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Fête du Livre Hyères 2024
Petit Garçon dans la tourmente - Présentation du roman
Suite de mes histoires romancées dont le personnage principal reste l'Aubrac. Ses paysages rudes et subtils, secrets et généreux. Un pays de faits d'hiver où il fait néanmoins bon se promener ...
l'ami Jacques Larrue, venu d'Aubrac avec son Petit garçon dans la tourmente (avant, il y a eu Petite fille dans la tourmente) sera présent à Hyères; lui rendre visite est souhaitable
Camus au Carré des mots 15 février 2024
Signature-débat
à la Librairie Le Carré des mots
30 Rue Henri Seillon, 83000 Toulon
le jeudi 15 février 2024 à partir de 18 H
Rencontre-débat avec José Lenzini
Ancien journaliste, auteur d'une vingtaine d'ouvrages dont cinq consacrés à Camus, José Lenzini s'attache avec ce sixième opus à expliquer la montée des terrorismes de "Poutine aux djihadistes"
En présence de son éditeur, Jean-Claude Grosse pour Les Cahiers de l'Égaré
("Albert Camus et la prémonition des terrorismes des djihadistes à Poutine... et tant d'autres" édition Les Cahiers de l'Égaré - 15€)
sur Albert Camus et la prémonition des terrorismes / Jacques Larrue - Les Cahiers de l'Égaré
Signature-débat à la Librairie Le Carré des mots 30 Rue Henri Seillon, 83000 Toulon le vendredi 16 février 2024 à partir de 18 H T'as l'bonjour d'Albert ! Albert Camus et la prémonition des ...
Albert Camus et les prémonitions du terrorisme / José Lenzini - Les Cahiers de l'Égaré
palette livrée ce 27 octobre à 11 H 15 Albert Camus et les prémonitions du terrorisme des djihadistes à Poutine...et tant d'autres José Lenzini illustration de couverture Ernest Pignon-Ernest ...
Si Noailles m'était contée / François Carrassan
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- 製本 Paperback:紙装版/ペーパーバック版
- 商品コード 9782355021442
Mettons que Schopenhauer a vu juste et que la vie humaine oscille, comme un pendule, entre la souffrance et l'ennui. La souffrance du manque à satisfaire. l'ennui qui survient une fois besoin satisfait. Un mouvement perpétuel t sans raison. Mais, si l'on est trop riche pour souffrir du besoin, on dira alors que le pendule s'arrête sur l'ennui. C'est le cas de Charles et Marie Laure de Noailles, tout juste mariés en 1923. qui vont donc s'appliquer à tuer l'ennui à l'altitude de la fortune dont chacun a hérité. Pour vivre une vie qui soit summum à vivre. C'est le combat de la classe riche, disait Schopenhauer, incessant et souvent désespéré. La construction d'une maison moderne à Hyères, aujourd'hui appelée Villa Noailles, s'inscrivait dans cette logique. J'aurai essayé de montrer ici ce qu'elle est vite devenue, prise dans les filets du temps qui tout décompose, jusqu'à son naufrage cinquante ans plus tard. Et jusqu'à offrir en 2023 un singulier paradoxe, celui d'une maison vendue toute splendeur perdue, devenue un bien public, restaurée avec le seul argent public et réutilisée pour y célébrer les propriétaires qui Pont abandonnée. Amusant, non ?
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couverture / Photographie de couverture : Bernard Plossu, Villa Noailles / Restauration, in L’Europe du Sud Contemporaine, Images En Manœuvres Éditions, Marseille, 2000 / article paru dans Var-Matin, le 11 décembre 2023
François Carrassan
SI NOAILLES M’ÉTAIT CONTÉE
Retour au réel
ISBN 978-2-35502-144-2
182 pages, PVP 15 €
signature le 23 décembre 2023 de 10 H 30 à 12 H 30 à la librairie Charlemagne, avenue des Iles d'Or, à Hyères
signature à l'espace culturel Olbia en janvier 2024
signatures non encore déterminées à Toulon
présence à la 10° fête du livre de Hyères, les 4 et 5 mai 2024
bien que présenté avant fin juin (date limite) pour la fête départementale du Livre du Var des 17-18 et 19 novembre 2023 à Toulon, l'essai n'a pas été retenu (ni l'éditeur) pour cette manifestation par la directrice Christine Puech des Belles Pages et aucune explication n'a été fournie par le président du CD 83, Jean-Louis Masson, auquel j'ai adressé un courrier JCG
Ce 2 novembre 2023
Jean-Claude Grosse
directeur des Cahiers de l’Égaré
669 route du Colombier
83200 Le Revest
siret 38145646600030
À
Monsieur le président du Conseil départemental du Var,
Objet : participation à la FDLDU VAR 2023
Monsieur le Président,
Voici le mail que je viens d’adresser à Madame Christine Puech de l’Agence culturelle Les Belles Pages :
ce 2/11/2023 à 17 H 23
Madame la directrice de l'agence culturelle Les Belles Pages,
Les saints et les morts ont été honorés hier.
Aujourd’hui, retour à la vie et aux vivants.
L’encore vivant que je suis, de 83 ans depuis une semaine, vient de voir le programme de la FDL du Var 2023.
Absence totale des 9 auteurs que j’ai proposés par mail le 17 mai, confirmés le 29 juin.
(date limite d'inscription, fin juin 2023) :
- José Lenzini avec un essai annoncé sur Camus et le terrorisme aujourd’hui, et avec sa biographie sur Germain Nouveau
- Alain Cadéo avec Arsenic et Eczéma, et M.
- Philippe Chuyen avec l’adaptation théâtrale du Prix d’un Goncourt de Jean Carrière (spectacle qui a fait une tournée départementale dans les collèges du Var et qui sera présent au festival d’Avignon 2023)
- Jean-Loup Fontaine (prix Max-Pol Fouchet 1994) avec Oeuvres poétiques (2 tomes), paru ce 16 mai 2023
- Claire Salin avec Oreilles d'orme
- Isabelle Forno avec Concertina et l’oeuvre poétique posthume de son père, le docteur Lucien Forno
- François Carrassan avec un essai annoncé sur le centenaire de la Villa Noailles, photos inédites de Bernard Plossu
- moi-même avec Et ton livre d’éternité ? Et un livre annoncé Brics à bracs
- Marcel Conche, décédé en 2022 à 100 ans, dont j’ai édité les deux derniers livres et le livre pluriel Le siècle de Marcel Conche.
L’éditeur que je suis s’étonne
de votre absence d’accusé de réception à ses deux mails
et de l’absence de justifications quant à votre choix d'ignorer les 9 auteurs publiés par Les Cahiers de l’Égaré dont j’assure la direction depuis 35 ans.
Je vais donc adresser un courrier-lettre ouverte à Jean-Louis Masson (président du CD 83) dans la mesure où votre agence culturelle relève des marchés publics, de l’argent public et donc d’un devoir de transparence.
Je ne vais pas manquer de faire la publicité qui convient, via les réseaux sociaux, à cette comédie.
Avec l’expression de mon absence de sentiments.
JCG
Directeur des Cahiers de l’Égaré
Monsieur le Président, je vous laisse juge de cette situation ubuesque ou kafkaïenne, au choix.
En espérant qu’elle ne se répètera pas l’an prochain.
Veuillez croire, Monsieur le Président, à l’expression d’un certain rire, propre de l’homme.
JC Grosse
Prise dans les filets du temps, la Villa Noailles a connu trois époques dans le cours desquelles elle a d’abord été une propriété privée (1923-1973), puis une propriété de la commune d’Hyères (1973-2003) et enfin une propriété de la Communauté d’Agglomération Toulon Provence Méditerranée, à présent Métropole, (2003-2023).
En 2023, on peut noter en passant que cette histoire a commencé il y a cent ans avec le projet de construire une maison de vacances sur un terrain situé à Hyères. Il en reste une trace dans une lettre du 25 juin 1923 adressée par Charles de Noailles à Mallet-Stevens : le premier échange connu entre le propriétaire et l’architecte, tel qu’on le trouve rapporté dans une monographie que Cécile Briolle a consacrée au sujet en 19901.
Mais, pour le reste, aucune continuité dans cette histoire qui justifierait d’allumer des bougies. À commencer par le nom de la propriété qui s’est toujours appelée «Château Saint‐Bernard» jusqu’à ce que celle-ci soit vendue, 50 ans plus tard, à la ville d’Hyères en 1973. De même, l’existence physique du «Château Saint‐Bernard» paraîtra brève au regard de l’état de son abandon au moment de la vente. Une brièveté que les remparts millénaires du XIe siècle, au cœur desquels il fut construit, rendent d’autant plus sensible, réduite à un petit cinquantenaire de 1923 à 1973.
Car c’est la ville d’Hyères, une fois propriétaire, qui donna le nom de «Villa Noailles» au «Château Saint‐Bernard». Sans formalités et pour d’évidentes raisons de communication. Le prestige attaché à ce nom pouvait en effet impressionner les ignorants en jouant (déjà) avec le côté «happy few» de ses figures, d’autant plus que l’acquisition avait eu lieu sans qu’on sache ce qu’on en ferait et que cela allait durer jusqu’à ce que la ville décide, vingt ans plus tard, de restaurer la Villa menaçant ruine. Un vaste chantier de restauration aura ainsi fini par se tenir, porté et financé par la Ville avec le soutien de l’État, de la Région et du Département. Sa réalisation sera inaugurée en 2003, trente ans après la vente. C’est le deuxième temps de l’histoire de la Villa Noailles. Dans le domaine public communal.
Après quoi, selon la bureaucratie du moment, la ville d’Hyères ayant été intégrée en 2002 à la nouvelle Communauté d’Agglomération TPM, la Villa Noailles qu’elle venait de restaurer fut transférée à cette dernière en 2003.
Troisième époque ainsi commencée il y a 20 ans et au cours de laquelle le projet culturel initial fut réorienté et curieusement axé sur la célébration naïve du mécénat des Noailles dans la maison même qu’ils avaient abandonnée et vendue et que seul l’argent public avait permis de sauver de la ruine.
Un paradoxe révélateur de la tendance idolâtre de la Villa d’aujourd’hui et de son parti pris d’une culture « people ». À partir de quoi se comprend aujourd’hui ce désir de fêter un centenaire fictif pour donner corps au fantasme de ses utilisateurs. Chose qui, jusqu’à présent, n’a pas ému le moins du monde les officiels de la culture. Faut-il s’en inquiéter ?
Table des matières
Avant-propos................................................................. V
Prélude
Retour au réel.................................................................9
Variation 1
Du fond d’un naufrage..................................................19
variation 2
Une petite maison dans le midi .....................................41
Variation 3
L’Âge d’or..................................................................... 73
Variation 4
Igor Markevitch ............................................................83
Variation 5
Óscar Domínguez ........................................................ 95
Variation 6
Être et avoir été ..........................................................107
Variation 7
L’art est mort ............................................................. 117
Variation 8
Restauration ...............................................................123
Variation 9
Un fantasme mondain ................................................. 145
Variation 10
Un centenaire fictif.......................................................153
En résumé .................................................................165
jusqu'au 19 novembre 2023, une expo labellisée d'intérêt national / Considéré comme l’un des plus grands photographes du XXe siècle, Man Ray appartient au mouvement dada. Il fréquente le milieu surréaliste et entretient une relation amoureuse avec Kiki de Montparnasse. Il a inventé avec Lee Miller le procédé de la solarisation. Emmanuel Radnitsky (dit Man Ray) naît le 27 août 1890 à Philadelphie et commence des études d’architecture avant de se tourner vers l’Art. Très vite, il fréquente les milieux avant-gardistes et dadaïstes. Il rencontre Marcel Duchamp, avec lequel il se lie d’amitié. Ses premières oeuvres varient de la peinture (fauvisme et cubisme) à la photographie. Avide de nouveauté et d’originalité, il réalise ses Aérographes (peinture au pistolet, 1917)...
Exposition Man Ray à La Banque Hyères,
jusqu'au 19 novembre 2023
Considéré comme l’un des plus grands photographes du XXe siècle, Man Ray appartient au mouvement dada.
Il fréquente le milieu surréaliste et entretient une relation amoureuse avec Kiki de Montparnasse. Il a inventé avec Lee Miller le procédé de la solarisation.
Emmanuel Radnitsky (dit Man Ray) naît le 27 août 1890 à Philadelphie et commence des études d’architecture avant de se tourner vers l’Art. Très vite, il fréquente les milieux avant-gardistes et dadaïstes. Il rencontre Marcel Duchamp, avec lequel il se lie d’amitié.
Ses premières oeuvres varient de la peinture (fauvisme et cubisme) à la photographie. Avide de nouveauté et d’originalité, il réalise ses Aérographes (peinture au pistolet, 1917).
En 1921, il s’installe à Paris, participe au mouvement Dada en compagnie de Duchamp et présente ses premiers « readymade ». Dès 1922, il utilise sa technique du rayogramme (silhouettes abstraites d’objet) puis intègre le mouvement surréaliste et réalise plusieurs courts-métrages (l’Étoile de mer, 1928). Parallèlement, il poursuit ses activités photographiques (le Violon d’Ingres, 1924) et s’adonne aussi bien à la peinture qu’à des activités de collage et d’assemblage. Man Ray décède le 18 novembre 1976 à Paris. Il demeure l’un des artistes les plus importants de l’avant-garde américaine.
Ce grand bâtiment blanc, sur les hauteurs d'Hyères, a 100 ans. L'architecte Robert Mallet-Stevens l'a construit pour un couple hors du commun : Charles...
https://www.facebook.com/tv5mondeofficiel/videos/245250558531639/
vu plus de 166000 fois depuis le 28 octobre 2023 avec ouf ! un commentaire non dupe, celui de Stephane Boudin-Lestienne "Incroyable de réussir à truffer toutes ces erreurs dans cinq minutes de film. Comme s’il n’y avait pas qq ouvrage de référence dans lequel vérifier ses dires", Alexandre Mare et Stéphane Boudin-Lestienne, présentent : "Charles et Marie-Laure de Noailles, Mécènes du XXe siècle" Coédition Bernard Chauveau Édition & Villa Noailles de Hyères
Audio | Charles et Marie-Laure de Noailles : Mécènes du XXe siècle
Charles et Marie-Laure de Noailles : Mécènes du XXe siècle. Charles et Marie-Laure de Noailles, de 1923 à 1973, ont acquis ou commandé des œuvres d'art issues de toutes disciplines: art, cin...
Charles et Marie-Laure de Noailles, de 1923 à 1973, ont acquis ou commandé des œuvres d’art issues de toutes disciplines: art, cinéma, musique ou encore littérature. Toutes leurs vies, quitte à choquer ou à être critiqué, ils furent en éveil face aux enjeux plastiques et intellectuels de leurs temps, les ont stimulés et soutenus. Leur histoire — ce qu’on pourrait nommer un héritage — continue, plus que jamais, à nous interroger sur le rôle du mécène face aux artistes et à la société. ___ Intervenants : Stéphane Boudin-Lestienne, Alexandre Mare
Marie-Laure de Noailles (1902-1970) : une vie moderne
40 ans après la levée de la censure du film de Buñuel "L'Âge d'Or", retour sur le parcours de celle qui l'avait financé, Marie-Laure de Noailles, dont le mécénat délirant fut la matrice de ...
06 Les Ombres de la Villa HD (Villa Noailles à Hyères 83400)
LES OMBRES DE LA VILLA C'est une villa mystérieuse et fascinante accrochée sur les hauteurs de Hyères (Var) dans un site idyllique. Des personnages illustres ont fréquenté ces lieux hors du co...
Laurence Benaïm a 38 ans. Journaliste, elle dirige les pages consacrées à la mode au journal Le Monde. Elle est l'auteur chez Grasset d'une biographie d'Yves Saint Laurent (1993).
Son prénom est plus célèbre que son nom pourtant illustre : Marie-Laure. Née en 1902 dans une famille au croisement de l'aristocratie (les Chevigné) et du judaïsme ( les Bishoffsheim), elle est à sa mort en 1970 la dernière représentante d'un monde auquel elle n'a jamais appartenu. Enfant, elle a déchiré les lettres de Proust à sa grand-mère, Laure de Chevigné, modèle d'Oriane de Guermantes. Elle a grandi dans une maison que fréquentèrent Anatole France, Mistral, Bakst, ou Francis de Croisset, " Bel-ami " qui devient son beau-père. Adolescente, cette jeune femme qui fut élevée en solitaire connaît le tourbillon du monde, " Lolita de Cocteau ", elle s'étourdit dans les années folles. Mariée à Charles de Noailles, le couple concilie l'argent et le goût, mécène de l'âge d'or du surréalisme, demandant à Mallet-Stevens de leur construire à Hyères une maison cubiste, à Jean-Michel Frank de " démeubler " leur salon de la place des Etats-Unis, offrant à Bunuel de tourner L'Age d'or, dont la projection entraîne l'un des plus vifs scandales esthétiques des années trente. Une provocatrice ? Une anticonformiste ? En 1936, elle soutient les républicains espagnols et en 1968 elle se rend sur les barricades en Rolls-Royce. Son plus grand talent ? Sentir l'époque. Il y a un ton Marie-Laure. Il y a un goût Marie-Laure : placer sur une cheminée à la fois des ivoires esquimaux, des vases étrusques et un réveil Fabergé. " Tortionnaire adorée ", intelligence " feu follet ", choquant le Faubourg Saint-Germain, cette éternelle étrangère se métamorphose, à la fin de sa vie, en Mère Ubu enjuponnée de gros tweed. La décadence de l'aristocratie, la scène avant-gardiste, l'ascension de la " café-society ", le gratin cosmopolite.
Avec une virtuosité d'écriture, brassant tout le paysage littéraire et artistique, de Cocteau à Crevel, de Poulenc à Dali, Laurence Benaïm a écrit le destin d'une iconoclaste, fâchée avec sa naissance.
sur Albert Camus et la prémonition des terrorismes / Jacques Larrue
Signature-débat
à la Librairie Le Carré des mots
30 Rue Henri Seillon, 83000 Toulon
le jeudi 15 février 2024 à partir de 18 H
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La question Camus - En attendant Nadeau
Dans Oublier Camus, Olivier Gloag révèle les aspects moins glorieux du célèbre écrivain français.
https://www.en-attendant-nadeau.fr/2023/12/26/la-question-camus/
Albert Camus et les prémonitions du terrorisme / José Lenzini
«Un jour vient où l’idéologie se heurte à la psychologie. Il n’y a plus alors de pouvoir légitime. La loi évolue donc jusqu’ à se confondre avec le législateur et un nouveau bon plaisir. Où se tourner alors? La voici déboussolée ; perdant de sa précision, elle devient de plus en plus imprécise jusqu’ à faire crime de tout. La loi règne toujours, mais elle n’a plus de bornes fixes. Saint-Just avait prévu cette tyrannie au nom du peuple silencieux. Le crime adroit s’érigerait en une sorte de religion et les fripons seraient dans l’arche sacrée. »
«Les terroristes veulent en réalité créer une Église d’où jaillira un jour le nouveau dieu. Mais est-ce là tout? Si leur entrée volontaire dans la culpabilité et la mort n’avait rien fait surgir d’autre que la promesse d’une valeur encore à venir, l’histoire d’aujourd’hui nous permettrait d’affirmer, pour le moment en tout cas, qu’ils sont morts en vain et n’ont pas cessé d’être des nihilistes. Une valeur à venir est d’ailleurs une contradiction dans les termes, puisqu’elle ne peut éclairer une action ni fournir un principe de choix aussi longtemps qu’elle ne prend pas forme. »
Albert Camus Extraits de L’Homme révolté
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José Lenzini, est né à Sétif en Algérie, un pays auquel il reste attaché. Ancien journaliste et enseignant à l’École de journalisme et de communication de Marseille, il est l’auteur d’une vingtaine d’ouvrages dont cinq consacrés à Camus, celui-ci étant le sixième. Il a déjà édité aux Éditions de l’Égaré une biographie du poète Germain Nouveau.
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" Oublier Camus, oublier Orwell " : récit d'un colloque incendiaire
Un séminaire d'anciens élèves de l'École normale supérieure (ENS) incite, pour des raisons idéologiques, à se débarrasser des deux grands auteurs. Farce potache ou démarche glaçante ?
Comme disait Camus... "la bêtise insiste toujours" José Lenzini
La question Camus - En attendant Nadeau
Dans Oublier Camus, Olivier Gloag révèle les aspects moins glorieux du célèbre écrivain français.
https://www.en-attendant-nadeau.fr/2023/12/26/la-question-camus/
Traces de confinement
couverture L’amandier (huile sur toile) – Michelle Lissillour Avril 2020 4e de couverture : Lande bretonne aux Ajoncs d’or – Ploumanach
Préface (extrait)
Un jour de mai 2022, lors d’une conférence, un interlocuteur termine son intervention par cette phrase :
« Ne laissez jamais à autrui le droit de raconter ce que VOUS avez vécu. écrivez-le, dites-le vous-même avec vos propres mots »
C’est alors que j’ai eu envie de collecter des témoignages de tous horizons (hommes, femmes, enfants, etc.) sur la période du confinement.
Comment cette expérience, inattendue, hors du commun, liberticide, violente, ou pas, a-t-elle été vécue, admise...
On sait déjà :
-
− Que les violences intrafamiliales contre les femmes et les enfants ont fortement augmenté.
-
− Que les bébés du confinement ont accusé des retards cognitifs, n’ayant que des visages masqués comme interlocuteurs.
-
− Que dans les EHPAD, la mise en isolement des personnes âgées a été mortelle (syndrome de glissement).
-
− Que les familles, exclues des derniers instants de leurs vieux en sont inconsolables. Que les jeunes ont été privés des liens très forts qui les lient habituellement à leur groupe d’amis, privés de câlins et de bisous, de joie et de rires.
-
− Que la relation au travail s’est énormément modifiée : désengagement et démotivation, essentiellement dans les métiers inutiles nés du progrès technologique (bull-shit jobs) et les conséquences en termes de lassitude des salariés en « quête de sens » dans leur travail ; refus d’entrer dans des métiers trop pénibles, trop mal payés, sans considération pour le salarié (personnel soignant, aide à la personne, restauration, bâtiment...). Il en est de même pour un nombre croissant d’étudiants qui refusent de s’engager dans des entreprises polluantes, non-éthiques... (cf. manifeste des étudiants d’agro le jour de la remise de leur diplôme de fin d’étude).
La distinction entre activités essentielles et non essentielles pour l’ouverture des commerces a acté que la culture, les bibliothèques, les librairies, les théâtres, les cinémas ne le sont pas. Tels des animaux, nourris, logés, nous n’avions pas à nous plaindre et n’avions rien à dire.
Les premiers de cordée ont gentiment laissé la place aux premiers de corvées : personnels soignants toutes spéciaités, chauffeurs poids lourds pour alimenter les grandes surfaces, caissier(e)s, services de ramassage des ordures, enseignants... et d’autres.
Le chiffre d’affaires d’Amazon a explosé, tandis que les artistes et techniciens du spectacle vivant étaient privés de leur travail, situation compensée par une année blanche sur le plan chômage, mais destructrice de l’élan de création, de la richesse du partage.
L’accès à la nature, forêts, plages, montagnes a été interdit.
Les petits commerces fermés, les grandes surfaces ouvertes !
Une heure pour aller faire ses courses alimentaires ou promener son chien, avec auto permission de circuler, horodatée
Les mairies ont été assaillies de messages de délation sur les sorties des uns et des autres (dixit le Maire de mon village).
Confinés dans le gras et le sucre des activités culinaires, beaucoup en sont sortis avec quelques kilos de plus.
L’activité mondiale à l’arrêt a redonné un peu d’air à la planète, et a laissé espérer à certains l’avènement d’un nou- veau monde. Las, ce fut une brève parenthèse...
Michelle Lissillour
Jean-Claude G. 82 ans - Le revest les eaux, Var
Le temps du confinement fut un temps de révélation de l’essence-ciel pour certaines et certains.
Le temps du confinement fut un temps de confinement pour tout un chacun du monde
dans la ronde arrêtée du monde
un temps imposé d’isolement par les pouvoirs du monde
mais pas sur la ronde du monde
une prison mondiale pour humains,
mais pas pour animaux, végétaux, minéraux
chacun chez soi, chacun pour soi
(à chacun de se situer entre les extrêmes de ces deux expressions pouvant comprendre tout le monde,
chacun dans sa singularité de situation, de confortable à insupportable, chacun dans sa spécificité d’être, d’altruiste à égoïste)
avec rares autorisations de sorties pour s’approvisionner, s’oxygéner
sans pénurie organisée sans chaos engendré
sans insurrections provoquées sans révoltes spontanées
un parmi huit milliards de prisonniers soumis volontaires
nourris, blanchis, chauffés, « protégés » du virus
né d’une soustraction CAC 40 - COP 21 = COVID 19
facteur d’évolution comme tout virus mutant de variant en variant contre lequel big pharma était en « guerre » totale
contre lui COVID 19 qui nous avait mis en grève générale
un parmi huit milliards
faisant ce qu’ils voulaient de leur temps d’isolement diversement vécu
faisant ce qu’il voulait de son temps de solitude aimée, oh oui, bien aimée !
même la route passant en dessous de chez lui avait été fermée pour deux ans
pas de travail contraint, de télétravail
pas de travaux forcés d’intérêt général
découvrant ainsi la liberté intérieure,
la fluidité de l’impermanence gommant la rigidité de toutes ses identités, découverte par bien des prisonniers avant lui
prisonniers dans des prisons d’états, dans leur propre prison ou celle d’une maladie, asile d’aliénés, sanatorium de tuberculeux
et qui ont soigné un peu le monde en souffrance parce que s’étant remis synchrones avec leurs rythmes internes et externes
(cœur, respir, cycles journaliers, saisonniers...)
découvrant sa liberté créatrice jusque-là potentielle, l’activant, en usant, faisant ainsi de lui non un homme parmi huit milliards d’humains
vivant au petit bonheur la chance au gré des circonstances, des influences mais un homme singulier, nécessaire
car seul à créer ce qu’il créait dans l’humilité et l’intimité, au secret
par un petit pas de côté, un petit glissando de travers, un petit rire sur lui - on n’en finit pas avec l’enflure du moi-je- moi-je -, une larme d’empathie pour le virus traqué dans les labos
ils furent quelques-uns à découvrir un autre usage du temps consistant à prendre le temps, à faire comme si le temps était éternel
plus de compétences à avoir, d’originalité à exhiber, de domination à exercer, plus de temps compté, émietté, mesuré
du temps prenant son temps
c’est ce que quelques-unes redécouvrirent
que le temps c’est le présent, que c’est un présent
car c’est depuis toujours, le temps des femmes, le temps de l’attention au présent,
au présent de l’enfant en demande,
au présent de la vieille en souffrance
découvrir que l’éternité est dans le moment présent
pas dans regrets et souvenirs du passé
dans projets et désirs de lendemains qui chantent et dansent
ce fut ce qui jaillit de la prison mondiale
il n’y a rien à ajouter, rien à retrancher au monde
il n’y a rien à juger, rien à séparer
le bon grain de l’ivraie, le bien du mal, le beau du laid, le doux du cruel
tout est déjà là, dans sa diversité, ses contrariétés, ses complémentarités
avec ses effets-miroirs l’autre détesté c’est moi,
l’autre aimé c’est moi
et si tu me détestes, c’est toi
et si tu m’aimes, c’est toi
tout est à cueillir, accueillir, recueillir tout est partageable, tout est à partager
depuis je chante sans forcer la voix,
léger comme murmure de filet d’eau,
danse avec l’absente dans mes bras ouverts, goûte à ma cuisine-maison,
déguste mes breuvages et infusions,
redécouvre pissenlits, roquettes, herbes sauvages, baies de myrte, olives, champignons de mon terrain non cultivé
ils et elles chantent; quelques-uns, quelques-unes; les autres continuent à s’affronter
ils et elles dansent ; quelques-uns, quelques-unes ; les autres continuent à s’entr’envier
les quelques-uns ne croient même pas utiles de garder traces écrites, dessinées, peintes de leurs bonheurs
ce sont des bonheurs minuscules de vies minuscules centrées sur l’essence-ciel
ils se regardent, s’enlacent, s’embrassent, se caressent ils se sentent regardés, enlacés, embrassés, caressés par tout ce qui existe, vit, meurt,
de la bactérie à la galaxie en expansion,
du virus au trou noir glouton
ils sont en lien, reliés
ils tissent la tapisserie mystique de la dame à la licorne
ils sont un point à l’endroit, un point à l’envers de la grande tapisserie cosmique
les fleurs séchées égrènent leurs graines
de nouvelles germinations engendreront de nouvelles floraisons
le temps du confinement en prison mondiale a été pour certaines et certains le temps de la libération de leur puissance créatrice,
génitrice de leur liberté intérieure, inaliénable.
9 avril 2022 hommage à Marcel Conche
La maison d'édition "Les Cahiers de l'Egaré" organise ce samedi 9 avril à la maison des Comoni à Revest-les-Eaux une soirée hommage consacrée au philosophe Marcel Conche. Jean-Claude Grosse ...
entretien de 12'
Le Revest les Eaux : Hommage au philosophe Marcel Conche
Maison des Comoni Le Revest Film, débat, témoignages, librairie, livres en délivrance Entrée libre le samedi 09 avril de 19 à 22 h À l'initiative de Jean-Claude Grosse, éditeur des Cahiers d...
https://www.tv83.info/2022/03/31/le-revest-les-eaux-hommage-au-philosophe-marcel-conche/
Cahier des futurs désirés
un mois d'intelligence collective : 19 août-19 septembre 2020 ont abouti à Corps Ça Vit au Cahier des Futurs Désirés, 48 pages au format 21 X 29,7
19 août 2020, lettre d’appel à la réunion du 27 août 2020
- 19 septembre 2020, réunion conclusive
217 habitants recensés, 105 votants aux municipales de mars 2020
40 participants aux réunions conflictuelles sur l’emplacement de l’antenne 4G, mercredi 29 juillet et lundi 3 août 2020
25 à la réunion d’harmonie et d’harmonisation du 27 août
8 à la réunion conclusive du 19 septembre =>
une radiographie de Corsavy aujourd’hui
pendant ce mois de pratique d’intelligence collective, un seul geste d’hostilité (l’enlèvement d’une affiche plastifiée sur un portail « privé » ai-je appris plus tard où étaient déjà affichés des documents) ; beaucoup de silence (quelques personnes sont venues à ma rencontre pour me parler ou me communiquer leurs propositions : Thierry, François, Elisabeth, Charlène, Jean, Rolande, Mireille, Roland, Antoine, Denise) ; des gens se sont excusés de ne pouvoir venir ; sur une liste de plus de 60 adresses mails, 3 à 4 retours à mes messages d’appels ou de compte-rendus => une radiographie de Corsavy aujourd’hui
8 personnes à la réunion conclusive = 8% des 105 votants = le % de créatifs culturels, de cellules imaginatives nécessaire pour que des changements s’opèrent, même minimes. Des graines ont été semées qui se développeront pendant que d’autres s’épuiseront avant terme.
C’est la Vie à Corps Ça Vit
Ce 2° Cahier après celui sur Qui est Antigone aujourd'hui ? est à l'impression. Disponible dès le 22 octobre.
ISBN 978-2-35502-121-3, format 21 X 29,7, 48 pages, PVP : 5 €
gravure de Michel Bories, artiste peintre, enfant du village, 1972, décédé à Cuba avec son neveu Cyril Grosse, autre enfant du village, écrivain, comédien, metteur en scène, le 19 septembre 2001
Ce 19 septembre 2020, de 19 à 21 H, deuxième réunion sur quels futurs désirables pour Corsavy, le jour du 19° anniversaire de la disparition de Cyril Grosse et Michel Bories, le neveu et l'oncle, tous deux artistes à se consumer. 19-19-19, insistance du 19, y compris dans la Covid 19. Leur âme participera de la créativité de la rencontre.
gravure de Michel Bories, artiste peintre, enfant du village, 1973, décédé à Cuba, le 19 septembre 2001
Ce 15 octobre vers 11 H, discussion avec le maire du Revest, informé de la démarche effectuée à Corsavy.
- c'est une démarche intéressante. Dommage que ça ne mobilise pas davantage
- dans l'état actuel des consciences, ça ne peut pas mobiliser beaucoup, ça mobilise au mieux les créatifs culturels, les cellules imaginatives
- ça a au moins eu le mérite de décrisper la situation provoquée par l'emplacement de la 4G ; avec la 5G, on va être confronté à un sacré problème ; comme les antennes font moins de 15 m, les fournisseurs n'auront pas besoin de demander une autorisation ; la seule façon que nous aurons de réagir sera d'empêcher le raccordement sur le réseau électrique; action en justice du fournisseur...
- quand tu penses que ça sera pour voir des films, des séries, du porno sur son smartphone
- oui et pour jouer; plus de vie sociale, le confinement permanent dans sa bulle