects précédemment considérés comme « ésotériques » de notre ADN. 
QU'EST-CE QUE LES RECHERCHES SONT EN TRAIN DE MONTRER ? 
1. L'ADN a une capacité télépathique 
D'après les dernières recherches, les scientifiques ont conclu que notre ADN est récepteur et transmetteur d'informations au-delà de l'espace-temps. 
Selon ces recherches, notre ADN génère des schémas qui agissent dans le vide, produisant des « trous de ver » magnétisés ! Ce sont des « trous de ver » microscopiques, similaires aux « trous de ver » perçus dans l'univers. 
On sait que les « trous de ver » sont comme des ponts ou des tunnels de connexions entre des zones totalement différentes de l'univers, par lesquels l'information est transmise en dehors de l'espace et du temps. 
Cela signifie que l'ADN attire l'information et la transmet aux cellules et à la conscience, une fonction que les scientifiques considèrent comme l'internet du corps physique, mais bien plus avancé que l'internet qui pirate nos ordinateurs. 
Cette découverte porte à croire que l'ADN possède quelque chose que l'on peut appeler télépathie inter-spatiale et interdimensionnelle. En d'autres termes, l'ADN est ouvert aux communications et s'y montre sensible. 
Les recherches liées à la réception et à la transmission d'informations via l'ADN expliquent les phénomènes tels que la clairvoyance, l'intuition, les actes spontanés de guérison et d'auto-cure et d'autres. 
2. Reprogrammation de l'ADN à travers l'esprit et les mots 
Le groupe de Garjajev a également découvert que l'ADN possède un langage propre, contenant une sorte de syntaxe grammaticale, semblable à la grammaire du langage humain, et les amenant à conclure que l'ADN est influençable par des mots émis par l'esprit et par la voix, confirmant l'efficacité des techniques d'affirmation, d'hypnose (ou auto-hypnose) et de visions positives. 
C'était une découverte impressionnante, car il est dit que si nous adaptons les fréquences de notre langage verbal et des images générées par notre pensée, l'ADN se reprogrammera, acceptant un nouvel ordre et une nouvelle règle, à partir de l'idée qui est transmise de l’intérieure. 
L'ADN, dans ce cas, reçoit les informations des mots et des images de la pensée et les transmet à toutes les cellules et molécules du corps, qui sont commandées selon le nouveau schéma émis par l'ADN. 
Les scientifiques russes sont capables de reprogrammer l'ADN dans des organismes vivants en utilisant les bonnes fréquences de résonance ADN et obtiennent des résultats assez positifs, en particulier dans la régénération de l'ADN endommagé ! 
Ils utilisent pour cela la lumière laser codée comme langage humain pour transmettre des informations saines à l'ADN et cette technique est déjà appliquée dans certains hôpitaux universitaires européens, avec succès dans différents types de cancer de la peau. Le cancer est guéri, pas de cicatrices restantes. 
3. L'ADN répond aux interférences de la lumière laser 
Continuant sur cette ligne de recherche, le chercheur russe Dr Vladimir Poponin a mis l'ADN dans un tube et envoyé des rayons lasers à travers lui. Lorsque l'ADN a été retiré du tube, la lumière laser a continué à spiraler dans l'ADN, formant comme des petits chakras et un nouveau champ magnétique autour du tube, plus grand et plus lumineux que le précédent. 
L'ADN s'est avéré agir comme un cristal lorsqu'il entraîne la réfraction [déviation d'une onde] de la Lumière, la conclusion étant que l'ADN irradie la lumière qu'il reçoit. 
Cette découverte a amené les scientifiques à mieux comprendre les champs électromagnétiques autour des gens, tout comme ils ont compris que les irradiations émises par les guérisseurs et les sensitifs se produisent selon ce même schéma : recevoir et rayonner, augmenter le champ électromagnétique autour et le remplir avec de la lumière.
Prenez le commandement de votre Être ! 
Les recherches sont encore en phase précoce, et les scientifiques pensent qu'ils vont encore découvrir beaucoup d'autres choses intéressantes ! 
Les conclusions provisoires nous encouragent à continuer avec les techniques d'affirmations positives, en prenant soin de nos pensées et des images qu'elles génèrent, afin que les transmissions soient conformes à la santé, au bien-être et à l'harmonie, non seulement à l'ADN, mais aussi à l'ensemble du corps. 
Je suis sûr que votre ADN vous remercie pour vos informations positives transmises !
Que diriez-vous d'améliorer vos transmissions verbales et mentales ? 
Communiquez positivement avec votre corps et reprogrammez votre ADN !
Remarque : 
Toutes les informations contenues dans le texte ci-dessus sont contenues dans le livre « Vernetzte Intelligenz » von Grazyna Fosar und Franz Bludorf, ISBN 3930243237, résumés et commentés par Baerbel.
 
 

point de vue de Michel Schwab sur l'article ADN reproduit par Thierry Zalic sur sa page, que j'avais moi-même archivé : 

l’état d’esprit actuel, un soupçon confusionnel.
Nous sommes conscients de vivre un changement fondamental de paradigme,
De fait l’ensemble de nos modèles culturels, scientifiques et sociaux sont en plein effondrement.
On peut s’interroger sur la pertinence de chercher à comprendre et à adapter des concepts innovants sur des fondements obsolètes.
Le moment est opportun d’abandonner nos croyances et de nous réinventer.
Plus on plonge dans le paradigme quantique, plus on se rend compte que l’expression devient intellectuellement inexprimable, il n’y a donc pas de raison à investir dans ce domaine.
C’est pourquoi restons prudent quant à l’amalgame « de la quantique » avec des concepts d’origines diverses et qui n’appartiennent plus au monde actuel. C’est un peu la tendance actuelle.
Il y a bien sur un réel questionnement à engager, mais chaque approche, chaque mot et même la ponctuation, méritent d’être reconsidérés et étalonnés avec une justesse accessible uniquement dans le moment présent… et là est toute la difficulté …. Nous passons d’une projection extérieure échafaudée sur des aspects culturels, scientifiques et sociaux à une projection intérieure, caractérisée par le vécu du moment présent.
De fait l’expression du vécu devient extrêmement simple,
mais impossible à intégrer du fait de l’absence de réseaux neuronaux et de schémas cognitifs adéquats.
D’où la nécessité d’effectuer « un saut quantique/lâcher prise » et pour cela il n’y a rien à faire d’autre que de perdre la raison, là est le challenge de l’accessibilité au monde nouveau.
Cela est juste un jeu de l’Esprit !
Il n’y a rien à comprendre, rien à apprendre, rien à faire, rien à acheter, rien à argumenter, juste Apprécier ce qui est !
Tout étant illusion, tout est parfait.
Il n’est plus nécessaire de débattre sur quoi que ce soit, simplement changer de point de vue.
Partager une approche quantique est devenu aujourd’hui, dans le cadre de la dystopie ambiante, extrêmement délicat, même auprès de personnes éveillées.
Imagine simplement engager des échanges sur une telle approche avec la plupart de nos collègues thérapeutes, leur expliquer qu’aujourd’hui, une thérapie puisse être un non sens et que demain, ils seront remplacés par un téléphone portable qui conditionnera avec brio la vie de tout un chacun et ce jusqu’à une potentielle immortalité. Ou mieux encore par rien du tout !
Alors pourquoi débattre sur la métaphysique… foutons nous la paix.
Nous accédons aujourd’hui à l’ur-quantique, la science du miracle, qui est simplement conditionnée par l’adoption d’une attitude adaptée que l’on peut qualifier de « quantique »….
Cela pourrait être le seul point sur lequel focaliser notre attention.
Transmettre la notion « d’attitude quantique…. » et laissons le miracle agir….
En d’autres termes c’est ce que nous pourrions appeler accéder au Paradis
ou le nirvana….
Ce point de vue participe évidemment à l’effondrement systémique et programmé de l’Humanité.
Le moment est venu de se réinventer…. C’est maintenant ou « jamais
»…
--------------------------------------
dans ce commentaire, le mot important pour moi est attitude que je reçois comme un accord de tout l'être, corps-esprit-âme, non séparés, ne faisant qu'un,  avec une disposition choisie, par exemple, la compassion comme attitude n'est pas un sentiment suscité par un événement, elle précède l'événement, elle est compassion pour tout ce qui existe et n'exige aucune action particulière (porter secours...)
à généraliser, cela donne l'attitude d'acceptation : tout accepter, rien à corriger, rien à modifier en soi, accepter que les vieux schémas (juger par exemple) me traversent l'esprit puis passent, que les vieux sentiments de possession m'habitent un instant puis passent...
------------------------------------
ce commentaire sur l'attitude quantique comme laisser agir le miracle et le mystère que je vois comme un miracle d'amour (l'amour de la Vie pour toutes les vies qu'elle crée) me fait penser à l'entreprise de David Bohm avec la langue à inventer qu'il appelle le rhéomode
l'anthologie nègre de Blaise Cendrars; qui va exiger le changement de titre ?

l'anthologie nègre de Blaise Cendrars; qui va exiger le changement de titre ?

L’HOLOMOUVEMENT SILENCIEUX SANS DIRECTION NI BUT

Pour quelles raisons le moment présent et le silence sont-ils importants? Parce que l’univers, dans sa totalité, doit être considéré comme l’unité organique d’un seul et même Vivant. Celui-ci est animé par un seul et même mouvement englobant et dominant tous les mouvements se déployant dans tous les niveaux d’énergies et toutes les dimensions. David Bohm le désigne par l’expression d’« Holomouvement ». L’Holomouvement est complètement différent de tous les mouvements que nous connaissons. Ceux-ci sont conditionnés par les coordonnées de temps, d’espace, de causalité. Ce sont des mouvements linéaires. L’Holomouvement est un mouvement de création, intemporel, a-causal, non-linéaire, sans direction. Il peut être considéré comme le battement de cœur du Grand Vivant, mais cette expression n’est pas adéquate parce qua le mot « battement » implique des coordonnées de temps et d’espace.

Ceci nous montre l’importance de l’invention d’un nouveau langage. Nous nous heurtons ici, uns fois de plus à une impossibilité parce que de toute évidence les langages qui nous sont accessibles portent les empreintes indélébiles du temps, de l’espace, de la causalité. Telles sont les raisons pour lesquelles les formes les plus dépouillées de l’expérience mystique évoquent la nécessité du silence. De ce point de vue, l’accord est complet entre Krishnamurti, Maître Eckhart, la Ch’an, la Taoïsme, l’Advaïta Védanta, le Soufisme, etc.

Nous ne soupçonnons pas l’ampleur de la corruption qu’engendre l’emploi du langage commun dans notre vie intérieure. Un défilé constant de mots en trouble la quiétude. Il n’y a pas de pensée sans mot. Ces échos du passé, porteurs, la plupart, de valeurs absolument fausses font obstacle à la perception du Présent, Nous subissons presque tous, sans réagir, le vacarme d’un langage négatif qui se limite à la mesquinerie de nos auto-occupations.

David Bohm souligne le rôle nocif du langage et le rôle important qu’il joue dans l’obscurcissement de la vraie nature de la Réalité.

Selon Stan Grof, « le langage contribue à créer la fausse notion d’éléments statiques, non changeants dans un monde, qui, par nature, est lui-même un processus dynamique. En même temps, il soutient l’illusion d’entités séparées dans un monde de plénitude indivise.

La clé du rôle instrumental du langage, qui nourrit la perception fragmentée (fausse) du monde et la pensée en termes d’entités séparées interagissantes est la structure verbe/objet des phrases qui caractérisent le langage moderne. Bohm a développé un nouveau mode expérimental de langage : le Rhéomode, qui insiste sur le processus de Plénitude indivise, en donnant une fonction basique au verbe, de pré­férence au nom.

Nous trouvons ici uns tentative d’application dans le langage des deux aspects de l’Univers. D’abord le Vivant, ensuite le résiduel intervenant à titre second et dérivé. Tous deux sont englobés dans l’Holomouvement, mais le Verbe reste toujours prioritaire par rapport à l’objet. Il n’y a pas d’objet, pas de chose, pas d’entité. Il n’y a que des processus. Il n’y a que des événements. Nous devrons le répéter inlassablement. Il existe une véritable perfidie du langage. La presque totalité de l’espèce humaine actuelle est entièrement piégée dès la naissance, et même avant celle-ci.

Un exemple de la difficulté d’évoquer l’Holomouvement se trouve su cours des dialogues entre Krishnamurti et David Bohm. Faute de terme adéquat ils n’ont d’autre possibilité que celle d’utiliser l’expression paradoxale d’un mouvement qui n’est pas du mouvement (semblable à celui qui nous est familier). C’est ce que nous avons désigné dans nos essais par « mouvement de création ». Celui-ci se situe au niveau de ce que David Bohm appelle la « source » ou l’ordre super-impliqué.

Mais le silence n’est pas l’absence de bruits extérieurs, de paroles. Le silence véritable est le Présent par excellence. Le seul obstacle au silence est formé par le vacarme permanent de la pensée. L’activité continuelle du mental s pour objet essentiel des éléments liés à notre auto-occupation. Ces éléments sont constitués par des échos résiduels de notre pensée. Ceux-ci sont eux-mêmes liés aux mémoires de l’inconscient collectif que Krishnamurti appelle l’« égo de l’humanité ».

En l’absence de ces mouvements habituels, mesquins, inutiles et destructeurs pour la plupart, nous accédons naturellement à l’état de silence créateur. Dès cet instant la nécessité d’avoir recours à une autre forme de langage disparaît. Pourquoi ?

Dans le silence véritable se révèle la présence d’une plénitude d’énergie, de conscience, d’amour éclipsant tout recours ou toute nécessité d’un langage.

L’Holomouvement se suffit à lui-même. Il englobe la dualité de l’expérimentateur et de l’expérience dans l’intimité d’uns lumière dont la clarté révèle l’incomplétude du langage habituel.

Nous abreuvant d’instant en instant à la Source d’énergie et de lumière du Présent, nous sommes à tel point comblés de richesses intérieures qu’il est naturel qua celles-ci débordent dans ce qui reste de nous physiquement et nous suggèrent le partage.

Nous nous heurtons dès lors à ces difficultés de communication inhérentes aux limites du langage habituel. Ceci est d’autant plus évident qu’il est indispensable d’associer dans notre commentaire le silence véritable au Vide. Nous avons insisté sur le fait paradoxal de la plénitude du Vide. Précisons ici que le Vide doit être compris comme l’absence complète de toutes nos valeurs habituelles, images, souvenirs, formes, mots, échos du passé. Le « vide » dont il est question ici ne peut être confondu avec le néant,

L’UNIVERS S’AUTOGENERE

En quoi chaque instant présent est-il unique ?

Chaque instant présent est unique parce que l’univers n’est pas une gigantesque mécanique dont les rouages tournent toujours de la même façon. Il n’y a jamais de répétitions. Au contraire ! L’Histoire de l’évolution est celle d’uns prodigieuse aventure dont les rythmes se situent en dehors des lois connues du hasard ou de l’anti-hasard. Ainsi que le souligne I. Prigogine, les processus de la nature comportent une prédominance d’irréversibilité, de création et d’improvisation. Chaque instant présent comporte un patrimoine informationnel absolument unique qui ne se présentera plus jamais. Son contenu change constamment. En plus de ce qui précède, chaque instant est en inter­action avec les changements qui se produisent dans les autres dimensions ou plans de l’univers.

Les intuitions des sagesses antiques sont confirmées par les sciences nouvelles de 1988. Celles-ci enseignent que tous les événements illustrant l’histoire d’un univers sont mémorisés sous forme de champs indestructibles. Le patrimoine informationnel de l’univers s’accroît donc constamment en vertu de l’indestructibilité des enregistrements mémorisés. Chaque instant présent est donc différent et unique.

Ce processus de mémorisation constante constitue l’une des forces axiales présidant au devenir évolutif. L’énigme apparente des mutations est en voie de résolution. Les mutations sont plus apparentes que réelles.

La soudaineté des changements évolutifs est la manifestation d’un processus constant et lent de mémorisation se poursuivant dans d’autres dimensions de l’univers, invisibles à nos yeux, mais très réelles...

Robert Linssen, site maaber.org

auteur du livre, Krishnamurti, précurseur du III° millénaire

Lire la suite

Et ton livre d'éternité ? Jean-Claude Grosse + Vita Nova

29 Juin 2022 , Rédigé par grossel Publié dans #cahiers de l'égaré, #pour toujours, #poésie, #écriture, #théâtre, #lettre, #voyages, #philosophie

Dans ce  roman polyphonique et labyrinthique de 666 pages, Jean-Claude Grosse, facétieux porteur de masque et joueur de rôle, praticien fantasque de la « commerie » nous livre à 81 ans, une œuvre bien plus vivifiante que testamentaire.

Interrogé par l’épousée lors de son admission à l’hôpital, un mois avant sa disparition : je sais que je vais passer, où vais-je passer ? l’auteur sonné et sommé de répondre est tombé sur ce paradoxe :

Ce qui passe ne reviendra pas, nevermore, mais il sera toujours vrai que ça a eu lieu, for ever.

Le passé passe mais ne s’efface pas. Un livre d’éternité s’écrit donc par chacun d’entre nous, un livre unique, le nôtre, infalsifiable, inoubliable.

Où passe-t-il ? Quand le rend-on ? Tout livre d’éternité est un livre en vérité, atemporel, acausal même si les épisodes sont datés et explicables, une divine comédie qui ne s’ignore pas.

En le rendant, on en a fini avec les romans et romances de sa vie.

Le sommaire non paginé aux pages  623-626 donne un aperçu des thèmes abordés par l'auteur. Il n’évite aucune des préoccupations politiques, sociales, sociétales, écologiques de la période, ni aucune des interrogations philosophiques et spirituelles interpellant les hommes depuis des temps très anciens.

Toujours en mouvement, le scripteur en état de flow ou d'autohypnose nous déroute et parfois même nous envoûte par la variété de ses écritures.

couverture ; photographie argentique d'Hélène Théret; entretien pour Var-matin
couverture ; photographie argentique d'Hélène Théret; entretien pour Var-matin

couverture ; photographie argentique d'Hélène Théret; entretien pour Var-matin

note de l'écrivain Alain Cadéo
"Que tu connaisses ou non quelqu’un, s'il a quelque chose à raconter, écoute-le, lis-le, laisse-toi porter sans juger, suis-le page après page dans le labyrinthe de sa vie qu’il consent à partager. Il fait l’effort de se livrer.
Il est immense et minuscule avec ses notes et ses scolies. Suis-le sur ce sentier étroit rempli de sanctuaires et parsemé de noms que tu ne connais pas. C’est sa vie… C’est sa vie...
C’est long mais tu y vas, armé du bon bâton des chemineaux et d’une gourde en peau pour avaler les mots du « hiérosolymitain d’Avers sur les eaux » qu’on appelle communément J.C. Lui-je-moi, J.C pour les intimes. Ayant avis sur mille choses, doté d’un rire grasseyant, il accomplit ses mignardises en bousculant le Temps. C’est « Grosse » cavalcade sur tous terrains minés.
Sérieux comme un Trotskyste, jaune comme un gilet, rigolard et paillard comme un moine ventru, illuminé de la dernière extase, il ne t’épargne aucune cause et t’en ressers le lendemain.
Tu peux le lire à reculons, en boucle, en sautillant, ou pas à pas l’accompagner sur son chemin de croix et vers ses paradis. C’est ramassis d’affaires, d’histoires et de dates, tu comprends rien parfois ou tu veux pas y aller.
Pourtant en canoë kayak tu dégringoles sa rivière…et les berges défilent…tu te laisses emporter.
-Mais où tu vas J.C?
-Eh ben vers tout là haut, au-bout de mes 666 pages, là où un soleil sans fin versera sa Lumière, dans un potlatch d’éternité, sous la branche argentée d’un olivier sacré."
 
 
retour de lecteur :
Comme la 1ère épreuve, le livre est déroutant et on ne saurait le classer … ce qui est probablement un compliment. Je l’ai lu jusqu’au bout.
Sachant que c’était une 2nde lecture, ça signifie qu’il a réussi à susciter ma curiosité et mon intérêt jusqu’à la fin!
Bien entendu, on y retrouve de tout : pièces de théâtre, poèmes, questionnements profonds sur la société et autres sujets, notes de lecture, éléments de biographie et, enrobant le tout, une ode magnifique à l’amour (d’Annie).
Je l’ai trouvé beaucoup plus structuré que le 1er jet, même si effectivement on peut le lire n’importe comment.
Une chose m’a dérangé : on sent bien qu’on a affaire à une grosse tête extrêmement cultivée et même s’il est clair que l’intention n’est pas d’étaler son savoir, ça agace parfois (moi du moins … je ne supporte pas les téléphones qui prétendent être plus intelligents que moi !).
En conclusion : une belle œuvre … même si elle donne des démangeaisons (à l’auteur !)
 
 
 
retours quantiques sur Et ton livre d'éternité ? Gérard Lépinois
1 - Une écriture vitale multidimensionnelle. Une logique de ces multiples dimensions est assise sur un bonhomme, en tant qu'axiome vivant, qui se traite plus d'une fois comme un postulat. Tout se passe alors comme s'il demandait, et se demandait, qu'un tel bonhomme puisse exister, en de multiples existences tout de même coordonnées par une logique assise sur l'irrationalité continue d'un coeur qui bat et de neurones qui déchargent leur électricité. Ce bonhomme est unique et à la fois comme tous. Il (se) demande aussi comment il peut exister, pourquoi, en quoi et même par quel miracle, voire damnation.
Aucune vie d'écriture ne rend compte d'une vie, moins encore de la Vie. Pour ce bonhomme, problématisant le bon, il s'agit donc plutôt, en toute franchise parfois biscornue, de se fictionner le dos et le reste. Il a multiplié les efforts et versions herméneutiques, en ayant tendance à y croire à chaque fois mordicus. La dernière version à ce jour commande à la narration des autres, mais je crois que le lecteur gagnera à les faire jouer toutes ensemble. Je ne crois pas que, chez un tel bonhomme, il y ait trop sérieusement une version définitive de l'interprétation de sa vie, la Vie, la Matière, le Vide, le divin, etc. C'est que ce bonhomme se traite aussi comme tel : un sacré pote, un rigolo fort sérieux et même un Popol partisan d'un fieffé recul de l'âge de la retraite. C'en est donc un qui se frotte aussi le dos, en plus de se le fictionner.
Un fragmenté continu flottant, ce livre est surtout à sa non-image subsumable. C'est qu'il touche ou croit toucher à un divin, il ne fait pas seulement figure d'ours sur le seuil de la Caverne de (l'amour à la) Platon. Même s'il croit y toucher, il y touche, en cela aussi légère danseuse sur beaucoup de fils, jolie araignée ayant pour prénom J.C. comme l'Autre.
2 - Un Livre de vrai jeune homme attire les mouches. On est ici en présence d'un Livre qui attire jusqu'aux mouches quantiques, soit certaines des plus belles demoiselles du Vide, en tant que fluctuations de la notion de jambe dégainée. En effet, le bas de soie n'est plus de saison dans une architecture cosmique en marche où il est question de Soi, peut-être de non-Soi, mais en tout cas pas d'abord de toi.
Une intrication des modulations de poules permet au bon garçon, même de cent un ans, de dépasser la notion de poule et de perchoir, et aussi d'oeuf à la coque et de petite cuillère.
La vie est belle comme avant-dernier mouvement dans une Nature totale, où même un Zemmour fait figure de fougère bien heureusement merdée par un épervier sans père légitime. Une pénultième gymnastique douce dans la vibration du grand Tout.
En même temps, la vie singulière d'un poète et d'abord d'un homme (tel Macron sur le mont Hollande ?) apparaît comme la condition sine qua non d'une vision singulière, irréductible, incommentable en son noyau, malgré les apparences, car inégale à toute autre.
Le problème, c'est moins d'avoir raison que de proposer une raie horizon franche, complexe comme une rhapsodie, éclairante comme un fanal dans la brume. La fonction de raie horizon est commune à mon coiffeur, au physicien et aussi à la mère Michel comme brave femme, mathématicienne de choc et déesse de l'auto-fécondité. C'est ainsi que l'auteur qui fut aimé par beaucoup plus jeune que lui, le fut aussi, encore enfant, par une vieille peau, colonelle de réserve qui en avait encore, notamment au beurre ontologique.
Bref, la question de l'amour parcourt ce Livre,comme l'éclair la salade de fruits du Médor qui garde l'entrée des landes bien concrètes de la Jérusalem céleste.
au travail de relecture, près de 15 jours
au travail de relecture, près de 15 jours
au travail de relecture, près de 15 jours
au travail de relecture, près de 15 jours
au travail de relecture, près de 15 jours
au travail de relecture, près de 15 jours
au travail de relecture, près de 15 jours
au travail de relecture, près de 15 jours

au travail de relecture, près de 15 jours

ET TON LIVRE D'ETERNITE ?

Jean-Claude Grosse

Les Cahiers de l'Egaré

par Rachel Kaposi

 

« Où va-t-on au bout du temps fini » ? demande l'épousée.

Telle est la question essentielle, fil rouge du livre, qui ressurgit, tel un leitmotiv, tout au long du livre.

Peut-on alors envisager une autre réponse que celle de ces signes indélébiles déployés sur 666 pages pour fixer ce que la mémoire pourrait effacer ? Et aussi percevoir l'importance de ce livre-cadeau offert un 14 février à une absente toujours présente.

« La demande est surhumaine », dit l'épousé.
« Mais ce qui est humain, c'est notre promesse. »

Pour entrer dans le cœur du livre, puisqu'il s'agit de toute évidence d'un livre de cœur, j'ai tenté de me rapprocher de Lui-Je et de Je-Lui, et de cette identité se dédoublant pour mieux s'envisager.

JE n'a pas d'âge, et paraît extrêmement vivant dans cette façon qui est sienne de « Poétiser » ainsi les différents moments de la vie quotidienne, « sans originalité à tout prix ».

Devenu « agitateur culturel », il s'interroge, et cherche à donner sens aux événements en tentant de reconstituer les éléments du puzzle.

Reconstituer, recoller, c'est faire le choix du symbolique (en recollant les morceaux du bol brisé).

« Ce qui me tourmente... C'est un peu, dans chacun de ses hommes, Mozart assassiné »

Ne serait-il pas là, le moteur d'action de JE-LUI dans le monde et la culture ?

Lui-je, hiérosolymitain d'Avers sous les eaux.

Toujours à l'affût. Faisant en sorte pour que rien de bien ne se perde .

Lui-je, incarnation de l'amour infini.

Tellement perceptible dans le dialogue entre deux âmes sensibles, le grand-père et la petite-fille, capables de dialoguer vrai tout au long de conversations nous faisant cheminer au cœur même de leurs deux intelligences croisées.

« Vivre dans une réalité élargie », dit la petite fille qui me fait ainsi découvrir ses sept pouvoirs : « celui du soleil, celui de la lune, celui de l'eau, celui de l'air, celui de la terre, celui des fleurs et celui de la Nature (avec un N majuscule).

Elle qui a déjà compris la nécessité de mots ayant un sens, et qui préfère se taire plutôt que parler pour ne rien dire.

La vie est comme une épopée, avec ses zébrures blanches et noires., pensent-ils.

Et c'est ainsi que cet incroyable parcours conduit à la naissance, un 25 décembre 2020, jour de Solstice d'hiver, à 00 h, de « Je suis Vita Nova ».

« J'irai sur mon chemin de vie jusqu'à cessation de vie, remplissant la mission de vie qui semble être la mienne : la bienveillance par les mains, le regard, les sourires, du silence d'accueil... », écrit-il.

Sans doute s'agit-il d'accéder à une nouvelle dimension, à de nouvelles valeurs (d'humanité, d'empathie). 

L'enjeu est immense.

Pour devenir ange. Et gai rire des maux passés.

hier et avant-hier
hier et avant-hier

hier et avant-hier

Et ton livre d'éternité ? Jean-Claude Grosse + Vita Nova

format 16 X 24, paru le 14 février 2022

les abonnés ont été servis en décembre 2021 comme annoncé

Vous pourrez commander le livre directement auprès de:
Les Cahiers de l’Egaré
669 route du Colombier
83200 LE-REVEST-LES-EAUX 
Par envoi d'un chèque de 28 € à l’ordre des Cahiers de l’Egaré (+ 5 € de participation aux frais de port) soit 33 €
ou auprès de votre libraire, ou sur les plateformes de vente en ligne. 

 

666 pages dont 6 en quadrichromie

ISBN 978-2-35502-130-5 / PVP 28 € /

Licence Creative Commons

L’écrivain / Jean-Claude Grosse

hiérosolymitain d'Avers sur les eaux / d’Avers sous les eaux depuis le Déluge

et de Corps Ça Vit /

et / Vita Nova

Les Cahiers de l’Égaré 669 route du Colombier 83200 Le Revest-les-Eaux

Voilà  un livre d’éternité de 666 pages, placé sous le signe du diable, le tentateur qui propose à chacun de démesurer son nombril. 

L’auteur de ce livre d’éternité,  Celui qu’on appelait communément J.C., hyérosolymitain d’Avers sur les eaux, d’Avers sous les eaux depuis le Déluge et de Corps Ça Vit, appellation non brevetée, non protégée l’identifiant par nom-prénom, date et lieu de naissance, taille 1,69, sexe de taille XXL, fut le jouet pendant 80 ans de la commerie. 

Je-Moi-Lui faisait comme tout le monde. Porteur de masques, joueur de rôles, il fut un faussaire, un imposteur.

À 80 ans passés, Lui-Je-Moi fut pris de fou-rire, il s’allégea puisqu’il n’était rien ni personne. 

Moi-Lui-Je, Celui qu’on appelait communément J.C., donna naissance le 25 décembre 2020 à 00H00 à Vita Nova, un esprit totalement woke, inidentifiable, sans sexe, sans âge, sans genre, sans espèce, sans Histoire, sans mémoires, localisé comme corps, non localisable comme esprit, intemporel et acausal, un trou noir obscur à soi, absorbant toute tentative de mise en lumière.  

oeuvres de Marie Morel et de l'artiste argentine Lucy Pereyra accompagnent les 6 livres du Livre d'éternité, un roman polyphonique  de 666 pages pour  81 ans de vie disant merci la Vie, à paraître le 14 février 2022
oeuvres de Marie Morel et de l'artiste argentine Lucy Pereyra accompagnent les 6 livres du Livre d'éternité, un roman polyphonique  de 666 pages pour  81 ans de vie disant merci la Vie, à paraître le 14 février 2022
oeuvres de Marie Morel et de l'artiste argentine Lucy Pereyra accompagnent les 6 livres du Livre d'éternité, un roman polyphonique  de 666 pages pour  81 ans de vie disant merci la Vie, à paraître le 14 février 2022
oeuvres de Marie Morel et de l'artiste argentine Lucy Pereyra accompagnent les 6 livres du Livre d'éternité, un roman polyphonique  de 666 pages pour  81 ans de vie disant merci la Vie, à paraître le 14 février 2022
oeuvres de Marie Morel et de l'artiste argentine Lucy Pereyra accompagnent les 6 livres du Livre d'éternité, un roman polyphonique  de 666 pages pour  81 ans de vie disant merci la Vie, à paraître le 14 février 2022
oeuvres de Marie Morel et de l'artiste argentine Lucy Pereyra accompagnent les 6 livres du Livre d'éternité, un roman polyphonique  de 666 pages pour  81 ans de vie disant merci la Vie, à paraître le 14 février 2022

oeuvres de Marie Morel et de l'artiste argentine Lucy Pereyra accompagnent les 6 livres du Livre d'éternité, un roman polyphonique de 666 pages pour 81 ans de vie disant merci la Vie, à paraître le 14 février 2022

« Je crois bien que notre vie intérieure tout entière est quelque chose comme

une phrase unique entamée dès le premier éveil de la conscience,

phrase semée de virgules, mais nulle part coupée par des points. »

Henri Bergson, L'énergie spirituelle, (in Oeuvres, édition du centenaire, Paris, P.U.F., 1963, p.858)


 

« Les vies que nous n’avons pas vécues, les êtres que nous n’avons pas aimés, les livres que nous n’avons pas lus ou écrits, ne sont pas absents de nos existences. Ils ne cessent au contraire de les hanter, avec d’autant plus de force que, loin d’être de simples songes comme le croient les esprits rationalistes, ils disposent d’une forme de réalité, dont la douceur ou la violence nous submerge dans les heures douloureuses où nous traverse la pensée de tout ce que nous aurions pu devenir. »

Pierre Bayard, Il existe d’autres mondes, (Les Éditions de Minuit, 2014)

en exergue de D’autres mondes de Frédéric Sonntag, Éditions théâtrales, avril 2021

en lien avec L’hypothèse du Tout et La Révolte des ressentants de Leafar Izen

 

Mise en gar_e

 

Καταστροφή / catastrophe

(définition trouvée dans les ruines de Pompéi par Pascal Quignard et rapportée dans Le sexe et l'effroi, p.79 ap. J.C., AD 79)

Καταστροφή / catastrophe est la rupture grave du fonctionnement d'une communauté ou d'une société impliquant d'importants impacts et pertes humaines, matérielles, économiques ou environnementales que la communauté ou la société affectée ne peut surmonter avec ses seules ressources

(définition transportée vers Mars par la navette Atlantis 2 financée par Élan Muské de Space-XXL et propulsée avec les dernières gouttes de combustible fossile après la catastrophe provoquée par la rencontre probable mais imprévue entre une plaque continentale et une plaque océanique coupant une moitié de la Terre en deux, laissant le magma à 1200° s’épandre en lave à la surface des deux moitiés de la moitié de Terre cherchant à se réconcilier avec l’autre moitié)


 

Les derniers jours de l'humanité

Au secours, les tués ! Assistez-moi, que je ne sois pas obligé de vivre parmi ces hommes qui ont ordonné que des cœurs cessent de battre ! Revenez ! Demandez-leur ce qu’ils ont fait de vous ! Ce qu’ils ont fait quand vous souffriez par leur faute avant de mourir par leur faute ! Cadavres en armes, formez les rangs et hantez leur sommeil. Ce n’est pas votre mort – c’est votre vie que je veux venger sur ceux qui vous l’ont infligée ! J’ai dessiné les ombres qu’ils sont et je les ai dépecés de leur chair ! Mais les pensées nées de leur bêtise, les sentiments nés de leur malignité, je les ai affublés de corps ! Si on avait conservé les voix de cette époque, la vérité extérieure aurait démenti la vérité intérieure, et l’oreille n’aurait reconnu ni l’une ni l’autre. J’ai sauvegardé la substance et mon oreille a découvert la résonance des actes, mon œil le geste des discours, et ma voix, chaque fois qu’elle citait, a retenu la note fondamentale, jusqu’à la fin des jours.

Écrite entre 1915 et 1919, cette pièce action éclatée en centaines de tableaux et une foule de personnages sans héros.

L’auteur Karl Kraus fut poursuivi pour pacifisme quelques mois avant la fin de la guerre. Pourtant, les faits mis en scène ici se sont réellement produits ; les conversations les plus invraisemblables ont été tenues mot pour mot ; les inventions les plus criardes sont des citations ; la chronique a reçu une bouche, de grandes phrases sont plantées sur deux jambes – et bien des hommes n’en ont plus qu’une


 

Devant la porte

Un homme rentre en Allemagne. Mille jours durant, il a attendu dans le froid. Et après avoir attendu mille nuits dans le froid, il peut enfin rentrer chez lui. Et la vie qui l’attend ressemble à un film hallucinant. Il doit se pincer, ne sachant pas s’il rêve. Il s’aperçoit alors qu’il y a des gens qui vivent la même chose que lui. Il se rend compte que c’est un film ordinaire. L’histoire d’un homme qui rentre en Allemagne, comme tant d’autres. Tous ces gens qui reviennent chez eux sans pourtant rentrer car ils ne savent plus où aller. Chez eux, c’est dehors, devant la porte. Leur Allemagne, elle est là dehors, dans la nuit, dans la pluie, dans la rue. Voilà leur Allemagne !

Né à Hambourg en 1921, envoyé sur le front russe en 1941. Il en revient blessé et malade et passe la guerre entre l’hôpital, le front, et la prison, pour automutilation et activités subversives.

En janvier 1947, il écrit en une semaine la pièce qui fait de lui le premier écrivain célèbre de l’après-guerre allemande et, avec Heinrich Böll, l’un des représentants majeurs de la littérature des ruines : Dehors devant la porte, le récit du retour de Beckmann, simple soldat dont le foyer n’existe plus.

Beckmann a plongé dans le fleuve pour mettre fin à ses jours. À l'Elbe qui désire savoir ce à quoi il aspire, il répond : Pioncer. Là-haut, à la surface, je ne tiens plus. Je ne supporte plus. C'est pioncer que je veux. Etre mort, toute la vie. Et pioncer. Enfin pioncer en paix. Pioncer dix mille nuits d'affilée.

Mais l'Elbe lui répond résolument qu'il ne peut rester : Commence par vivre. Commence par vivre. 

Wolfgang Borchert meurt le 20 novembre 1947, la veille de la première de sa pièce, à 26 ans.


 

 

paradoxe, le sommaire du Livre d'éternité, traversée dantesque en 6 livres des enfers anciens et modernes, se trouve en fin de livre; voici donc un livre finissant par son commencement

 

Sommaire établi par l'auteur, ses avatars et ses métamorphoses


 

Les derniers jours de l'humanité

Dehors devant la porte

Livre I – au temps de l'apocalypse joyeuse /

autant en emporte le vent de chernobylhome /

autant en brasse l'océan de foukirira / 

au temps du CAC 40 – COP 21 = COVID 19

1 – les migrerrants

2 – les marrantschiants

3 – 15 août 1971

4 – poison du 1° avril 2020 / le monologue du virus

5 – le temps du confinement

6 – admis aux soins intensifs

7 – le jour d'après

8 – sortie progressive du confinement

9 – contribution au jour d'après / nature et culture

10 – 9 juin 2021

 

Livre II – Romans polyphoniques de sa vie /

Ça vit choisit ses romans et romances

1 – La question (Question de vie et de mort)

2 – La déclaration inaugurale

3(Dés)apprentissage de la bêtise de la maîtrise

4 – La jeune fille de 16 ans

5 – Le jeune homme de 27 ans

6 – Grande Vie Cosmique / petite mort orgamisque / Intime / Extime

7 – La fabuleuse rencontre de Lola à La Béate, nid d'amour fusion de Serge et Lula

8 – Oui, je veux bien OUI

9 – Lola fille de joie

10 – Es-tu disponible ?

11 –  46 ans d'effet lune de miel

12 –  46 ans d'effet lune de miel (suite)

13 – Portrait de la femme aimée 40 ans après

14 – L'Éternité d'une seconde Bleu Giotto

15 – L’Éternité d’une seconde Bleu Giotto (à suivre)

16 – Les déambulations d'un confiné

17 – Brouillon à la 1° personne

18 –  où j'en suis à 80 ans passés

19 – un manuscrit inédit

20 – rêve d'une école de la vie

21 – s'ensauvager l'été

22 – L’adolescente devenue Femme-Fâme

23  – Vivre les saisons au féminin que tu sois femme ou homme

24 – Voir / Recevoir le regard soudain lavé

 

 

Livre III – Sa vie antérieure /

Ça vit adesso et sempre hic et nunc

1 – Enfance /Adolescence (1940 - 1953)

2 – Enfant de troupe / Saint-Cyrien (1953 - 1962)

3 – Lieutenant dans l'Algérie indépendante (septembre 1962 - février 1964)

4 – Sociologie des lieux communs / Lacan (1964 – 1967)

5 – Mai 68

6 – Militant trotskiste-lambertiste (1969 - 1981)

7 – Les 4 Saisons d'Avers sous les eaux (1983 – 2004)

8 – Retraite (Jubilación) fin juin 1998 - ...

9 – Je suis Charlie / 11 janvier 2015

10 – Attentat du Bataclan / vendredi 13 novembre 2015

11 – Le temps des Gilets Jaunes (17 novembre 2018 – décembre 2019)

12 – Écrire le viol / Réflexions sur l'affaire Weinstein / Le Consentement /

13 – Bicentenaire de la mort de Napoléon /

Décapitation de Louis XVI /

Décapitation de Samuel Paty

14 – 150° anniversaire de la Commune

15 – Ses nouvelles convictions politiques

16 – 35 ans après Chernobylhome

17 - Cahier des futurs désirés pour Corps Ça Vit

18 - En attendant, je pleure

19 - Et puis après, j'ai souri

Livre IVBaklany / Baïkal - Sillages / la Vie / l'Amour-Agapé

Le théâtre dans la vie / le théâtre et la vie / le théâtre dans le théâtre /

Dans le sillage de Baïkalal

Dans le sillage de Dasha K

Dans le sillage de Marilyn

Livre V – Pharmacon : Tu es Aimé Tu es mon Bien-Aimé

Livre VI – La naissance de Je Suis Vita Nova

Une histoire de la vraie vie racontée par Samuel le barbier

couverture, 4° de couv, une page du livre
couverture, 4° de couv, une page du livre
couverture, 4° de couv, une page du livre

couverture, 4° de couv, une page du livre

le paradoxe de l’écriture du livre d’éternité est que remplir 666 pages en format 16 X 24 pour 81 ans de commerie vide totalement de son énergie,
le scripteur ;
un feu intérieur le consume, particulièrement agressif au niveau de la peau qui le dé-mange,
écorché vif
déquasmant = démasquant
ses écailles et peaux mortes ;
le scripteur ignore comment l’homme va ressortir
de ces vases communicants
de sa Vie à son Livre
de son Livre à sa Vie

VIDE ?
à moitié vide, à moitié plein,

oscillant de moitié en moitié sans retrouver l’UN

=
en langage des oiseaux

VIE D’EUX =
VIE 2

comme maladie = mal a dit comme soigné = soi nié comme guérir = gai rire

le livre d’éternité s’achève dans le rire pour passer à une vie étrange comme étrange = être ange

Lire la suite

9 avril 2022 hommage à Marcel Conche

18 Avril 2022 , Rédigé par grossel Publié dans #agora, #cahiers de l'égaré, #philosophie, #pour toujours, #écriture

article paru le 8 avril dans Var Matin
article paru le 8 avril dans Var Matin

article paru le 8 avril dans Var Matin

retour sur la soirée Marcel Conche du 9 avril 2022, 19 H 15 - 21 H 30
mistral en folie
dans le hall, livres en service dans un caddie et sur une table : 
la bibliothèque d'une femme de culture se disperse au gré des choix de chacun
dans l'allée conduisant à la salle Pétrarque, les Cahiers de l'Égaré de et sur Marcel Conche, 
et même des exemplaires des éditions de Mégare, vendus au chapeau
(330 € récoltés)
Le siècle de Marcel Conche est offert
entre 62 et 70 personnes
le film de Christian Girier (67’) est très bien acccueilli
témoignage apprécié de Philippe Granarolo
soirée chaleureuse et généreuse à l'image de Marcel
merci aux participants, (entre 35 et 90 ans, deux ados, un cardiologue venu de Marseille), 
aux élus revestois dont Nicole Le Tiec, 
à la mairie pour son soutien, 
au Pôle et à TPM, 
à l'équipe technique Jérôme et Laurent, 
à Claude Serra pour l'article dans VMR, 
à Jean-François Principiano pour son article, 
à RCF pour l'entretien radio de 12
au CML pour la transmission de l’information ainsi qu’à l’office du tourisme (Nathalie Verdeille)
 
merci au café-culture Le Revest-Dardennes, à Gerard Maltese et Christophe Meuret pour leur investissement
petite fête en coulisses après
pour moi, de 16 h à minuit sur la brèche pour et avec Marcel, 
salut l’ami
 
"Le grand bonheur est toujours extraordinaire et impréparé ; on ne peut ni le choisir ni l’organiser. 
Quant au petit bonheur courant, je n’y vois qu’ennui et promesse d’ennui".
Marcel Conche
 
proverbe d’un sage africain : le coeur n’a pas de cheveux blancs
9 avril 2022 hommage à Marcel Conche
9 avril 2022 hommage à Marcel Conche
9 avril 2022 hommage à Marcel Conche
9 avril 2022 hommage à Marcel Conche
9 avril 2022 hommage à Marcel Conche
9 avril 2022 hommage à Marcel Conche
9 avril 2022 hommage à Marcel Conche
9 avril 2022 hommage à Marcel Conche
Lire la suite

Je suis Carmen / Gilles Cailleau

10 Février 2022 , Rédigé par grossel Publié dans #auteurs de théâtre, #cahiers de l'égaré, #spectacles, #théâtre, #écriture, #philosophie, #pour toujours

Je suis Carmen, format 12 X 17, 72 pages, 13 photographies du spectacle by Charlotte Parmentier (pleine page)

Je suis Carmen, format 12 X 17, 72 pages, 13 photographies du spectacle by Charlotte Parmentier (pleine page)

Je suis Carmen de Gilles Cailleau

ISBN 978-2-35502-131-2

format 12 X 17, 72 pages, PVP 10 €

diffusion Soleils distribution, 3 rue de Fleurus, 75018 Paris

© dessins : Gilles Cailleau. Couverture, Carmunch | p.4, Les cousines | dos, Je suis le bœuf et le boucher.

© photographies : Charlotte Parmentier.

© LES CAHIERS DE L’ÉGARÉ
669 route du Colombier – 83200 Le Revest-les-Eaux

les4saisonsdailleurs@icloud.com

http://cahiersegare.over-blog.com

Je suis Carmen / Gilles Cailleau

PRÉFACE

Ce qu’il faut dire d’abord, c’est le flou qui entoure toute écriture scénique. Je signe un texte, certes, mais d’où et surtout, de qui est-il venu ? Autant d’Amanda Righetti et de Sophie Chabert qui me l’ont inspiré au cours des deux mois de recherche, de répétitions, de vie créatrice commune. Le texte est donc de moi, mais le spectacle est de nous trois. Il est aussi de Christophe Bruyas, créateur des lumières, de Guillaume Cros qui en a fait la musique et de quelques autres. Reste à savoir si un texte initie une création ou s’il en procède et autant vous le dire, pour Je suis Carmen!, la question est indécidable.

D’autant plus que c’est une création de longue haleine.

Je suis toujours très lent, je mets beaucoup de temps à penser mes spectacles. La plupart du temps avant de me lancer, je fais un essai pour mettre à l’épreuve mon appétit, l’intérêt de la création, la première vibration publique.

Je suis Carmen!, c’est en 2016 que ça a commencé (je pourrais dire en 1982, quand j’ai fabriqué avec passion une marionnette Carmen ou en 83, quand ma mère a ramené les vinyles de l’Opéra de Pékin à la maison, ou dans les mêmes années quand Jean-Luc Godard, Carlos Saura et Francesco Rosi ont sorti leur film à peu près en même temps, et Peter Brook par-dessus le marché qui montait l’opéra aux Bouffes-du-Nord en trois versions distinctes... une frénésie de Carmens... mais j’arrête. 2016, pour un début, c’est très bien). Cinq ans donc avant le jour de la première, je savais déjà que je voulais monter Carmen, l’opéra, mais j’avais besoin de temps et de réponses. J’ai alors proposé à Amanda, une Espagnole sauvage que je venais de mettre en scène dans une autre aventure, de venir avec moi faire en dix jours une première exploration du continent Carmen.

L’idée était de s’installer avec une tente marocaine et une vieille roulotte (les mêmes qui ont été ma maison pendant treize ans et qui abritent depuis vingt ans Le tour complet du cœur, mon premier solo), de remplacer le mât unique de la tente par un mât chinois et d’en faire l’univers d’une jeune femme de cirque qui s’interroge sur tout ce qui fait le sel de sa vie : l’appel et le risque de la liberté.

J’ai dit “s’installer”, mais je n’ai pas dit où. C’était à Cornebarrieu – banlieue toulousaine, dans un centre éducatif ouvert pour jeunes délinquants, sous les auspices de la pénitentiaire.

Amanda, seule femme au milieu de vingt garçons prisonniers de leurs propres peurs et de leurs démons. Il en fallait du cran pour monter sur ce mât, les jambes à 80 centimètres des regards et leur parler d’amour, de liberté... Du cran pour faire valser toutes les règles.

Pour en rajouter une couche, le sort a fait de Cornebarrieu – où se côtoient des quartiers historiques et les cités peuplées des salarié·e·s de la filière aéronautique – la commune abritant ce lieu d’éducation répressive mais aussi le cimetière où est enterré Mohamed Merah et comme si cela ne suffisait pas, un centre de rétention administrative.

On imagine de quelles vibrations contradictoires on s’y sent traversé.

L’expérience a été si intense qu’elle nous aurait suffi pour avoir envie de continuer, mais au cas où on aurait hésité, la représentation finale devant les gosses, des voisins entrant pour la première fois dans ce lieu qui leur faisait une peur immense, une directrice de prison, un digne et sombre représentant du ministère de la Justice, deux du ministère de la Culture, le directeur de la Grainerie, fabrique des arts du cirque et de l’itinérance, qui avait initié le projet, l’équipe de la compagnie au grand complet et leurs retours à toutes et tous qui au-delà de l’intérêt d’un tel projet à cet endroit du monde n’admettaient pas que le spectacle puisse en rester là... Bref ! Suffisamment pour nous persuader qu’il fallait le finir.

Il y avait à cela trois obstacles : 1) Amanda venait d’être engagée par le Cirque Plume dans La dernière saison mais surtout, 2) j’étais persuadé que la vérité de cette création requérait de mettre à côté d’Amanda, une autre femme, cantatrice celle-là. À l’affirmation – “Je suis Carmen”, de la première, l’autre répondrait – “Mais non, Carmen, c’est moi !” Je rêvais de cette surprise qu’elles auraient toutes les deux, l’une venant de la fureur anarchique de la piste, l’autre du monde feutré et mesuré de la musique classique, à découvrir cette identification commune, à leur gémellité inattendue. Pour finir et tout bêtement, 3) ce n’était pas ce spectacle que j’étais venu créer.

J’ai donc 3) commencé par monter avec Raoul Lay, le directeur artistique de l’Ensemble Télémaque, Carmen, opéra déplacé, l’œuvre originelle de Bizet réécrite pour 4 artistes lyriques, 6 musiciens et 40 personnes habitant tout près de l’endroit où elle se joue. 2) J’y ai par la même occasion trouvé Sophie, la pièce manquante de mon premier essai et 1) j’ai attendu Amanda.

Voilà l’origine de ce projet singulier, dont le sujet l’est tout autant. Carmen, mythe trompeur...

Car voilà, Carmen n’est pas une histoire d’amour. Si c’en était une, ce serait ce fait divers dont la banalité est déjà en soi tragique : un homme aime une femme qui ne l’aime plus, alors il la tue. Une histoire ordinaire en quelque sorte, juste un samedi soir sur la terre, comme dirait l’autre, et qui ne fait jamais la une. La mort de Carmen, on la découvre par hasard au café en lisant son journal, à la page des chiens écrasés.

C’est en cela que même si Carmen peut parler d’amour autant qu’elle veut, c’est une autre histoire qu’elle raconte. Nous n’avons plus le droit de nous tromper aujourd’hui, dire je t’aime avec un couteau à la main est un subterfuge rhétorique pour passer sous silence le vrai sujet : la domination.

D’ailleurs, si sans minimiser cette question de la domination de genre, on prend le temps de désexualiser Carmen, le vrai mystère (et pas le pseudo mystère de la femme fatale, construction mentale toute masculine) le vrai mystère, donc, saute aux yeux : pourquoi, au dernier acte, fait-elle face? Il lui suffirait de dénoncer José, ou seulement de rentrer dans l’arène avec les autres et se mettre à l’abri... Elle ne le fait pas.

Elle ne veut pas être moins forte que José. Elle refuse de lâcher le moindre pouce de terrain.

Elle ne se retire pas.

C’est la dialectique du maître et de l’esclave selon Hegel. (J’ai conscience en écrivant ces lignes depuis l’île de la Réunion où je vis désormais que cette distinction hégélienne prend ici, terre mutilée par l’esclavage, un sens insupportable. Précisons donc qu’il ne s’agit pas d’une terminologie historique, mais d’une distinction conceptuelle.) Pour Hegel donc, “le maître” n’est pas maître parce qu’il est plus fort que l’esclave, mais parce qu’il n’accepte pas de vivre à n’importe quel prix. “L’esclave” de son côté veut vivre quoi qu’il en coûte... Pour Hegel le seul vrai maître n’est pas celui qui domine l’autre, mais celui qui est capable de dire non.

Carmen a le même problème. La liberté est le signe de son pouvoir, elle refuse d’être moins. Fuir devant José pour rester en vie, ce serait être moins que lui. En restant, elle l’oblige à la tuer et ce faisant, elle le condamne autant qu’il la condamne.

Carmen n’est pas une histoire d’amour, c’est l’autre inépuisable histoire, celle du pouvoir et de la liberté. Inépuisable plus que profonde, d’ailleurs, mais c’est peut-être la qualité des mythes, qui ne nous donnent pas à penser, mais à réfléchir. À nous y réfléchir.

Les mythes sont des mythes parce que ce sont des miroirs.

Carmen nous fait nous poser chacun pour soi la question terrible : jusqu’où suis-je prêt·e à aller pour défendre ma liberté ? C’est une question simple, mais inépuisable parce que sans réponse. Tout le monde peut la comprendre et tout le monde se la pose à plusieurs moments de sa vie, des fois sans même l’avoir formulée.

À quel endroit de nous s’étire la ligne de partage entre l’aversion pour les chaînes et l’aspiration à la tranquillité ?

Carmen est ce mythe parce que c’est un puits sans fond : est-ce si formidable que ça d’être libre ? Est-ce que ce n’est pas aussi une petite malédiction ? Tous ces choix à faire, tous ces bonheurs qui cessent aussitôt d’en être parce qu’ils nous sont imposés... Quel frein, quelle nourriture donner à mon intransigeance ?

Non vraiment, Carmen n’est pas une histoire d’amour, c’est l’histoire du courage, des courages... Pas l’histoire de nos moments de gloire, non, le contraire, l’histoire d’une défaite, de nos défaites, quand on a la force, l’élégance, le panache de perdre en beauté.

Carmen, c’est la chèvre de Monsieur Seguin.
Gilles Cailleau, 27 novembre 2021

Lire la suite

Le Siècle de Marcel Conche (ouvrage collectif)

27 Septembre 2021 , Rédigé par grossel Publié dans #cahiers de l'égaré, #philosophie, #pour toujours, #écriture

couverture extérieure, photographie de Sylvette Pierre, prise le jour des 99 ans de Marcel Conche / couverture intérieure, vignette de Marie Morel
couverture extérieure, photographie de Sylvette Pierre, prise le jour des 99 ans de Marcel Conche / couverture intérieure, vignette de Marie Morel

couverture extérieure, photographie de Sylvette Pierre, prise le jour des 99 ans de Marcel Conche / couverture intérieure, vignette de Marie Morel

Le Siècle de Marcel Conche
ouvrage collectif en hommage au philosophe et à l’homme Marcel Conche, l’année de son centenaire
222 pages, format 14 X 22
ISBN 978-2-35502-127-5
PVP 18 €
disponible dès le 27 septembre en librairies ou plateformes de ventes en ligne
via Soleils Diffusion, 3 rue Jean Dollfus, 75018 Paris  0145488462
ou directement auprès de l'éditeur par chèque de 18 € (frais de port offerts) à l'ordre des Cahiers de l'Égaré, 669 route du colombier, 83200 Le Revest

 

 

Marcel Conche a dit à ses convives le 27 mars 2019, pour ses 97 ans : je ne sais qu’écrire.

Cette discipline de la page quotidienne écrite le matin, à la main, presque à l’aveugle, au senti du tracé est sans doute ce qui continue à donner du goût et du sens à sa vie. La dictée du texte au téléphone est le deuxième temps de sa démarche. Maryse Chan est son interlocutrice à huit cents kilomètres de là. Elle a la lourde responsabilité de la mise en forme et en page de ce que lui dicte Marcel. Puis vient le temps de l’édition, tous les six mois, aux équinoxes (printemps, automne), livres rassemblant ses chroniques et essais, des souvenirs, des rêves, des désirs, des bilans. Marcel comme Montaigne peint le passage.

Pour Le siècle de Marcel Conche, écrit à son insu, 42 personnes et personnalités ont été sollicitées. 27 ont participé qui n’ont découvert la totalité du livre qu’à sa parution.

Chers lecteurs, vous voici, vous aussi, associés à la découverte d’un journal étrange déclinant des amitiés singulières, uniques avec le philosophe qui nous invite sans concessions ni compromis au plus grand respect de tout ce que la Nature crée.

Jean-Claude Grosse, éditeur des Cahiers de l’Égaré 


 

 

 

Table des matières
 
p. 5       Jean-Claude Grosse                  Avant-propos de l’éditeur
p. 9       François Hollande                     Préface
p. 13     Daniel Aranjo                           Marcel Conche écrivain
p. 17     Aïdée Bernard                          Nature sauvage
p. 23     Emilie Borel                             Les Cent ans de Marcel Conche
p. 31     Alain Cadéo                             Aux contrebandiers de l’inutile
p. 39     Gilles Cailleau                          Cher monsieur Conche
p. 47     François Carrassan                   Un génie rural
p. 57     Jean-Philippe Catonné              Penser la nature et l’homme
p. 64     Maryse Chan                            Une improbable amitié
p. 69     André Comte-Sponville             Lettre à Marcel Conche pour son centième anniversaire
p. 79     Marie-Martine Conche               Il fut d’abord « Monsieur », ensuite « père » 
p. 83     Sébastien Conche                    Cher grand-papa
p. 89     Françoise Dastur                      Cette réflexion sur l’amour, la nature et la beauté, vus d’Orient
p. 95     Christian Girier                         Journal d’un film (extraits)
p. 101   Edgar Gunzig                           Rencontre de deux ignorants
p. 111    Lucile Laveggi                          Cinquante années d’amitié
p. 115    Danielle Marty                          La caresse
p. 117    Marie Morel                              Je t’aime mon bel arbre !
p. 119    Germain Nouveau                     Les baisers
p. 125    Raymonde Paneels                   How to live ?
p. 131    Sylvette Pierre                         Plus de cinquante ans avec Marcel Conche
p. 137    Yvon Quiniou                            Hommage au philosophe Marcel Conche
p. 141    Petr’Antò Scolca                        Marceddu Concia, u ritornu ch’hè un si dice
p. 147    Philip Segura                            Ensembles et intersections
p. 151    Vita Nova                                 Le désir du baiser
p. 157    Marc Wetzel                             En relisant Parcours
p. 169    Serena Talamoni et Jean-Guy Talamoni      Entre philia et politeia
p. 179    La beauté et sa signification, conférence inédite de Marcel Conche
 
 
illustrations intérieures Restanco oeuvre de papier végétal réalisée par Aïdée Bernard Le chat dans les nuages / Le volcan / sculptures de Clémentine Bal La robe peau réalisée en fibres végétales par Aïdée Bernard
illustrations intérieures Restanco oeuvre de papier végétal réalisée par Aïdée Bernard Le chat dans les nuages / Le volcan / sculptures de Clémentine Bal La robe peau réalisée en fibres végétales par Aïdée Bernard
illustrations intérieures Restanco oeuvre de papier végétal réalisée par Aïdée Bernard Le chat dans les nuages / Le volcan / sculptures de Clémentine Bal La robe peau réalisée en fibres végétales par Aïdée Bernard
illustrations intérieures Restanco oeuvre de papier végétal réalisée par Aïdée Bernard Le chat dans les nuages / Le volcan / sculptures de Clémentine Bal La robe peau réalisée en fibres végétales par Aïdée Bernard
illustrations intérieures Restanco oeuvre de papier végétal réalisée par Aïdée Bernard Le chat dans les nuages / Le volcan / sculptures de Clémentine Bal La robe peau réalisée en fibres végétales par Aïdée Bernard

illustrations intérieures Restanco oeuvre de papier végétal réalisée par Aïdée Bernard Le chat dans les nuages / Le volcan / sculptures de Clémentine Bal La robe peau réalisée en fibres végétales par Aïdée Bernard

 

 

extrait choisi par l’éditeur

La première fois que j’ai vu Marcel Conche, c’était en 1965, j’étais en propédeutique à l’université de Lille, à attendre un premier cours de philosophie. J’ai tout de suite compris qu’il n’était pas un professeur comme les autres, mais ne me doutais pas que cette rencontre allait changer ma vie : il est arrivé dans une salle tellement bondée qu’il ne pouvait accéder à son bureau, il a grimpé tranquillement sur une chaise pour marcher sur les tables jusqu’à sa chaire, comme si c’était tout à fait naturel, et sous les applaudissements des étudiants sidérés de voir un professeur de faculté pratiquer pareil exercice, il s’est installé, après avoir accroché son grand parapluie noir au bureau, et, content de son effet, a commencé son cours avec le petit sourire amusé qu’il a toujours même maintenant quand il surprend son monde. L’institut de Philo de Lille, à l’époque, ne manquait pas de philosophes de renom, Eric Weil entre autres, mais les cours de Marcel avaient cette allégresse, cette originalité, cette force personnelle de réflexion qui attiraient nombre d’étudiants. D’ailleurs, plutôt qu’à un cours nous assistions au développement d’une pensée personnelle vivante, menée avec une telle rigueur et une telle vigueur qu’elle en était fascinante. (Sylvette Pierre)

 

 

note annexe de l'éditeur:

j'avais sollicité 42 personnes et personnalités; 27 ont participé; je n'ai pas à évoquer les personnes et personnalités qui n'ont pas participé

j'en évoquerai une cependant : Roland Jaccard sollicité par courrier d'abord aux PUF, ensuite à son adresse parisienne; c'était en mai 2021;

Roland Jaccard, l'éditeur d'un nombre important de livres de Marcel Conche, 17, dans la collection Perspectives critiques, s'est suicidé le 20 septembre 2021, à deux jours de ses 80 ans, un jour avant la sortie de l'ouvrage collectif en hommage à Marcel Conche

 

 

Dans son billet du vaurien (en langage des oiseaux = vaut rien) du 15 juin 2021, Roland Jaccard écrivait : Apprendre à mourir, me disait mon père, c’est apprendre tout au long de sa vie, à donner le minimum de soi en toute circonstance. La compassion, cette élasticité illimitée dans l’art de souffrir, que j’observais consterné et excédé chez ma mère, n’était pas dans l’esprit de mon père. C’était sa forme à lui de générosité. 

Par ailleurs, alors que ma mère jouait à merveille son rôle d’hystérique viennoise, il m’avait très jeune mis en garde : « Ne te laisse surtout pas impressionner : elles sont toutes folles. » Un père parlerait-il ainsi à son fils aujourd’hui ? Et d’ailleurs que reste-t-il de l’esprit du stoïcisme ? …

Pour mon père, l’individu n’était qu’une bulle éphémère, partie quasi insignifiante de l’écume qui surgit avant de s’effacer. Conscient de la nullité de son état et des souffrances et illusions que lui procure cette nullité, l’individu qui réfléchit cherchera l’extinction, le retour à la nuit informe de l’universel. Annihiler, c’est rendre à la vie sa logique. Un mauvais démiurge a voulu, au sens le plus fort du terme, le cosmos. Fatigué de cet enfantillage, il en voudra très probablement l’extinction. Mon père, en prenant les devants, a anticipé sur ce qui ne manquerait pas de se produire.

Lire la suite

L'âme et le corps / Marcel Conche

24 Septembre 2021 , Rédigé par grossel Publié dans #cahiers de l'égaré, #philosophie, #pour toujours, #écriture

le choix de cette vignette s'est imposé parce que elle montre la nature (des arbres) dans sa diversité, complexité; difficile de gloser sur une telle image d'abondance presque inextricable; et parce qu'elle illustre bien la formule d'Héraclite : la Nature (celle qui engendre, qui crée), aime à se cacher

le choix de cette vignette s'est imposé parce que elle montre la nature (des arbres) dans sa diversité, complexité; difficile de gloser sur une telle image d'abondance presque inextricable; et parce qu'elle illustre bien la formule d'Héraclite : la Nature (celle qui engendre, qui crée), aime à se cacher

L'âme et le corps

auteur Marcel Conche

format 14 X 22, 248 pages, 130 chapitres, PVP : 18 €

ISBN 978-2-35502-129-9

ce livre sera exclusivement vendu par l'éditeur contre un chèque de 18 € à l'ordre des Cahiers de l'Égaré, 669 route du Colombier, 83200 Le Revest (frais de port offerts)

 

 

 

La notion d’âme n’est donc pas religieuse. L’âme ne survit pas à la mort du corps. Quel est son rôle ? L’âme fait que le corps soit le corps d’une personne. L’âme de Pierre anime le corps de Pierre, elle fait que le corps de Pierre n’est pas le corps de Paul. À la mort de Pierre, le corps de Pierre est privé de son âme. Le cadavre de Pierre est sans âme, contrairement à l’opinion des chrétiens pour qui l’âme, étant immortelle, survit à notre mort. (...)

Quand mon corps mourra, mon âme aussi sera morte, mon cadavre pourra être mis avec le fumier des vaches et des cochons pour faire du fumier. Cela est conforme à l’opinion d’Héraclite totalement irréligieuse. J’ai aimé Marie-Thérèse, il n’y avait aucun sens à aimer et honorer son cadavre qui était sans âme selon l’incroyant que je suis, mais Marie-Thérèse était chrétienne, son cadavre du point de vue chrétien n’était pas que terre et eau, il y avait une âme immortelle. Ma façon de voir les choses résulte de ma position d’incroyant. L’incroyance comme la croyance est sans preuve, la croyance est pourtant certaine pour celui qui croit, l’incroyance est certaine pour celui qui ne croit pas. Il y a donc certitude du côté du croyant et de l’incroyant, mais certitude n’est pas preuve, dans les deux cas

il s’agit d’une certitude subjective.

Lire la suite
1 2 > >>