auteurs de theatre
Théâtre de la jeunesse #8
le prix d'un Goncourt / artscénicum
Jean Carrière, le prix Goncourt qui ne supportait pas d'être dans la lumière
Dans " Enquête sur un roman ", Patrick Cabanel livre une excellente analyse littéraire et historique de " l'Epervier de Maheux ", sacré en 1972, et plonge dans la psyché de cet auteur singulier.
Dans "le Palais d'été " , Serge Velay se souvient de l'auteur de "l'Epervier de Maheux " , disparu en 2005. C'est une très belle déclaration d'amitié.
https://bibliobs.nouvelobs.com/l-humeur-de-jerome-garcin/20160215.OBS4662/pour-jean-carriere.html
VIDÉO DE PRÉSENTATION DU SPECTACLE
Jean Carrière né le à Nîmes ( France) et mort dans la nuit du 7 au dans cette même ville, est un écrivain français. Son père Edmond Carrière a donné son nom à une rue de Nîmes. D'origin...
ce que ne dit pas cet article, c'est le blacklistage par la presse parisienne de cet auteur "régionaliste" après la parution remarquée du prix d'un Goncourt
Jean Carrière - Gard Info, l'e-magazine du Conseil départemental
Prix Goncourt 1972 pour L'Épervier de Maheux Jean Carrière est âgé de 44 ans lorsque le prix Goncourt est décerné à son œuvre. Il est alors le second Gardois à l'obtenir, après Marc Berna...
je note l'autre Goncourt de 1942 pour Pareils à des enfants, le Gardois Marc Bernard, grand romancier, aujourd'hui méconnu, dont j'ai lu 3 romans, la mort de la bien-aimée, au-delà de l'absence, tout est bien ainsi
Prix Goncourt Jean Carrière | INA
Reportage consacré à l'écrivain Jean Carrière auteur du roman "L'épervier de Maheux" lauréat du prix Goncourt.Le sujet commence par l'annonce du prix Goncourt 1972 par Armand Lanoux à Jean C...
https://www.ina.fr/ina-eclaire-actu/video/rbc9304281414/prix-goncourt-jean-carriere
Jean Carrière : le prix Goncourt | INA
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https://www.ina.fr/ina-eclaire-actu/video/rxf04027392/jean-carriere-le-prix-goncourt
Jean Carrière dans une école; on n'a rien inventé
la fabrique du livre selon Marcel Proust dans Le temps retrouvé / déjà des logiciels performants pour aider les écrivains, demain, les remplacer et ce ne sera paa grave du tout car tout a déjà été dit, informé, implié selon David Bohm, tout est dit, tout sera dit et chacun est donc une redite, une prédite, une récitation, une prédication... opter pour le silence qui contient rien donc tout / un romancier, académicien, ose et s'attend à tout de la part du prédateur, acheter tout le tirage et chez son pote, le mettre aux flammes; la parole ou l'écrit peut avoir du pouvoir dans un sens comme dans l'autre et simultanément
Jean Carrière à propos du prix Goncourt | INA
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https://www.ina.fr/ina-eclaire-actu/video/i19308698/jean-carriere-a-propos-du-prix-goncourt
3 fois sentiment d'être responsable : de la mort du père, de la maladie de sa femme (silence), de l'impuissance à écrire / très grande lucidité de Jean Carrière mais dans le cadre de la philosophie dominante du temps, la philosophie de l'absurde; aujourd'hui, on peut avoir d'autres visions, d'autres horizons
Jean Giono et la prison (Entretien avec Jean Carrière)
Extraits issus de " Jean Giono, du côté de Manosque " entretiens avec Jean Carrière (Les Grandes Heures Ina / Radio France - Sortie le 2015-06-22) (Entretiens radiophoniques enregistrés à Mano...
Jean Carrière a été secrétaire de Giono
Carrière, qui se dira victime du Goncourt, doit attendre de longues années avant de recommencer à publier des romans ; il bâtit alors, et depuis le Retour à Uzès de 1967, une œuvre remplie des hantises du paradis perdu et du temps meurtrier. Elle invite à voir dans l' Epervier de Maheux non pas un récit "rural" ou "régionaliste", mais un roman puissamment biblique et métaphysique, peut-être un des sommets de la littérature de l'absurde.
Dans les Cévennes ,l'historien Patrick Cabanel enquête sur L'Epervier de Maheux et Jean Carrière
A Barre des cévennes en Lozère et à l'occasion de l'ouvrage" Enquête sur un roman. L' Epervier de Maheux et Jean Carrière" les éditions le bousquet- la barthe présentent un entretien entre l...
un livre récent qui semble promettre
La lecture du roman " L'épervier de Maheux ", de Jean Carrière (prix Goncourt 1972), est une manière passionnante et différente de faire connaissance avec la can de l'Hospitalet et les vallées...
https://www.reveeveille.net/cevennevivante/lepervier-de-maheux/
un article régionaliste sur l'assez mauvaise réception de Jean Carrière par les cévenols; cela a été vrai aussi pour Michel Llory, auteur de L’expulsion ou Histoire du dernier berger de la Riuffer, éd. Stock, 1991 (roman). Vrai aussi de Pierre Hubac, auteur de Tistou les mains vides (1951) sur Le Revest
quand les gens du cru décrits trouvent le roman trop noir; deux exemples; peut-être vrai aussi de Giono, faut vérifier; et Pagnol ?
Léonard Marc Bernard, né le à Nîmes où il est mort le , est un écrivain français, lauréat du prix Interallié pour en 1934, du prix Goncourt en 1942 pour Pareils à des enfants , et du prix...
d'origine ardoise, Marc Bernard, prix Goncourt 1942 pour Pareils à des enfants, promoteur de la littérature dite prolétarienne
La mort de la bien-aimée/Au-delà de l'absence/Marc Bernard - Blog de Jean-Claude Grosse
La mort de la bien-aimée Au-delà de l'absence Marc Bernard L'imaginaire Gallimard http://marcbernardecrivain.blogspot.fr/ ...
magnifiques récits d'un auteur oublié, partisan de la littérature dite prolétarienne
Tout est bien ainsi / Marc Bernard - Blog de Jean-Claude Grosse
Tout est bien ainsi Marc Bernard Récit Gallimard, 1979 Après La mort de la bien-aimée (1972) et Au-delà de l'absence (1976), j'ai voulu lire le 3° récit écrit par Marc Bernard en lien avec l...
https://les4saisons.over-blog.com/article-tout-est-bien-ainsi-marc-bernard-116864725.html
d'une grande acuité et actualité quand on a fait un certain chemin de lucidité et d'humilité
Julien Gracq à propos du prix Goncourt | INA
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https://www.ina.fr/ina-eclaire-actu/video/i12303234/julien-gracq-a-propos-du-prix-goncourt
lire la littérature à l'estomac; et d'autres auteurs et essais genre La trahison des clercs...
Goncourt, le prix du refus : épisode 3/4 du podcast Les prix littéraires
Première diffusion du 31.10.2016 au 03.11.2016 Julien Gracq, que l'académie Goncourt sacre contre sa volonté en 1951 pour Le rivage des Syrtes, exprime haut et fort la position de l'écrivain en...
ChatGPT. Apprendre à chevaucher la bête : le défi de l'Intelligence Artificielle à l'école
Le 2 février 2023, un ministre de l'Éducation nationale met en garde la jeunesse française quant à l'utilisation d'une intelligence artificielle pour faire les devoirs. Il se dit " préoccupé ...
donc des loiciels aident les écrivains, de l'IA aide à rédiger des devoirs pour des élèves et étudiants maîtrisant mal syntaxe et orthographe; manque dans cet outillage, les logiciels triturant l'écriture d'un roman pour la rendre illisible sous forme de tweets de 280 caractères maxi
777 views, 15 likes, 4 loves, 1 comments, 31 shares, Facebook Watch Videos from Vincent Cespedes: ChatGPT : Donner de nous 4e épisode de l'entretien sur le révolution ChatGPT à l'ecole et dans n...
https://www.facebook.com/VincentCespedesPage/videos/701849048090804/
4 épisodes sur le chatGPT de Vincent Cespedes
sur la page de Jon Norris, un méditant
Il était une fois l'espace, il était une fois la vie
Que connaît-on de l'apparition de la vie sur Terre, chimiquement parlant ? A quand remonte l'idée d'une chimie organique prébiotique ? D'où est venue l'idée d'une panspermie ? En quoi l'expér...
les panspermies depuis Anaxagore (rajouter Anaximandre) et autres hypothèses
L'ADN peut être influencé et reprogrammé par des mots et des fréquences - rusty james news
Les dernières recherches scientifiques expliquent directement ou indirectement les phénomènes tels que la clairvoyance, l'intuition, les actes de guérison spontanée et à distance, l'autoguér...
http://rustyjames.canalblog.com/archives/2013/09/14/28013295.html
blog sur lequel on trouve l'article que j'ai reproduit à partir de la page de Thierry Zalic
point de vue de Michel Schwab sur l'article ADN reproduit par Thierry Zalic sur sa page, que j'avais moi-même archivé :
Au commencement était le Verbe
Voyons maintenant, en pratique, comment se déroule cette " constante conversation silencieuse entre le corps et le " monde-de-la-vie ", cette " danse de la coordination réglée par une chorégrap...
il faut dérouler l'article pour trouver le développement sur le rhéomode de David Bohm et s'apercevoir que des sociétés premières usent des verbes et non des noms dans leurs relations au monde; Cendrars avait remarqué cela dans son Anthologie nègre
L’HOLOMOUVEMENT SILENCIEUX SANS DIRECTION NI BUT
Pour quelles raisons le moment présent et le silence sont-ils importants? Parce que l’univers, dans sa totalité, doit être considéré comme l’unité organique d’un seul et même Vivant. Celui-ci est animé par un seul et même mouvement englobant et dominant tous les mouvements se déployant dans tous les niveaux d’énergies et toutes les dimensions. David Bohm le désigne par l’expression d’« Holomouvement ». L’Holomouvement est complètement différent de tous les mouvements que nous connaissons. Ceux-ci sont conditionnés par les coordonnées de temps, d’espace, de causalité. Ce sont des mouvements linéaires. L’Holomouvement est un mouvement de création, intemporel, a-causal, non-linéaire, sans direction. Il peut être considéré comme le battement de cœur du Grand Vivant, mais cette expression n’est pas adéquate parce qua le mot « battement » implique des coordonnées de temps et d’espace.
Ceci nous montre l’importance de l’invention d’un nouveau langage. Nous nous heurtons ici, uns fois de plus à une impossibilité parce que de toute évidence les langages qui nous sont accessibles portent les empreintes indélébiles du temps, de l’espace, de la causalité. Telles sont les raisons pour lesquelles les formes les plus dépouillées de l’expérience mystique évoquent la nécessité du silence. De ce point de vue, l’accord est complet entre Krishnamurti, Maître Eckhart, la Ch’an, la Taoïsme, l’Advaïta Védanta, le Soufisme, etc.
Nous ne soupçonnons pas l’ampleur de la corruption qu’engendre l’emploi du langage commun dans notre vie intérieure. Un défilé constant de mots en trouble la quiétude. Il n’y a pas de pensée sans mot. Ces échos du passé, porteurs, la plupart, de valeurs absolument fausses font obstacle à la perception du Présent, Nous subissons presque tous, sans réagir, le vacarme d’un langage négatif qui se limite à la mesquinerie de nos auto-occupations.
David Bohm souligne le rôle nocif du langage et le rôle important qu’il joue dans l’obscurcissement de la vraie nature de la Réalité.
Selon Stan Grof, « le langage contribue à créer la fausse notion d’éléments statiques, non changeants dans un monde, qui, par nature, est lui-même un processus dynamique. En même temps, il soutient l’illusion d’entités séparées dans un monde de plénitude indivise.
La clé du rôle instrumental du langage, qui nourrit la perception fragmentée (fausse) du monde et la pensée en termes d’entités séparées interagissantes est la structure verbe/objet des phrases qui caractérisent le langage moderne. Bohm a développé un nouveau mode expérimental de langage : le Rhéomode, qui insiste sur le processus de Plénitude indivise, en donnant une fonction basique au verbe, de préférence au nom.
Nous trouvons ici uns tentative d’application dans le langage des deux aspects de l’Univers. D’abord le Vivant, ensuite le résiduel intervenant à titre second et dérivé. Tous deux sont englobés dans l’Holomouvement, mais le Verbe reste toujours prioritaire par rapport à l’objet. Il n’y a pas d’objet, pas de chose, pas d’entité. Il n’y a que des processus. Il n’y a que des événements. Nous devrons le répéter inlassablement. Il existe une véritable perfidie du langage. La presque totalité de l’espèce humaine actuelle est entièrement piégée dès la naissance, et même avant celle-ci.
Un exemple de la difficulté d’évoquer l’Holomouvement se trouve su cours des dialogues entre Krishnamurti et David Bohm. Faute de terme adéquat ils n’ont d’autre possibilité que celle d’utiliser l’expression paradoxale d’un mouvement qui n’est pas du mouvement (semblable à celui qui nous est familier). C’est ce que nous avons désigné dans nos essais par « mouvement de création ». Celui-ci se situe au niveau de ce que David Bohm appelle la « source » ou l’ordre super-impliqué.
Mais le silence n’est pas l’absence de bruits extérieurs, de paroles. Le silence véritable est le Présent par excellence. Le seul obstacle au silence est formé par le vacarme permanent de la pensée. L’activité continuelle du mental s pour objet essentiel des éléments liés à notre auto-occupation. Ces éléments sont constitués par des échos résiduels de notre pensée. Ceux-ci sont eux-mêmes liés aux mémoires de l’inconscient collectif que Krishnamurti appelle l’« égo de l’humanité ».
En l’absence de ces mouvements habituels, mesquins, inutiles et destructeurs pour la plupart, nous accédons naturellement à l’état de silence créateur. Dès cet instant la nécessité d’avoir recours à une autre forme de langage disparaît. Pourquoi ?
Dans le silence véritable se révèle la présence d’une plénitude d’énergie, de conscience, d’amour éclipsant tout recours ou toute nécessité d’un langage.
L’Holomouvement se suffit à lui-même. Il englobe la dualité de l’expérimentateur et de l’expérience dans l’intimité d’uns lumière dont la clarté révèle l’incomplétude du langage habituel.
Nous abreuvant d’instant en instant à la Source d’énergie et de lumière du Présent, nous sommes à tel point comblés de richesses intérieures qu’il est naturel qua celles-ci débordent dans ce qui reste de nous physiquement et nous suggèrent le partage.
Nous nous heurtons dès lors à ces difficultés de communication inhérentes aux limites du langage habituel. Ceci est d’autant plus évident qu’il est indispensable d’associer dans notre commentaire le silence véritable au Vide. Nous avons insisté sur le fait paradoxal de la plénitude du Vide. Précisons ici que le Vide doit être compris comme l’absence complète de toutes nos valeurs habituelles, images, souvenirs, formes, mots, échos du passé. Le « vide » dont il est question ici ne peut être confondu avec le néant,
L’UNIVERS S’AUTOGENERE
En quoi chaque instant présent est-il unique ?
Chaque instant présent est unique parce que l’univers n’est pas une gigantesque mécanique dont les rouages tournent toujours de la même façon. Il n’y a jamais de répétitions. Au contraire ! L’Histoire de l’évolution est celle d’uns prodigieuse aventure dont les rythmes se situent en dehors des lois connues du hasard ou de l’anti-hasard. Ainsi que le souligne I. Prigogine, les processus de la nature comportent une prédominance d’irréversibilité, de création et d’improvisation. Chaque instant présent comporte un patrimoine informationnel absolument unique qui ne se présentera plus jamais. Son contenu change constamment. En plus de ce qui précède, chaque instant est en interaction avec les changements qui se produisent dans les autres dimensions ou plans de l’univers.
Les intuitions des sagesses antiques sont confirmées par les sciences nouvelles de 1988. Celles-ci enseignent que tous les événements illustrant l’histoire d’un univers sont mémorisés sous forme de champs indestructibles. Le patrimoine informationnel de l’univers s’accroît donc constamment en vertu de l’indestructibilité des enregistrements mémorisés. Chaque instant présent est donc différent et unique.
Ce processus de mémorisation constante constitue l’une des forces axiales présidant au devenir évolutif. L’énigme apparente des mutations est en voie de résolution. Les mutations sont plus apparentes que réelles.
La soudaineté des changements évolutifs est la manifestation d’un processus constant et lent de mémorisation se poursuivant dans d’autres dimensions de l’univers, invisibles à nos yeux, mais très réelles...
Robert Linssen, site maaber.org
auteur du livre, Krishnamurti, précurseur du III° millénaire
lecture Arsenic et Eczéma / 27 janvier 19 H 30 / COMONI / Le Revest
Arsenic et Eczéma / Alain Cadéo - Les Cahiers de l'Égaré
27 janvier 2023, lecture 27 janvier 2023, 19 H 30, entrée libre pour aller à sa rencontre dans les égouts de la grande ville avec Arsenic et Eczéma, les deux égoutiers intervenant sur le 109, ...
https://cahiersegare.over-blog.com/2022/04/arsenic-et-eczema/alain-cadeo.html
Lecture à deux voix Alain Cadéo et François Mouren-Provensal
Un bouchon, une fuite, sur la même conduite, le 109 qui porte bien son numéro, dans les entrailles de Paris deux égoutiers Arsenic et Eczéma intervenant sans d’abord se connaître, faisant connaissance et faisant la rencontre qui change tout, la rencontre du fantastique mythologique dans les dédales, les ombres projetées, les puanteurs, les sons sourds du labyrinthe infernal.
Alain Cadéo le style et la manière
Alain Cadéo, romancier, auteur dramatique depuis 40 ans est l’auteur de nombreux ouvrages (nouvelles, romans, textes, pièces de théâtre), dont « Stanislas » (1983), premier prix Marcel Pagnol 1983 ou encore Macadam Epitaphe (1986), Plume d’Or Antibes et Prix Gilbert Dupé.
Alain Cadéo, installé à Evenos, auteur de la pièce Arsenic et Eczéma, lit son personnage au téléphone, avec sa lampe frontale d'égoutier intervenant sur le 109 pour une fuite; au bout du fil, à Marseille, lui répond l'autre égoutier équipé de sa lampe frontale intervenant lui aussi sur le 109 mais pour un bouchon, François Mouren-Provensal le vendredi 27 janvier à 19 H 30, ils seront sur la scène de la Maison des Comoni au Revest entrée libre
FINAL!!!!!! | By Martine Cadeo | Facebook
FINAL!!!!!!
https://www.facebook.com/martine.cadeo/videos/2993868280916602/
FINAL !!!! quand Eczéma soulève le couvercle de fonte des égouts débouchant sur les invalides, plus rien, la ville a disparu, plein feu sur le public, aveuglé; place aux dieux (qui recréeront peut-être un nouveau monde sans l'homme) fiction ou bientôt réalité, une fureur belliqueuse, guerrière et offensive a saisi les dirigeants du monde occidental et aucune mobilisation populaire contre une guerre, pourtant commencée, il y a bientôt un an
Capt Jean-Claude Grosse Lecture Deux Voix Alain Cadeo François Mouren Provensal Le Revest Janvier 20
Source: https://www.spreaker.com/user/kxtcpodcast/capt-jean-claude-grosse-lecture-deux-voi Lecture Deux Voix Alain Cadeo François Mouren Provensal Le Revest Janvier 2023 - Captation Jean-Claude ...
sur ce podcast de 9', vous entendrez des propositions inhabituelles pour un éditeur
Conversation dans un compartiment de 1° classe / Marc Israël-Le Pelletier
Conversation dans un compartiment de 1° classe de Marc Israël-Le Pelletier vient de paraître, en cours de diffusion auprès des abonnés; disponible à partir de janvier chez Soleils Diffusion
Né en France, Marc Israël-Le Pelletier vit en Amérique du Nord depuis plus de trente-cinq ans. C’est à New York, en 1995, qu’il rédige sa première pièce, Le Globe, produite par France Culture en 1999 et publiée en 2006 par les éditions Théâtrales. Il est aujourd’hui l’auteur d’une soixantaine de textes de théâtre. Depuis quelques années, il se consacre aussi à la fiction. À cet égard, il a écrit plusieurs nouvelles parues dans les ouvrages collectifs publiés par les Cahiers de l’Égaré.
Conversation dans un compartiment de 1re classe met en scène trois personnages dans un huis-clos ayant pour décor un TER parti de Chambéry à destination de Paris. H1, homme ayant la soixantaine, guindé et arrogant, le type même du cadre supérieur réac., s’attaque vivement au Vice-Président de la multinationale pour laquelle il travaille. H2, jeune cadre nouvellement engagé, écoute son aîné sans pour autant prendre position. Le troisième personnage, le contrôleur du train, un homme d’une cinquantaine d’années, représentant le bon droit, involontairement deviendra le déclencheur du dénouement dramatique de ce texte.
272 pages, format 13,5 X 20,5
ISBN 978-2-35502-126-8
PVP 18 €
Conversation dans un compartiment de 1° classe de Marc Israël-Le Pelletier vient de paraître, en cours de diffusion auprès des abonnés 2022
disponible à partir de janvier chez Soleils Diffusion-Distribution
3 Rue Jean Dollfus, 75018 Paris
01 45 48 84 62
Terre abusive / Michel Gendarme
Vient de paraître, ce 9 août, Terre abusive, trilogie de Michel Gendarme
ISBN 978-2-35502-134-3
format 13,5 X 20,5
174 pages
PVP : 18 €
distribué sur commande à votre libraire ou plateforme par Soleils Diffusion
3 rue Jean Dollfus
75018 Paris
téléphone 0145488462
Photographie couverture : Irène Cerquetti
TERRE ABUSIVE
D’URINE ET DE FER (les fuyants) p.5
LE VOYAGE D’AMADOU (les survivants) p.79
SOUS LE VERT GAZON
IL Y A UNE BELLE MERDE (les vivants) p.119
POSTFACE de Hassane Kassi Kouyaté p.169
D’URINE ET DE FER (les fuyants)
premier volet de la trilogie « TERRE ABUSIVE »
PERSONNAGES
Cargo
Cadet
Aîné
Issa
Maître forgeron
Mère-jeune de l’aîné
Prostituée
PRESENTATION
Deux frères, Aîné, Cadet. Seuls, enfermés dans la cale d’un cargo. Le navire est immobilisé au large d’un port.
Une seule ouverture, petite, difficilement accessible, donne la lumière. Elle laisse parfois entendre la voix lointaine, mélodieuse, d’une Sirène. Elle chante depuis la scène d’un théâtre de plein air, dont le fond donne sur la mer.
Dans la cale, à de rares moments on pourra entendre des bruits de pas, lourds, résonner dans l’infrastructure métallique du navire.
LE VOYAGE D’AMADOU (les survivants)
d’après le récit d’Amadou Keïta (deuxième volet de la trilogie « TERRE ABUSIVE »)
PERSONNAGE
Amadou, 21 ans, porte un Sweat à capuche
RESUME
Amadou, jeune malien issu de la pauvreté, de la brousse puis de la rue, vit de petits boulots, de nourritures et d’hébergements précaires. Baladé d’un tuteur exploiteur à un coach sincère, il se raccroche à ce qui l’aide à vivre, le football, qu’il pratique depuis l’enfance pour meubler ses longs moments d’oisiveté sans école. Repéré par quelques professionnels, aguerri par quelques matchs victorieux, il se fixe pour seul objectif de devenir joueur professionnel et pour cela de rejoindre l’Europe par tous les moyens. Pour lui, ce sera par la Libye via le désert afin de s’embarquer pour l’Italie. Longue épopée de deux années, risquée et dangereuse, mortelle pour beaucoup. Ce rêve sombre à quelques encablures de Tripoli lorsque le bateau sur lequel se sont entassés des centaines de malheureux coule et qu’Amadou est repêché in extrémis par les gardes côtes libyens. Une autre aventure commence alors pour lui, celle d’une renaissance, celle du retour au pays avec un combat acharné pour la reconnaissance de ses droits et de sa dignité d’homme.
SOUS LE VERT GAZON IL Y A UNE BELLE MERDE (les vivants)
troisième volet de la trilogie « TERRE ABUSIVE »
INTENTION
Après les fuyants, puis les survivants, voici à présent les vivants, comme si le monde était fini, que les vaincus étaient enfin définitivement reconnus et utilisés comme objets. Objets d’extinction, d’occupation, d’utilisation temporaire. Les puissants se reconnaissent eux-mêmes pantins du monde-argent, à la merci des mirages pétro-dollars, sachant encore naviguer sur les flotsd’algorithmes monétaires. J’aimerais qu’ils soient représentés en marionnettes géantes, traînant en permanence leur froc chu à leurs pieds. Ridicules, puérils, pathétiques. Mais à abattre. Dans la pièce je retrouve Amadou, Cadet, Aîné, les personnages des deux précédents volets de ma trilogie, dont on va découvrir les destins fatals, et Diva, pape féminin, la Sirène entendue dans D’urine et de fer. Elle est réincarnée en femme blanche, ancienne déesse noire, comme une métaphore de l’Afrique qui à force d’être consommée par les colonisateurs a perdu sa couleur. Belle, elle est dressée sur son piédestal mobile (je pense à la “papamobile”), presque nue, excessivement poupée, objet éternel du désir, ce pouvoir seul lui est délégué, celui de la jouissance unilatérale. Parfois elle saignerait, rappel du sacrifice, de l’esclavage, de la soumission.
Le monde est devenu un immense terrain de golf, propre, aseptisé, synthétique, sans risque, sous lequel le monde civilisateur occidental a enfoui ses merdes terroristes et les parcelles de géographie menaçante : on peut y retrouver toute l’Afrique du nord et sub-saharienne, le moyen-orient, etc... J’aimerais qu’Amadou, Cadet et Aîné, rescapés-prisonniers des migrations, apparaissent minuscules, tellement impuissants, comme des ombres, des hologrammes, à peine réels. Ils sont les premiers stagiaires à subir une rééducation planifiée mondialement pour les quelques vivants acceptés comme tels. Ils devront entretenir ce terrain de golf infini.
Bien sûr ce qui n’est pas mort va renaître. Tant que l’extermination n’est pas achevée, des rhizomes enchantés tentent de pousser et de faire vie de la moindre eau, du moindre ciel, de la moindre lumière et, comme on le lira, de la moindre merde conservée secrètement précieusement.
Alors ce qui se casse est bien l’échafaudage capitaliste, il se raccommode et s’amoncelle.
J’aimerais des mots muets écrits en défilement de fond de scène, sur les corps, le green. J’aimerais des marionnettes, des poupéesgonflées, des hologrammes, rien de vrai, du factice, de la poudre aux yeux, du plastique, du néon élastique, des voix off mélangées suaves et agressives, inquiétantes, électroniques, blanches, des corps animaux de zoo. J’aimerais un présentateur télé blond qui explose. Un temps qui ne se connaît plus. Pas nous. Jamais.
Théâtre de la Jeunesse #7
1° et 4° de couverture du Théâtre de la Jeunesse #7, paru pour le 1° juin des écritures théâtrales pour la jeunesse
Arsenic et Eczéma / Alain Cadéo
Capt Jean-Claude Grosse Lecture Deux Voix Alain Cadeo François Mouren Provensal Le Revest Janvier 20
Source: https://www.spreaker.com/user/kxtcpodcast/capt-jean-claude-grosse-lecture-deux-voi Lecture Deux Voix Alain Cadeo François Mouren Provensal Le Revest Janvier 2023 - Captation Jean-Claude ...
9' passionnantes, 9' de podcast où vous entendrez des propositions inhabituelles d'un éditeur farfelu préférant Condorcet à Beaumarchais 9' pour parler de livres édités, de projets à venir, évoquer la chaîne du livre et rêver de faire avec les oeuvres des biens communs
Alain Cadéo, installé à Evenos, auteur de la pièce Arsenic et Eczéma, lit son personnage au téléphone, avec sa lampe frontale d'égoutier intervenant sur le 109 pour une fuite; au bout du fil, à Marseille, lui répond l'autre égoutier équipé de sa lampe frontale intervenant lui aussi sur le 109 mais pour un bouchon, François Mouren-Provensal / le Minotaure par George Frederic Watts à la Tate Gallery de Londres, 1885.
FINAL!!!!!! | By Martine Cadeo | Facebook
FINAL!!!!!!
https://www.facebook.com/martine.cadeo/videos/2993868280916602/
FINAL !!!! quand Eczéma soulève le couvercle de fonte des égouts débouchant sur les invalides, plus rien, la ville a disparu, plein feu sur le public, aveuglé; place aux dieux (qui recréeront peut-être un nouveau monde sans l'homme) fiction ou bientôt réalité, une fureur belliqueuse, guerrière et offensive a saisi les dirigeants du monde occidental et aucune mobilisation populaire contre une guerre, pourtant commencée, il y a bientôt un an
le livre de l'été par Marie Blanche Cordou sur france Bleu, le 5 juillet à 17 H 16
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Arsenic et Eczéma, théâtre, édité par Les Cahiers de l'Égaré
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L'Homme qui Veille dans la Pierre, roman, édité par les éditions La Trace
Arsenic et Eczéma...
Entre ombre et lumière, entre les odeurs profondes et des souvenirs de parfums, entre le bas et le haut, entre avant et après, il y a Arsenic et Eczéma, deux colmateurs , des boucheurs de trous, des réparateurs inconscients des malheurs du monde, des qui savent pas vraiment mais qui sentent, pas seulement les relents mais aussi la fin d’un tout.
Retour à la case départ ?
Aurions-nous raté quelque-chose ?
Arsenic et Eczéma d’Alain Cadéo
Éditions Les Cahiers de l’Égaré
Editions Les Cahiers de l'Égaré / Théâtre Alain Cadéo nous livre une pièce de théâtre en trois actes pour revisiter le mythe du Minotaure, créature mi-homme mi-taureau, qu'il faut nourrir ...
https://jai2motsavousdire.wordpress.com/2022/05/09/arsenic-et-eczema-alain-cadeo/
note de lecture de Chantal Laffon
Arsenic et Eczéma - Alain Cadéo - Éditions Les Cahiers de l'Égaré - 2022 - ISBN 9782355021336
Alain Cadéo me surprendra toujours... Non, vous ne rêvez pas. J'imagine déjà l'affiche de cette nouvelle pièce. En bas, en caractères gras, cette demande adressée au public : " Les spectateu...
note de lecture de marcpage
de Alain CadéoBroché - 10 mai 2022Éditions : Cahiers de l'Égaré Lieu :les égouts de Paris, très en profondeur. Personnages :Deux types avec casques et lampes, tenues d'égoutiers, bardas, sa...
https://leressentidejeanpaul.com/2022/05/06/arsenic-et-eczema/
note de lecture de Jean-Paul
Arsenic et Eczéma - Alain CADEO - Mémo émoi
Il fallait bien s'appeler Alain Cadéo pour me faire lire une pièce de théâtre. Si j'en ai beaucoup lu dans ma jeunesse, études de lettres obligent, il y a belle lurette que j'ai cessé. Les pi...
note de lecture
Arsenic et Eczéma - Alain Cadéo - Partageons nos lectures ! Quoi de plus glamour que la lecture.
Avec Arsenic et Eczéma, Alain Cadéo nous livre une pièce de théâtre en 3 actes, et revisite le mythe du Minotaure. Arsenic et Eczéma Alain Cadéo est un auteur que je suis depuis plusieurs an...
https://rainfolk.com/2022/05/arsenic-et-eczema-alain-cadeo-piece-theatre.html
note de lecture
27 avril 2022, parution de Arsenic et Eczéma d'Alain Cadéo, aux Cahiers de l'Égaré / Photographie couverture : Isabelle Forno
Les Cahiers de l'Égaré sont heureux d'accueillir dans leur collection théâtre, l'écrivain Alain Cadéo, un magicien des mots qui écrit par nécessité et sous dictée depuis 40 ans, à n'importe quelle heure de la nuit, sur n'importe quel support, en n'importe quel endroit, pourvu que ce soit loin des humains bruyants, tout près du babil profond des tout-petits enfants, du murmure des personnes en soins palliatifs ou du surgissement inattendu et inouï des dieux.
VERBE PUR
" Qui pourra un jour me dire à quoi servent les mots, les gloussements gratuits et purs s’échappant comme bulles des bouches rondes et mouillées des tout-petits enfants ? C’est le babil des innocents, les sources claires d’un monde neuf, les derniers sons ou l’ultime mémoire d’une puissante Joie sacrée et sans ambiguïté ? Bien avant le simiesque héritage d’un langage tout fait, il y a le gazouillis ou le protolangage, chaque son signifiant un morceau de Parfait. Et qui pourra me dire ce que nous en avons fait ? Des mots pour bien parler, pour avoir l’air intelligent, des mots pour insulter, des mots pour en découdre, des mots pour ne rien dire, des mots comme sonnailles sur les cous d’un troupeau mâchant et remâchant l’herbe triste d’un terrain vague usé jusqu’à la trame pour avoir englouti des tonnes de déchets. Mais où est-il passé le Verbe rédempteur, le Om, l’imprononçable, le son vibrant de toute création ? Il est, c’est terrifiant, dans le regard sans fond des tout-petits enfants."
Alain Cadéo 22 avril 2022 à 22 H 22, mot adressé à son ami JCG
27 avril 2022, parution de Arsenic et Eczéma d'Alain Cadéo, aux Cahiers de l'Égaré
théâtre, format 13,5 X 20,5, 64 pages, PVP : 10 €
ISBN 978-2-35502-133-6
référencé, distribué sur commande en librairies et plateformes par
Soleils Diffusion, 3 rue Jean Dollfus, 75018 Paris,
0145488462,
dès le 15 mai 2022
fait partie des 5 livres prévus à l'abonnement 2022
par hello asso :
les abonnés recevront fin mai 2022 deux livres de théâtre
Alain Cadéo et Michel Gendarme (une trilogie)
des lectures de cette pièce peuvent être et seront organisées chez des particuliers ou dans des lieux publics, culturels ou autres pour favoriser sa création et sa diffusion
Alain Cadéo sera présent au 1° salon des écrivains organisée par Les Cahiers de l'Égaré, lors des journées du patrimoine, le dimanche 18 septembre, au Revest-les-Eaux, en partenariat avec la municipalité et d'autres associations
pour toute proposition de lecture par Alain Cadéo, s'adresser par mail à
les4saisonsdailleurs@orange.fr
Lieu : les égouts de Paris, très en profondeur
Personnages : Deux types avec casques et lampes, tenues d’égoutiers, bardas, sacoches, l’un arrive de la gauche, l’autre de la droite
Azema, dit Eczéma.
Un rêveur, un optimiste, une boule de malice et de bonne humeur. Peut-être un intello contrarié capable de s’adapter à tout. Il a une grosse tache sur le visage et une autre sur le bras. Passe son temps à se gratter et les démangeaisons s’accentuent en fonc- tion de l’action. Bavard, sympathique, aime à susciter l’inquiétude. Père mineur en Alaska ayant abandonné sa famille. Mère prostituée. Pas d’attache.
Arsène, surnommé Arsenic par ses collègues de boulot.
Très grand, voûté, l’œil clair, râleur. Le genre revenu de tout. Sens de la répartie aigre-douce. Bosseur, « pro », toujours syndicaliste mais grand déçu de la politique et des humains en général. Au fond pour lui il n’y a pas d’issue. On naît, on vit, on meurt dans un boyau. Pas de choix. « La vie est un long fleuve de merde ». Il est comme la plupart d’entre nous, incrédule, pragmatique, réaliste et pourtant il rêve d’autre chose, d’un ailleurs, différent. Marié, père de deux enfants qu’il ne voit plus, divorcé. Travaille depuis 30 ans dans les égouts. Passionné contrarié, Il se veut lucide, froid, cynique.
ARSENE:- Ne bouge plus ou j’te crève ! Fous-moi la paix ! J’veux pas remonter ! Barre-toi tout seul avec ton eczéma, ta mère, ton pariétal, tes extases de poule glousseuse... Toutes façons y’a plus rien « là-haut »... Y’a plus rien...
ECZEMA:- Mais qu’est-ce que tu racontes ? Allez viens couillon... « Là-haut » y’a la lumière, les filles, le bruit, l’odeur d’essence, les gens, l’amour, la vanité, la haine, la vie quoi !... Et puis tu dois avoir tes gosses ce week-end ! Faut qu’tu sois en forme... La famille c’est sacré ! Et puis y’a moi ! J’suis ton nouveau vrai pote !...
Eczéma court dans les égouts... On entend comme un galop à sa poursuite... Il passe devant le 109, s’arrête un instant, le téléphone pend avec le même grésillement qu’au début de la pièce. Il finit par trouver l’échelle de sortie, grimpe, trébuche, tombe, se raccroche, continue de monter, soulève enfin la plaque d’égout donnant sur la rue, sort... Clarté aveuglante... Plus rien... La ville a disparu, désintégrée. On entend alors la voix d’Arsène qui hurle en ricanant : Pourquoi tu cours ma poule ! Je te l’ai dit, y’a plus rien là-haut... Y’a plus rien... Les dieux sont revenus...
Du même auteur
LES VOIX DE BRUME (nouvelles) - J.M. Laffont - 1982
STANISLAS (roman) - Éditions du quai - 1983 (Premier prix Marcel Pagnol)
LE MANGEUR DE PEUR (roman) - Quelqu’un Éditeur - 1984
LA CORNE DE DIEU (roman) - Quelqu’un Éditeur - 1984
L’OCÉAN VERTICAL (texte) - Quelqu’un Éditeur - 1984
MACADAM ÉPITAPHE (texte) - Editions la Correntille - 1986 (Plume d’Or d’Antibes et Prix Gilbert Dupé
LE CIEL AU VENTRE (texte) - Éditions de la Correntille - 1993
LES ANGES DISPARAISSENT (roman) -Éditions Autres Temps - 1986
FIN -Éditions Blanc - 1999
L’OMBRE D’UN DOUTE (théâtre) - Éditions La Correntille - 2008 (Festival off d’Avignon - 2011)
LES RÉVEILLÉS DE L’OMBRE (théâtre) - Éditions La Correntille - 2013
ZOÉ - Éditions Mercure de France - 2015
CHAQUE SECONDE EST UN MURMURE (roman) - Éditions Mercure de France - 2016
DES MOTS DE CONTREBANDE (texte) -Éditions La Trace - 2018
COMME UN ENFANT QUI JOUE TOUT SEUL (roman) - Éditions La Trace - 2019
MAYACUMBRA (roman) - Éditions La Trace -2020
CONFESSIONS OU LES SPAMS D’UNE ÂME EN PEINE - Éditions La Trace - 2021 -
Le Sens / Guillaume Cantillon et Franck Magis
Le Sens de Guillaume Cantillon et Franck Magis
ISBN 978-2-35502-132-9
format 12 X 17, 84 pages, PVP 12 €
diffusion par Soleils distribution, 3 rue Jean Dollfus, 75018 Paris
« Le monde a-t-il jamais été transformé autrement que par la pensée et son support magique : le mot ? »
Tomas Mann
« Les utopies apparaissent comme bien plus réalisables qu'on ne le croyait autrefois. Et nous nous trouvons actuellement devant une question bien autrement angoissante : comment éviter leur réalisation défnitive ?... Les utopies sont réalisables. La vie marche vers les utopies. Et peut-être un siècle nouveau commence-t-il, un siècle où les intellectuels et la classe cultivée rêveront aux moyens d'éviter les utopies et de retourner à une société non utopique moins « parfaite » et plus libre. »
Nicolas Berdiaef
Questionner les utopies, tracer des hypothèses, se pencher sur l’acte de création, trouver sa juste place face à son art ou plus généralement dans le monde.
Le Sens est une clownerie, une farce chaotique,à trous, à gouffres, à réveils soudains, aux envolées habitées, traversée de certitudes et d’espérances, mais aussi saisie par les doutes et les constats d’échec vertigineux.
Guillaume Cantillon & Franck Magis
Le sens a été créé le 2 octobre 2018 au Téâtre du Rocher – La Garde
Mise en scène de Guillaume Cantillon
Collaboration artistique Frédéric Garbe
Scénographie Jean-François Garraud Lumières Nils Doucet
Création sonore Zidane Boussouf Costumes Sabrina Noiraux
Vidéo et Photos Geofrey Fages
Avec l'aide technique de Christian Richet et Cyril Cesarini
Avec Guillaume Cantillon et Franck Magis
Production le Cabinet de Curiosités (compagnie en résidence au Téâtre du Rocher).
Avec le soutien du Conseil régional PACA (aide à l'écriture), du Conseil Départemental du Var et de la Ville de La Garde.
Les Cahiers de l’Égaré
Je suis Carmen / Gilles Cailleau
Je suis Carmen, format 12 X 17, 72 pages, 13 photographies du spectacle by Charlotte Parmentier (pleine page)
Je suis Carmen de Gilles Cailleau
ISBN 978-2-35502-131-2
format 12 X 17, 72 pages, PVP 10 €
diffusion Soleils distribution, 3 rue de Fleurus, 75018 Paris
© dessins : Gilles Cailleau. Couverture, Carmunch | p.4, Les cousines | dos, Je suis le bœuf et le boucher.
© photographies : Charlotte Parmentier.
© LES CAHIERS DE L’ÉGARÉ
669 route du Colombier – 83200 Le Revest-les-Eaux
les4saisonsdailleurs@icloud.com
http://cahiersegare.over-blog.com
PRÉFACE
Ce qu’il faut dire d’abord, c’est le flou qui entoure toute écriture scénique. Je signe un texte, certes, mais d’où et surtout, de qui est-il venu ? Autant d’Amanda Righetti et de Sophie Chabert qui me l’ont inspiré au cours des deux mois de recherche, de répétitions, de vie créatrice commune. Le texte est donc de moi, mais le spectacle est de nous trois. Il est aussi de Christophe Bruyas, créateur des lumières, de Guillaume Cros qui en a fait la musique et de quelques autres. Reste à savoir si un texte initie une création ou s’il en procède et autant vous le dire, pour Je suis Carmen!, la question est indécidable.
D’autant plus que c’est une création de longue haleine.
Je suis toujours très lent, je mets beaucoup de temps à penser mes spectacles. La plupart du temps avant de me lancer, je fais un essai pour mettre à l’épreuve mon appétit, l’intérêt de la création, la première vibration publique.
Je suis Carmen!, c’est en 2016 que ça a commencé (je pourrais dire en 1982, quand j’ai fabriqué avec passion une marionnette Carmen ou en 83, quand ma mère a ramené les vinyles de l’Opéra de Pékin à la maison, ou dans les mêmes années quand Jean-Luc Godard, Carlos Saura et Francesco Rosi ont sorti leur film à peu près en même temps, et Peter Brook par-dessus le marché qui montait l’opéra aux Bouffes-du-Nord en trois versions distinctes... une frénésie de Carmens... mais j’arrête. 2016, pour un début, c’est très bien). Cinq ans donc avant le jour de la première, je savais déjà que je voulais monter Carmen, l’opéra, mais j’avais besoin de temps et de réponses. J’ai alors proposé à Amanda, une Espagnole sauvage que je venais de mettre en scène dans une autre aventure, de venir avec moi faire en dix jours une première exploration du continent Carmen.
L’idée était de s’installer avec une tente marocaine et une vieille roulotte (les mêmes qui ont été ma maison pendant treize ans et qui abritent depuis vingt ans Le tour complet du cœur, mon premier solo), de remplacer le mât unique de la tente par un mât chinois et d’en faire l’univers d’une jeune femme de cirque qui s’interroge sur tout ce qui fait le sel de sa vie : l’appel et le risque de la liberté.
J’ai dit “s’installer”, mais je n’ai pas dit où. C’était à Cornebarrieu – banlieue toulousaine, dans un centre éducatif ouvert pour jeunes délinquants, sous les auspices de la pénitentiaire.
Amanda, seule femme au milieu de vingt garçons prisonniers de leurs propres peurs et de leurs démons. Il en fallait du cran pour monter sur ce mât, les jambes à 80 centimètres des regards et leur parler d’amour, de liberté... Du cran pour faire valser toutes les règles.
Pour en rajouter une couche, le sort a fait de Cornebarrieu – où se côtoient des quartiers historiques et les cités peuplées des salarié·e·s de la filière aéronautique – la commune abritant ce lieu d’éducation répressive mais aussi le cimetière où est enterré Mohamed Merah et comme si cela ne suffisait pas, un centre de rétention administrative.
On imagine de quelles vibrations contradictoires on s’y sent traversé.
L’expérience a été si intense qu’elle nous aurait suffi pour avoir envie de continuer, mais au cas où on aurait hésité, la représentation finale devant les gosses, des voisins entrant pour la première fois dans ce lieu qui leur faisait une peur immense, une directrice de prison, un digne et sombre représentant du ministère de la Justice, deux du ministère de la Culture, le directeur de la Grainerie, fabrique des arts du cirque et de l’itinérance, qui avait initié le projet, l’équipe de la compagnie au grand complet et leurs retours à toutes et tous qui au-delà de l’intérêt d’un tel projet à cet endroit du monde n’admettaient pas que le spectacle puisse en rester là... Bref ! Suffisamment pour nous persuader qu’il fallait le finir.
Il y avait à cela trois obstacles : 1) Amanda venait d’être engagée par le Cirque Plume dans La dernière saison mais surtout, 2) j’étais persuadé que la vérité de cette création requérait de mettre à côté d’Amanda, une autre femme, cantatrice celle-là. À l’affirmation – “Je suis Carmen”, de la première, l’autre répondrait – “Mais non, Carmen, c’est moi !” Je rêvais de cette surprise qu’elles auraient toutes les deux, l’une venant de la fureur anarchique de la piste, l’autre du monde feutré et mesuré de la musique classique, à découvrir cette identification commune, à leur gémellité inattendue. Pour finir et tout bêtement, 3) ce n’était pas ce spectacle que j’étais venu créer.
J’ai donc 3) commencé par monter avec Raoul Lay, le directeur artistique de l’Ensemble Télémaque, Carmen, opéra déplacé, l’œuvre originelle de Bizet réécrite pour 4 artistes lyriques, 6 musiciens et 40 personnes habitant tout près de l’endroit où elle se joue. 2) J’y ai par la même occasion trouvé Sophie, la pièce manquante de mon premier essai et 1) j’ai attendu Amanda.
Voilà l’origine de ce projet singulier, dont le sujet l’est tout autant. Carmen, mythe trompeur...
Car voilà, Carmen n’est pas une histoire d’amour. Si c’en était une, ce serait ce fait divers dont la banalité est déjà en soi tragique : un homme aime une femme qui ne l’aime plus, alors il la tue. Une histoire ordinaire en quelque sorte, juste un samedi soir sur la terre, comme dirait l’autre, et qui ne fait jamais la une. La mort de Carmen, on la découvre par hasard au café en lisant son journal, à la page des chiens écrasés.
C’est en cela que même si Carmen peut parler d’amour autant qu’elle veut, c’est une autre histoire qu’elle raconte. Nous n’avons plus le droit de nous tromper aujourd’hui, dire je t’aime avec un couteau à la main est un subterfuge rhétorique pour passer sous silence le vrai sujet : la domination.
D’ailleurs, si sans minimiser cette question de la domination de genre, on prend le temps de désexualiser Carmen, le vrai mystère (et pas le pseudo mystère de la femme fatale, construction mentale toute masculine) le vrai mystère, donc, saute aux yeux : pourquoi, au dernier acte, fait-elle face? Il lui suffirait de dénoncer José, ou seulement de rentrer dans l’arène avec les autres et se mettre à l’abri... Elle ne le fait pas.
Elle ne veut pas être moins forte que José. Elle refuse de lâcher le moindre pouce de terrain.
Elle ne se retire pas.
C’est la dialectique du maître et de l’esclave selon Hegel. (J’ai conscience en écrivant ces lignes depuis l’île de la Réunion où je vis désormais que cette distinction hégélienne prend ici, terre mutilée par l’esclavage, un sens insupportable. Précisons donc qu’il ne s’agit pas d’une terminologie historique, mais d’une distinction conceptuelle.) Pour Hegel donc, “le maître” n’est pas maître parce qu’il est plus fort que l’esclave, mais parce qu’il n’accepte pas de vivre à n’importe quel prix. “L’esclave” de son côté veut vivre quoi qu’il en coûte... Pour Hegel le seul vrai maître n’est pas celui qui domine l’autre, mais celui qui est capable de dire non.
Carmen a le même problème. La liberté est le signe de son pouvoir, elle refuse d’être moins. Fuir devant José pour rester en vie, ce serait être moins que lui. En restant, elle l’oblige à la tuer et ce faisant, elle le condamne autant qu’il la condamne.
Carmen n’est pas une histoire d’amour, c’est l’autre inépuisable histoire, celle du pouvoir et de la liberté. Inépuisable plus que profonde, d’ailleurs, mais c’est peut-être la qualité des mythes, qui ne nous donnent pas à penser, mais à réfléchir. À nous y réfléchir.
Les mythes sont des mythes parce que ce sont des miroirs.
Carmen nous fait nous poser chacun pour soi la question terrible : jusqu’où suis-je prêt·e à aller pour défendre ma liberté ? C’est une question simple, mais inépuisable parce que sans réponse. Tout le monde peut la comprendre et tout le monde se la pose à plusieurs moments de sa vie, des fois sans même l’avoir formulée.
À quel endroit de nous s’étire la ligne de partage entre l’aversion pour les chaînes et l’aspiration à la tranquillité ?
Carmen est ce mythe parce que c’est un puits sans fond : est-ce si formidable que ça d’être libre ? Est-ce que ce n’est pas aussi une petite malédiction ? Tous ces choix à faire, tous ces bonheurs qui cessent aussitôt d’en être parce qu’ils nous sont imposés... Quel frein, quelle nourriture donner à mon intransigeance ?
Non vraiment, Carmen n’est pas une histoire d’amour, c’est l’histoire du courage, des courages... Pas l’histoire de nos moments de gloire, non, le contraire, l’histoire d’une défaite, de nos défaites, quand on a la force, l’élégance, le panache de perdre en beauté.
Carmen, c’est la chèvre de Monsieur Seguin.
Gilles Cailleau, 27 novembre 2021
Il faudrait plus qu'un édito / Gilles Cailleau
livre en souscription, envoyé aux souscripteurs à partir du 20 septembre; peut-être commandé en librairie via Soleils Diffusion
Il faudrait plus qu'un édito de Gilles Cailleau250 pages format 14 X 22ISBN 978-2-35502-125-118 €Du même auteur, aux Cahiers de l’Égaré :Le tour complet du cœur, 2005 (rééd. 2011 & 2014)
Fournaise, 2008
Gilles et Bérénice suivi de Tout l’univers en plus petit, 2011
Vous qui lisez ne me regardez pas (œuvres quasi complètes), 2011 (rééd. 2015)Tania’s Paradise, 2013Le nouveau monde, 2017
Je ne suis pas un très bon acteur, je joue comme un chien, je veux dire que j’ai les défauts d’un chien, celui qui rentre les pattes pleines de boue et qui débordant d’amour les pose sur la chemise encore blanche de son maître ou de sa maîtresse. L’épure n’est pas mon affaire, je la laisse à d’autres qui en font un meilleur usage. Ma générosité de gamin m’empêchera d’entrer au panthéon des acteurs solitaires et splendides.
Parfois un spectateur me demande : – « Jouer si près de nous ne vous perturbe pas ? – Bien sûr que si, ça me dérange, ça m’importune, ça me bouscule, ça me déconcentre. Je l’espère bien, je ne demande que ça. Si j’étais funambule, ça m’ennuierait qu’il n’y ait jamais de vent. »
Gilles Cailleau, auteur, metteur en scène et interprète de la compagnie Attention Fragile, a écrit une centaine de billets d’humeur publiés sur le site de la compagnie entre 2004 et 2021. Les voilà rassemblés dans cet ouvrage.
2004-2021. J’écris depuis 18 ans les éditos de la page d’accueil du site d’Attention Fragile, une dizaine les années fastes, 3 ou 4 les années maigres, et les voilà tous ensemble.
Enfin, presque tous, j’en ai fait disparaître quelques-uns. À les relire j’ai constaté que je manquais parfois d’inspiration.
Mais je me suis aperçu aussi qu’au-delà de ce que j’y dis, ils retraçaient à leur manière une histoire – incomplète et subjective certes, mais quand même une histoire des splendeurs et des misères de la vie artistique pendant ces 18 dernières années.
Il s’en est passé des choses! M’entendre parler aujourd’hui de masques, de distanciation sociale ou de culture essentielle dans des éditos qui ont plus de 10 ans, c’est une étrange ironie...
Merci à toutes et tous mes camarades, merci à ma propre compagnie, Attention Fragile, que je ne quitte pas.
Et merci à Jean-Claude, merveilleux éditeur et ami.
Gilles Cailleau