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Les Cahiers de l'Égaré

(C'est possible) ça va de Cyril Grosse

19 Juin 2017 , Rédigé par Jean-Claude Grosse Publié dans #spectacles, #pour toujours

Cyril avec Anatoli en 1998 au Revest, Cyril à sa descente du transsibérien le 19 juin 2000, Anatoli, Dasha and Co en 2009 à Corsavy, pour préparer le bocal de 2010, JCG volontaire pour nettoyer les rives, écritures, lectures à Sukhaya et Baklany, la datcha dortoir de l'oligarque qui nous a accueillis la nuit du 13 au 14 août 2010, lectures au Molodiojni Theatr' à Oulan-Oudé, la sirène du Baïkal qui a inspiré mon poème Dans le sillage de Baïkala
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Histoire du dernier spectacle de Cyril Grosse.
D'abord le titre: (C'est possible) ça va ou l'un de nous est en trop. Cyril n'a jamais voulu m'expliquer ce titre. Mais j'ai fini par comprendre ceci : Tout ce qui arrive est possible, on ne peut rien y changer donc mise entre parenthèses = le signe de notre impuissance et dire ça va, accepter ce qui arrive. C'est une des caractéristiques des philosophies d'extrême-orient, tout au moins c'est comme ça que nous les recevons. Ou l'un de nous est en trop, là on a affaire à l'Occident qui a toujours besoin d'un ennemi, d'un bouc émissaire pour exister par opposition. Évidemment, ce titre n'avait rien de prémonitoire, il n'annonçait pas la disparition de Cyrll, par contre il indique comment se comporter quand la nouvelle tombe le 28 septembre 2001 à 16 H (9 jours plus tard, invraisemblable): ce qui est arrivé le 19 septembre était possible et dire ça va. Bien sûr, cela demande du temps et cela n'est pas possible pour une mère par exemple.
Les circonstances du spectacle.
Qui va en Sibérie pour se former auprès d'Igor Grigurko à Oulan-Oudé ? La soeur, Katia, 6 mois durant, hiver, printemps. Elle ramènera dans ses bagages, un futur mari, comédien, Vitya Ponomarev. On doit être en 1994.
La Russie tente Cyril à son tour. Il découvre au Festival Passages à Nancy en 1998, le travail d'Anatoli Baskakov, encensé par Jean-Pierre Thibaudat et la fille d'Anatoli, Dasha Baskakova, parolière, compositrice et interprète, chanteuse qui mériterait que le kairos passe à sa portée. Anatoli et Cyril se retrouvent au Revest et décident avec le soutien des 4 Saisons du Revest d'élaborer un double projet franco-russe.
En 1999 à l'été, séjour d'1 mois et demi à Oulan-Oudé, au Molodiojny Theatr' d'Anatoli Baskakov. Rencontres diverses. Anatoli créera Le mariage de Gogol avec une équipe franco-russe, les comédiens français apprenant pour la circonstance, le russe. Cyril créera (C'est possible) ça va où l'on entendra les deux langues, français et russe.
C'est à l'été 2000 pendant 3 mois et demi dont plusieurs semaines en campement à Baklany que les deux spectacles sont répétés. La compagnie vient d'être conventionnée pour 3 ans (2000-2002), 1° et seule compagnie varoise à obtenir ce conventionnement qui permit après (c'est possible) de créer Père de Strindberg. La compagnie a été dissoute en 2003. Katia Ponomareva, la soeur de Cyril, a créé sa compagnie L'Ensemble À Nouveau. Il faut attendre 2017  pour qu'une nouvelle compagnie installée dans le Var soit conventionnée: Attention fragile de Gilles Cailleau.
L'accueil de L'Insolite Traversée fut très officiel, médiatisé, filmé. Il en reste quelques traces. La jeunesse de Cyril, son charisme lui attiraient la sympathie. L'ambassade de France via la chargée culturelle a soutenu le projet. Les Français arrivèrent par le transsibérien le 19 juin 2000. Cyril est rayonnant.
J'ai des VHS de ce séjour. Encore faut-il que je les numérise et que j'en fasse un montage. Le travail de mémoire est long et lent. Ce que je sais, c'est que la rencontre entre deux conceptions du théâtre, le théâtre d'art russe et le théâtre d'improvisation, n'a pas été facile. Il y a eu des tensions, des incompréhensions. Mais la mayonnaise a fini par prendre. On trouve des traces de ces âpres discussions dans L'Île aux mouettes et Là où ça prend fin.
Il y eut bien sûr, aventures humaines, liaisons, désunions, circulation de désirs, il y eut des soirées arrosées, des nuits risquées. Ce fut possible, ça va. Ainsi l'histoire entre Cyril et Dasha. À la Noël 2000, à la Mahakali, à Châteauvallon chez Simone Komatis, au milieu d'une danse, il me demande à quoi on reconnaît l'amour. Et un peu plus tard dans la soirée, en quoi ça consiste être père. Il a 29 ans passés, va sur 30.
Je ne livrerai pas mes réponses.
À chacun de se demander ce qu'il répondrait s'il répond à son fils.
Traces tout de même dans L'Île aux mouettes. Et bien sûr dans le dernier projet de Cyril, Père de Strindberg qui tourna 2 ans sans lui avec François Marthouret, Anne Alvaro.
Les deux semaines de représentations au Revest en octobre 2000 restent mémorables:
un jour, Le mariage de Gogol en traduction par casques venus de Nancy,
le lendemain (C'est possible) ça va toujours avec les casques et la voix magnifique de Cyril, traducteur, légèrement décalée pour qu'on puisse recevoir le jeu du comédien.
Et les deux samedi, les deux spectacles avec un repas russe entre, de 19 H à minuit.
Pour mes 60 ans, le 25 octobre 2000, j'eus droit sur la scène à des impromptus et des sauts en l'air.
Pour la dernière, sans doute la fatigue, trop de vodka, une violente crise de jalousie à cause d'une belle actrice et la profonde mélancolie, la tristesse immense qui précèdent la séparation, une bagarre a eu lieu entre les comédiens et il m'a fallu toute mon autorité pour empêcher que ça dégénère. Ce fut un sale épisode. Cyril me traita de fasciste, je partis 3 jours sans donner de nouvelles.
Dois-je dire que ces deux semaines nous valurent la présence du consul russe de Marseille, que le prince Georges Angouladzé fut, comme président des Russes de Marseille, d'une formidable complicité ainsi que sa femme, Tamara, préparatrice experte des repas et de la dernière, très arrosée (j'ai cru que les artistes sauraient se tenir, ce ne fut pas tout à fait le cas). Je fis même la connaissance du fils de l'ophtalmologue Koutzeff qui m'opéra de l'oeil gauche à la fin de la guerre, après un bombardement qui m'avait fait tourner l'oeil.
Extrait du spectacle:
"un sentiment de sécurité, de bien-être, de chaleur estivale se répand dans ma mémoire, vigoureuse réalité qui fait du passé un fantôme, le miroir déborde de lumière, un bourdon est entré dans la pièce et cogne contre le plafond ... tout est bien, rien ne changera jamais, personne jamais ne mourra... ici chanson de et par Dasha Baskakova... puis texte : c'est une histoire que je voulais raconter et mon amour comme tous les fils, toutes les mères, les vieux, les enfants, les fous ... comment penser que tu n'es plus là, que plus jamais, plus jamais, comment se dire un jour tu vas disparaître et qu'aujourd'hui, tu as disparu..."
le 2 avril 1998, la grand-mère maternelle, Guiguite, disparaît; pour les enfants c'est la découverte de la mort, subitement réelle, impensée jusque-là (personne jamais ne mourra); Guiguite trouvera une nouvelle place dans ce spectacle où plein de rituels sont pratiqués dont le rituel accompagnant la séparation, l'exil, le départ pour ailleurs
simples paroles, paroles inoubliables du spectacle (c'est possible) ça va ou l'un de nous est en trop de Cyril Grosse, créé en 2000, patience: 15' à écouter
 
Après la disparition de Cyril, le 19 septembre 2001 à Jaguey-Grande à Cuba, avec son oncle, l'artiste-peintre Michel Bories et deux Cubaines, la mère et la fille, ses amis russes édifièrent en juillet 2002, le mémorial de Baklany.
En août 2004, Annie et moi nous fîmes le voyage de Russie (Moscou, Saint-Pétersbourg) avec le transsibérien AR (2 fois 5 jours et nuits) Moscou-Oulan-Oudé; nous eûmes la possibilité de séjourner à Oulan-Oudé et de passer deux nuits et trois jours sous tente à Baklany. Campement plus que rudimentaire. Pas de matelas. Plastique, manteaux. On ne s'est jamais serré aussi forts, Annie et moi. 70 bouteilles de vodka furent sacrifiées, chansons et anniversaire de la mort de  Vissotski, chanté par Anatoli Baskakov.
En 2005, en Avignon, j'organisai des rencontres pour des enseignants et étudiants russes pendant 5 jours. Je racontai l'histoire de Cyril, distribuai des livres de Cyril et autres Cahiers de l'Égaré. J'ignorais que 2 ans après, cela se traduirait par une surprise à l'Université de Novossibirsk où Cyril n'est jamais allé, où je suis allé 4 fois.
De 2007 à 2011, des étudiants de l'université de Novossibirsk organisèrent les rencontres théâtrales Cyril Grosse, sous l'impulsion d'une enseignante Anna Leontieva.
En août 2010, j'ai organisé un bocal agité sur le thème de l'eau au Baïkal, une autre façon de tenter de se rencontrer, Russes et Français. Les textes produits sont d'inspirations très différentes. Ils ont été publiés en bilingue dans Baïkal's Bocal.
Sur ce bocal agité de 3 semaines, quelques moments.
Pour nous aussi, accueil très officiel en mairie, à Oulan-Oudé, TV bouriate, réception par le ministre de la culture bouriate, la plus petite république de la Fédération de Russie.
Je suis filmé avec un tee-shirt sur lequel j'ai fait imprimer l'homme aux semelles de vent, Arthur Rimbaud,  participant au nettoyage des rives du Baïkal pour inciter les Russes à faire de même. Ils sont très sales en camping sauvage.
Au retour, le ministre est venu nous saluer à l'aéroport. Ce projet avait bénéficié du label de l'année franco-russe et a été partiellement financé par la ville de Hyères, restitution publique au Théâtre Denis le 19 ou 20 octobre 2010.
D'abord, on a permis l'achat de tentes et de matériel pour tout le campement, une trentaine de personnes, grâce à l'argent qu'on mit à leur disposition. Les Russes sont débrouillards mais pauvres.
Ensuite, je fis appel à deux étudiantes de Novossibirsk comme traductrices. C'étaient les plus assidues pour les Rencontres Cyril Grosse, manière de les récompenser et remercier. Elles firent un travail exceptionnel, disponibles sans rechigner.
Évidemment, je flashe sur l'une des deux. Quand je parlerai de ce moment violent à l'épousée, vers le 20 août 2010, elle me dira: mais c'est de Cyril que tu parles.
Je tombe amoureux d'une fille, même prénom, même âge que la dernière compagne de Cyril, même goût que Cyril pour les excès, l'alcool, même goût et culture que Cyril pour la littérature. Un coup de jeune, moi, me prenant inconsciemment pour Cyril. En tout cas j'assume, j'essaie d'assumer du mieux que je peux l'héritage artistique et humain, affectif, de Cyril comme celui de son oncle, Michel, inventeur du Pof Art.
Amour sauce Platon, pas sauce Cupidon. Traces dans L'Île aux Mouettes. L'épousée me dira une parole forte à ce sujet avant de partir.
Dans la nuit du 13 au 14 août 2010 à Baklany où nous sommes reçus dans les datchas et banyas (saunas) d'un oligarque qui s'est approprié la plage (il n'y avait rien en 2004), je bois trop de vodka, l'ambiance chaleureuse et électrique s'y prête, impossible de dormir.
Au petit matin, me promenant sur la plage, illumination, la fin d'un texte commencé à Johannesburg en 2002, Deuils ou L'Invitation à la Vie (titre ambigu à souhait) et inachevé depuis 8 ans s'offre à moi.
Ça donnera L'Île aux mouettes en 2012, L'Éternité d'une seconde Bleu  Giotto en 2014, Là où ça prend fin en 2014.
Depuis, je suis à nouveau en panne pour Ma dernière bande (ou Mon dernier branle).
Baïkala, la sirène du Baïkal m'a inspiré un testament amoureux: Dans le sillage de Baïkala, transformé en livre sillage par Aïdée Bernard (autre amour sauce Platon), pièce d'artiste qui circule beaucoup.
Lue et exposée le 19 mai 2017 à la Bibliothèque Li Campanetto aux Milles, Aix-en-Provence.
Baïkala a passé 1 mois en France du 20 août au 20 septembre 2011. Elle lut avec moi, Tourmente à Cuba pour 30 invités le 19 septembre 2011, pour les 10 ans du départ de Cyril. Elle a fait forte impression sur les convives. Moi, j'ai eu les plus grandes difficultés à la coucher tellement elle avait arrosé le rosé. Le départ en avion, de Nice, le 20, fut pénible.
Je l'ai revue 3 jours à Paris en août 2015, 3 jours de promenades insolites, du tourisme inventif, loin des circuits.
C'est comme ça avec les Russes, pas de nouvelles ou des nouvelles par mail, 3 à 4 fois l'an puis élan, avion, rendez-vous, retrouvailles comme si le temps n'était pas passé.
Je pense bien revenir une fois encore au Baïkal. En 2028.
Ce sera un voyage familial et sentimental.
2028 = 80 ans de l'épousée, 60 ans de Katia, 20 ans de Rosalie-Lili-Lison, 60 + 20 = 80. Ça n'arrive qu'une fois. Donc en être, une pierre plate et 5 à 7 rebonds sur l'eau du lac.
À Baklany.
La vidéo Baïkal's Bocal donne une idée du mémorial et de l'ambiance le soir auprès du feu de camp.
Jean-Claude Grosse, le 19 juin 2017
 
 
(C'est possible) ça va
ou l'un de nous est en trop

est le dernier spectacle abouti de Cyril Grosse (1971-2001)
présenté ici non par nostalgie mais pour la qualité du spectacle
et du film qui l'a saisi
 
créé en octobre 2000
au Molodiojny Theatr'
à Oulan-Oudé en Sibérie,
après répétitions au lac Baïkal, à Baklany,
(cliquer sur la photo = vidéo Traces)

 
puis présenté au Centre Vissotski à Moscou,
au Théâtre de La Passerelle à Gap,
à La Maison des Comoni au Revest, pendant 2 semaines
à Gare au Théâtre à Vitry.
Réalisation franco-russe avec 12 comédiens,
2 compagnies:
L'Insolite Traversée
Le Molodiojny Theatr',
2 langues: russe et français,
ce spectacle a été filmé par un vidéaste russe, Vladislav Kostine.
Ce n'est que 6 ans après que Les 4 Saisons du Revest,
co-producteurs du spectacle,
ont pu retrouver le film,
tourné à La Maison des Comoni,
le 25 octobre 2000,
pour mes 60 ans.
Merci à Ivan.

Deux versions sont mises en ligne, l'une sur ce blog,
l'autre sur le blog des agoras d'ailleurs
Ces deux versions filmées sous deux angles différents permettent d'apprécier ce spectacle dans toute sa légèreté, sa densité, sa nostalgie.
À voir dans l'ordre ou le désordre des vidéos.

 


 
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