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Les Cahiers de l'Égaré

cahiers de l'egare

Les Cahiers de l'Égaré parus en 2016

31 Décembre 2016 , Rédigé par grossel Publié dans #cahiers de l'égaré

le bandeau du site des Cahiers de l'Égaré; l'accroche du site: ayez peur du théâtre, il parle de vous et du monde; gravure attribuée à Rabelais pour illustrer son éloge du gai savoir
le bandeau du site des Cahiers de l'Égaré; l'accroche du site: ayez peur du théâtre, il parle de vous et du monde; gravure attribuée à Rabelais pour illustrer son éloge du gai savoir

le bandeau du site des Cahiers de l'Égaré; l'accroche du site: ayez peur du théâtre, il parle de vous et du monde; gravure attribuée à Rabelais pour illustrer son éloge du gai savoir

LES 7 TITRES DES CAHIERS DE L'ÉGARÉ PARUS EN 2016 + les 2 titres parus dans La Collection privée du Capitaine
LES 7 TITRES DES CAHIERS DE L'ÉGARÉ PARUS EN 2016 + les 2 titres parus dans La Collection privée du Capitaine
LES 7 TITRES DES CAHIERS DE L'ÉGARÉ PARUS EN 2016 + les 2 titres parus dans La Collection privée du Capitaine
LES 7 TITRES DES CAHIERS DE L'ÉGARÉ PARUS EN 2016 + les 2 titres parus dans La Collection privée du Capitaine
LES 7 TITRES DES CAHIERS DE L'ÉGARÉ PARUS EN 2016 + les 2 titres parus dans La Collection privée du Capitaine
LES 7 TITRES DES CAHIERS DE L'ÉGARÉ PARUS EN 2016 + les 2 titres parus dans La Collection privée du Capitaine
LES 7 TITRES DES CAHIERS DE L'ÉGARÉ PARUS EN 2016 + les 2 titres parus dans La Collection privée du Capitaine
LES 7 TITRES DES CAHIERS DE L'ÉGARÉ PARUS EN 2016 + les 2 titres parus dans La Collection privée du Capitaine
LES 7 TITRES DES CAHIERS DE L'ÉGARÉ PARUS EN 2016 + les 2 titres parus dans La Collection privée du Capitaine

LES 7 TITRES DES CAHIERS DE L'ÉGARÉ PARUS EN 2016 + les 2 titres parus dans La Collection privée du Capitaine

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Entretiens avec Marcel Conche/Les Cahiers de l'Égaré

20 Novembre 2016 , Rédigé par grossel Publié dans #cahiers de l'égaré

Entretiens avec Marcel Conche/Les Cahiers de l'Égaré

début du livre : Marcel Conche y donne un aperçu de sa philosophie.

J’en viens à des concepts clés, dont je fais usage habituellement.

Nature. J’entends, par là, la φύσις grecque, omni-englobante, omni-génératrice, qui englobe absolument tout ce qu’il y a. Je n’utilise pas la nature comme n’étant que la moitié du réel, par opposition à ce qui est culture, histoire, esprit, liberté, etc.

Ensuite, monde. Pour moi monde, c’est-à-dire cosmos. Un monde est nécessairement fini, contre Kant qui parle, dans sa première des Antinomies de la Raison Pure, du monde infini dans l’espace et le temps. C’est impossible et contradictoire avec la notion de monde, parce qu’un monde est nécessairement structuré, donc fini, parce qu’il n’y a pas de structure de l’infini.

Ensuite, mal absolu. C’est-à-dire mal qui ne peut se justifier à quelque point de vue que l’on se place. Qui est sans relations, absolu, veut dire sans relation, donc il n’y a rien qui puisse le justifier.

Ensuite, apparence absolue. Absolue, c’est-à-dire sans relation ; sans relation à un sujet ou un objet. C’est la notion que nous retenons de notre lecture de Pyrrhon.

Ensuite, temps rétréci. Nous ne pouvons vivre dans le temps immense de la Nature. Nous vivons dans un temps finitisé, que j’appelle le temps rétréci. Et c’est ainsi que nous pouvons croire à l’être, alors que nous ne sommes pas vraiment.

Ensuite, le réel commun. Je distingue le réel commun et le réel des philosophes. C’est-à-dire pour nous, être en tant que nous sommes des êtres communs. Ce cahier est réel. Pour un savant, c’est la même chose ; pour les philosophes, il y a autant de réels que de grandes métaphysiques. Pour les philosophes, d’abord, le réel est ce qui est éternel, et ce qui est éternel varie d’un philosophe à l’autre, d’un métaphysicien à l’autre.

Ensuite, scepticisme à l’intention d’autrui. C’est une notion dont je fais usage habituellement. Le scepticisme à l’intention d’autrui, cela veut dire d’abord que je ne suis pas sceptique. Je suis tout à fait assuré de la vérité de ce que je dis. Mais ce n’est pas le cas de tout le monde ; alors je suis sceptique pour laisser une porte de sortie à ceux qui ne voient pas les choses comme moi. Parce que, si vivre dans l’illusion les rend heureux, pourquoi pas ? Cela ne me gêne pas du tout.

Ensuite, sagesse tragique. C’est une notion que j’ai empruntée à Nietzsche il y a trente-huit ans, dans mon livre Orientation philosophique, dans le chapitre Sagesse tragique. Je laisse de côté ce que Nietzsche entend par ce mot ; pour moi cela veut dire qu’il faut toujours s’efforcer de réaliser ce que l’on peut réaliser de meilleur, quoique ce soit périssable et appelé à disparaître.

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Elle s'appelait Agnès / Les Cahiers de l'Égaré

16 Novembre 2016 , Rédigé par grossel Publié dans #cahiers de l'égaré

couverture et table des mat!ères du livre Elle s'appelait Agnès, écrit par un collectif d'auteurs de théâtre par solidarité avec la famille d'Agnès
couverture et table des mat!ères du livre Elle s'appelait Agnès, écrit par un collectif d'auteurs de théâtre par solidarité avec la famille d'Agnès
couverture et table des mat!ères du livre Elle s'appelait Agnès, écrit par un collectif d'auteurs de théâtre par solidarité avec la famille d'Agnès

couverture et table des mat!ères du livre Elle s'appelait Agnès, écrit par un collectif d'auteurs de théâtre par solidarité avec la famille d'Agnès

Suite à la diffusion du documentaire Parents à perpétuité sur Public Sénat les 6 et 7 février 2016, que j'ai regardé deux fois, Les Cahiers de l'Égaré ont décidé de faire réimprimer 100 exemplaires du livre Elle s'appelait Agnès, écrit par un collectif d'auteurs de théâtre, de professionnels de la protection judiciaire de la jeunesse (éducateur en prison, directeur de prison pour jeunes, psychologue), livre écrit par solidarité avec la famille d'Agnès; ces auteurs ont participé pour un certain nombre d'entre eux à la marche blanche du 16 novembre 2012 à Paris, à la mémoire d'Agnès. Il y a plusieurs textes en lien avec le double violeur-tueur car dans une telle tragédie, on ne peut dissocier le bourreau et la victime. Cela fit problème lors d'une rencontre des auteurs à Paris, indépendamment de la présence à cette réunion des grands-parents d'Agnès

Le texte Essai d'abjection introspective fut violemment critiqué. Moi-même quand je l'avais reçu, j'avais dit: il est irrecevable. J'avais dit à l'auteur: Prolonge ton texte sur ce qu'il éprouve au moment de l'acte monstrueux par ce que dit le bourreau après dix ans de suivi et de prison. Dans le 2° texte, le bourreau n'a pas changé d'un pouce, quelques mots seulement ont changé. Nouvelle proposition à l'auteur: Écris alors du point de vue de la victime, sa prise de conscience après coup qu'elle a eu affaire non au prince charmant mais à la beauté et à la monstruosité du diable au corps.

Deux lettres recommandées me sommèrent en décembre 2012 de ne pas publier le livre dont on avait prévu la sortie après le procès de juin 2013.

J'ai respecté l'injonction qui m'a été faite alors que rien ne m'empêchait de sortir ce livre pluriel, sur le plan judiciaire et pénal. Aucun nom, aucun lieu, aucune date en lien avec les faits, que de la fiction.

Pour remercier les auteurs qui s'étaient investis dans ce travail d'empathie et de solidarité, j'ai édité seulement les exemplaires d'auteurs du livre Elle s'appelait Agnès, en mars 2015 après les 2 procès (2° procès en octobre 2014). Le livre était prêt depuis novembre 2012. Je l'ai édité hors commerce, exemplaires réservés exclusivement aux auteurs, soit 20 exemplaires.

Aujourd'hui, je réimprime 100 exemplaires en tirage avec PVP, partiellement diffusé en librairie mais aussi en vente directe. Et un exemplaire au dépôt légal, ce que je n'avais pas fait en 2015. Je transmettrai un exemplaire du livre à la famille de Matthieu pour leur montrer qu'ils ne sont pas seuls, même si on n'est pas nombreux. Si on avait vu le documentaire Parents à perpétuité, si on avait lu l'interview du 15 novembre 2014 dans le Monde magazine, cela aurait sans doute modifié les écritures des 20 qui ont écrit Elle s'appelait Agnès.

Le livre existe maintenant, sans bruit, nourri de la tragédie de deux familles.

Avons-nous eu raison de donner forme à un élan d'empathie qui a été unilatéral ?

Reçu ce message :

Merci Jean-Claude de nous avoir envoyé la video de ce document formidable. Le témoignage de ces parents, surtout celui du père est très touchant, il pose des questions essentielles. C'est enseignant pour nous tous. La justice est paradoxale en reconnaissant Mathieu malade et en le condamnant à perpétuité (un mineur), au lieu de l'orienter vers un service de psychiatrie. Cependant le père note que Mathieu est mieux enfermé dans sa cellule. Il existe en effet des êtres qui se sentent plus en sécurité enfermés car ils perçoivent qu'ils ne disposent pas de défenses psychiques pour contenir ce qui les submerge. Et d'autre part, payer en prison peut être pacifiant par rapport à la responsabilité de leur acte malgré l'absence de culpabilité. La psychose est évidente chez ce jeune, c'est ce que j'ai perçu depuis le début mais c'est étonnant, il n'y a que Rufo qui l'évoque. Bien amicalement M-P

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Aux couleurs de la vie / Cherifa et J.P. Grosse

14 Avril 2016 , Rédigé par grossel Publié dans #cahiers de l'égaré, #album, #voyages, #écriture

Un livre d'amour, de beauté, de sagesse.
Un livre d'amour, de beauté, de sagesse.

Un livre d'amour, de beauté, de sagesse.

Chagall et La Vie “Si toute vie va inévitablement vers sa fin, nous devons durant la nôtre, la colorier avec nos couleurs d’amour et d’espoir” est l'illustration de ce qu'ont réussi à colorier, séparément puis ensemble, Chérifa et Jean-Pierre, une vie de partage et une oeuvre plurielle.

Chagall et La Vie “Si toute vie va inévitablement vers sa fin, nous devons durant la nôtre, la colorier avec nos couleurs d’amour et d’espoir” est l'illustration de ce qu'ont réussi à colorier, séparément puis ensemble, Chérifa et Jean-Pierre, une vie de partage et une oeuvre plurielle.

Aux couleurs de la vie : un livre, un couple, deux vies, deux oeuvres. Un livre d'amour, de beauté, de sagesse. La citation de Chagall qui ouvre le livre : “Si toute vie va inévitablement vers sa fin, nous devons durant la nôtre, la colorier avec nos couleurs d’amour et d’espoir” est l'illustration de ce qu'ont réussi à colorier, séparément puis ensemble, Chérifa et Jean-Pierre, une vie de partage et une oeuvre plurielle.

dans Aux couleurs de la vie (novembre 2015, 220 pages, format 24 X 30,5 Les Cahiers de l'Égaré, magnifiquement imprimé au Maroc, lors d'un séjour), Cherifa et JP Grosse racontent et illustrent leurs voyages et séjours de par le monde dont une dizaine d'années en Afrique du Sud d'où une escapade chez les Himba de Namibie; page 67, une photo refusée par FB (chéché avec deux femmes himba dont une avec l'enfant)

40 €, frais de port compris

Chèque à l'ordre: Les Cahiers de l'Égaré, 669 route du Colombier, 83200 Le Revest

un couple, deux vies, deux oeuvres
un couple, deux vies, deux oeuvres
un couple, deux vies, deux oeuvres

un couple, deux vies, deux oeuvres

voilà un récit créant une réalité très différente de nos récits à la gomme (achtung, méninges à solliciter)
récits matérialistes, biologiques, déterministes, scientistes, expertistes, individualistes, pour cloches sonnant creux
 
Chez les Himbas de Namibie en Afrique australe, la date de naissance d’un enfant est fixée, non pas au moment de sa venue au monde, ni à celui de sa conception, mais bien plus tôt: depuis le jour où l’enfant est pensé dans l’esprit de sa mère .
Quand une femme décide qu’elle va avoir un enfant, elle s’installe et se repose sous un arbre, et elle écoute jusqu’à ce qu’elle puisse entendre la chanson de l’enfant qui veut naître. Et après qu’elle a entendu la chanson de cet enfant, elle revient à l’homme qui sera le père de l’enfant pour lui enseigner ce chant. Et puis, quand ils font l’amour pour concevoir physiquement l’enfant, ils chantent le chant de l’enfant, afin de l’inviter.
Lorsque la mère est enceinte, elle enseigne le chant de cet enfant aux sages-femmes et aux femmes aînées du village. Si bien que, quand l’enfant naît, les vieilles femmes et les gens autour de lui chantent sa chanson pour l’accueillir.
Au fur et à mesure que l’enfant grandit, les autres villageois apprennent sa chanson. Si bien que si l’enfant tombe, ou se fait mal, il se trouve toujours quelqu’un pour le relever et lui chanter sa chanson. De même, si l’enfant fait quelque chose de merveilleux, ou traverse avec succès les rites de passage, les gens du village lui chantent sa chanson pour l’honorer.
Dans la tribu, il y a une autre occasion où les villageois chantent pour l’enfant. Si, à n’importe quel moment au cours de sa vie, la personne commet un crime ou un acte social aberrant, l’individu est appelé au centre du village et les gens de la communauté forment un cercle autour de lui. Puis ils chantent sa chanson. La tribu reconnaît que la correction d’un comportement antisocial ne passe pas par la punition, c’est par l’amour et le rappel de l’identité. Lorsque vous reconnaissez votre propre chanson, vous n’avez pas envie ou besoin de faire quoi que ce soit qui nuirait à l’autre.
Et en va de même ainsi à travers leur vie. Dans le mariage, les chansons sont chantées, ensemble. Et quand, devenu vieux, cet enfant est couché dans son lit, prêt à mourir, tous les villageois connaissent sa chanson, et ils chantent, pour la dernière fois, sa chanson. »
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Catalogue 2015 des Cahiers de l'Égaré

21 Janvier 2016 , Rédigé par grossel Publié dans #cahiers de l'égaré

L'hippocampe et le rétroviseur

texte de François Carrassan ; photographies N et B de Bernard Plossu

ISBN: 978-2-35502-064-3 ; 88 pages; 13,5X20,5 ; 12 €

Une anecdote racontée par François Carrassan à notre retour d'Altillac en septembre 2015 :

C’est le 8 septembre 2015 et je reviens d’Altillac avec mon éditeur en train de somnoler. Nous y étions allés poursuivre un entretien sur l’incroyance avec Marcel Conche. Un virage l’a réveillé et il baille. Un virage sans visibilité, comme sur une photo de Plossu. J’attends un peu et lui rappelle un échange de la veille où on s’amusait des gens qui pour se donner de l’importance s’imaginent être à un tournant de l’histoire.
A l’approche de Decazeville, tout se fait plus sombre. L’époque passée des mines de houille reste mal cicatrisée. La vie ici dut être intense à l’âge d’or du charbon, juste avant celui du pétrole. Mais les réserves mondiales de houille sont loin d’être épuisées alors qu’à présent le pétrole semble sur sa fin. On voit ainsi des pays retourner au charbon. Et on réalise à quoi les choses tiennent.
– D’après toi, quand se trouve-t-on à un tour- nant de l’histoire ?
– A tout moment, répond-il les yeux fermés, puisqu’on ne maîtrise rien...
– Mais si l’histoire tourne tout le temps, tourne- t-elle en rond ?
– C’est aléatoire, stochastique. Mais parfois, ajoute-t-il en détachant ses mots, on croit voir de la cohérence dans les entrailles des morts.

Donc un texte de réflexion accompagnant une quarantaine de photos en noir et blanc de Bernard Plossu.

JCG, l'éditeur

Je ne suis pas sûr d'avoir tort

de Jean-Pierre Giran

ISBN : 978-2-35508-063-6 ; 104 pages ; 13?5X20,5 ; 12 €

Voilà un livre d'une centaine de pages, écrit par un homme politique, Jean-Pierre Giran, député-maire de Hyères. Composé de 2 parties : Dérapages, Repérages, c'est un livre de constats et de propositions, de convictions, celles d'un élu de la République, homme de terrain. Je ne suis pas capable de juger de l'action politique de Jean-Pierre Giran, ne la connaissant pas, n'étant pas de Hyères. Mais ce livre en courts essais est roboratif. il ne tourne pas autour du pot. Les mots ne sont pas dévoyés comme souvent par les hommes politiques. Ce n'est pas de la langue de bois.

Écrit avant les élections régionales, ce livre franchit avec succès ce que ces élections nous ont révélé, les fractures de la société française.
Citoyens et élus sauront-ils relever le défi ?

JCG, l'éditeur

Des étoiles et des ellipses, poèmes à incarner

de Lionel Parrini

ISBN 978-2-35502-054-4

112 pages, 13,5 X 20,5, 12 €

Est paru, le 19 mai, le jour anniversaire de son auteur, (eh oui, on a ce genre d'attentions aux Cahiers de l'Égaré, parce qu'on aime les auteurs et les personnes qui sont sous l'habit),

une écriture-rivière avec ses rythmes, ses débits, ses étiages, ses étirements, ses impétuosités, poèmes à incarner, écrits par un homme-rivière.

Là, la métaphore résiste un peu plus, on s'y attarde. Un homme-rivière, attends voir, ça évoque quoi, déjà le contraire de l'apparence, l'homme c'est du solide, enfin souvent fragile, se croit fort et c'est un faible, se croit amoureux, généreux et c'est un égoïste; je parle en général, pas de Lionel bien sûr. L'homme-rivière, homme liquide, sensible car la rivière tient compte pour s'écouler de tous les accidents de terrain rencontrés, parfois les balaie. Bon, continuez le travil, lecteurs.

Battements d'ailes

Clichés Féminins/Masculins aujourd’hui

Elsa Solal - Dominique Loiseau
Préface de Michelle Perr
ot

Les Cahiers de l'Égaré

ISBN : 978-2-35502-053-7 - 13,5 X 20,5, 144 pages, 13 €

Il est plus facile de désintégrer un atome que de briser un préjugé, écrivait Albert Einstein. Comment désintégrer un préjugé, une idée reçue sur le rôle d’un homme ou d’une femme ?

C’est justement la question que pose ce texte comme un voyage au pays des stéréotypes sexués ordinaires, une mine inépuisable... Comment la désamorcer? C’est ce que tentent les personnages du roman-théâtre d’Elsa Solal. Après le grand succès de son texte Olympe de Gouges, elle tresse, entre humour et blessure, intimité et désirs secrets, leur combat: Ils et elles s’entraînent, s’entraident pour résister à ce piège millénaire du sexisme.
Dominique Loiseau part des témoignages recueillis, en relève les expressions, les signes inaperçus, les marques qui forgent nos représentations. Elle en analyse les risques, en démonte les mécanismes. Elle nous propose des pistes, incluant les contradictions de l’humain, pour dépasser ce qui reste figé dans le quotidien. De la fiction à la réalité, les paroles entendues, les situations suscitent un véritable élan tonique pour sortir de ce labyrinthe!

sont parus en novembre 2014

Où étais-tu ?

de Natalie Rafal

ISBN : 978-2-35502-052-0 - 13,5X20,5 ; 96 pages - 12 €

Où étais-tu ? est finaliste de l’InédiThéâtre 2012, concours de lycéens.
Je parlerai d’avant. De 17 à 37 ans. De toutes ces années de quête. De tous ces hommes rencontrés, traversés, plus ou moins connus. De tous ces pays foulés, parcourus. De toutes ces terres, ces peaux arpentées. Espoirs avortés. Rêves, désirs, fantasmes, promesses, serments, rires, ruptures et larmes. Engrossée d’histoires, lavée, ballottée par les flots,
mue par l’espérance d’un renouveau. Quelle flamme me consumait de l’intérieur, quel feu me poussait toujours plus loin ? Qui étaient-ils ? Qui étais-je ? Où étais-je ? Natalie Rafal

L'éternité d'une seconde Bleu Giotto

de Jean-Claude Grosse

ISBN : 978-2-35502-050-6 - 13,5X20,5 ; 48 pages - 10 €

Personnages : 3 H, 2 F, de 16 à 88 ans, voix off

Thème : le deuil et le temps

Genre : drame et apaisement

1964, une jeune fille et un jeune homme se retrouvent dans une isba au Baïkal pour deux saisons de cavale en cabane. Promesse : s'épouser au jour le jour jusqu'à ce que ça fasse toujours.

37 ans après, en 2001, une mère et un père apprennent 8 jours après (le blanc du temps), la disparition brutale de leur fils dans un accident de la route à Cuba, au lieu-dit le Triangle de la mort. Le Répondeur n'a pas répondu à leurs questions. Il n'y a pas de nom pour désigner les parents perdant un enfant. Ce sont des sans-noms. Le père ne veut pas que ce soit des sans-voix. Il écrit un drame sans fin. La mère n'arrive pas à quitter le lieu de l'accident et à oublier l'instant-camion (l'abolition du temps) surgissant en plein instant-navire. Elle veut voir la réalité de l'accident en face, veut abolir le temps, remplir le blanc du temps. Le père fait ce qu'il peut pour accompagner la mère à exprimer son vécu

Avant sa disparition foudroyante, au retour d'un dernier voyage à Cuba, l'épousée prend conscience des évidences du temps.

En 2028, âgé de 88 ans, l'épousé préparant son dernier voyage au Baïkal, médite : sur l'écoulement du temps en écoutant le ta dak ta dak des roues du train sur les rails, sur l'éternité d'une seconde Bleu Giotto.

Là où ça prend fin

de Jean-Claude Grosse

ISBN : 978-2-35502-051-3 - 13,5X20,5 ; 84 pages - 12 €

Là où ça prend fin est un récit dramatique :
Personnages : 16, 9F/7H
des amoureux, des parents, des enfants, des passionnés de théâtre …
Thèmes : la vie, l'amour, F/H, la transmission, le partage, les incompréhensions,
les conflits intimes et relationnels, les différentiels culturels, l'art du théâtre, la mort …
Lieux : le Baïkal, la Méditerranée

Là où ça prend fin est un récit dramatique articulé autour de deux personnages, la mère (l’épousée), le père (l’épousé), confrontés à la disparition brutale du fils, metteur en scène, répétant La Forêt d’Ostrovski au Baïkal (9 personnages sont mis en situation pour ce module). Quelle mémoire gardent-ils du fils ? Quels effets dévastateurs sur eux et les autres personnages, l'épousée, la sœur, Baïkala 1, l’amoureuse du fils, Baïkala 2, l'aimée d'un jour du père ? … La nature dans sa puissance, l’eau, pure du Baïkal, salée de la Méditerranée, les bouleaux, la vodka, le banya, les mouettes à tête rouge, les rites chamaniques sont des éléments vivants de ce récit.

HEUREUSEMENT QU'ON MEURT

sur une parole de Marcel Conche

par François Carrassan

ISBN 978-2-35502-060-5

12X17 ; 92 pages ; 10€

Marcel Conche, professeur émérite de philosophie à la Sorbonne, membre de l’Académie d’Athènes, lauréat de l’Académie française pour l’ensemble de son œuvre, vit retiré à Altillac dans la maison de son enfance où il mène une vie simple et rustique, proche de la terre. Se limitant à la satisfaction des désirs que les épicuriens disaient naturels, au sein d’une ruralité paisible, il a choisi de ne pas être à la remorque du progrès. Il fait revivre en cela l’esprit d’Epicure dont la philosophie avait pour seul but d’acquérir la santé de l’âme.
Les entretiens que nous avons avec lui, son éditeur et moi, portent sur les choses ordinaires de la vie qui font corps avec sa métaphysique, une métaphysique athée et naturaliste.
Récemment, tandis que nous marchions dans Beaulieu-sur- Dordogne, il nous disait, dans un même mouvement de pensée, je préfère la vie à la mort et, aussitôt après, heureusement qu’on meurt. Est-ce contradictoire ? C’est la question qui anime cet essai. Où, après s’être demandé ce qu’il adviendrait de l’amour de la vie dans l’hypothèse d’une vie immortelle, on en sera naturellement venu à l’idée qu’il ne peut y avoir d’autre amour de la vie que l’amour d’une vie mortelle.

François Carrassan

POÉSIE PENDUE AU PRÉCIPICE DU POÈTE

Texte de Marwil HUGUET

ISBN 978-2-35502-061-2

13,5X20,5 ; 54 pages ; 10 €

Poésie Pendue au Précipice du Poète c’est l’odyssée d’un poète qui pète les plombs Qui descend dans les bas fonds de la conscience comme on dévalerait trente étages à bord d’un ascenseur fou... Vertige ! Et quand il remonte (Parce qu’il parvient quand même à remonter) il nous raconte : « Ma poésie sent la sueur la pisse les pieds de mes amis Qui n’ont point de point d’eau pour se laver Mes amis qui logent le long de l’autoroute où personne ne voudrait loger... » PPPP c’est l’aventure d’un poète qui ne craint pas de déchirer la chemise des trop nantis pour leur montrer ce que ça fait d’aller tout nu PPPP ce n’est pas sombre c’est en colère souvent mais c’est revigorant PPPP c’est aussi une histoire d’amour avec un arbre « Il faut toujours avoir un arbre ami Un arbre à qui taire son silence »
Une histoire d’amour et un désir fou de fraternité Vous voilà prévenus !

CERVANTES-SHAKESPEARE, cadavres exquis

ISBN 978-2-35508-065-0 ; 408 pages ; 13,5 X20,5 ; 18 €

44 auteurs mortels (20 F, 24 H), français, espagnols, mexicains, cubains, canadiens, néo-zélandais, indépendantistes ont travaillé pendant 15 mois pour écrire 47 cadavres exquis immortels sur les deux figures quantiques que sont Cervantes et Shakespeare.

Et selon un principe posé dès le début des projets pluriels (Envies de Méditerranée, Marilyn après tout, Diderot pour tout savoir) tous les textes proposés par les auteurs volontaires sont retenus ; aucune censure; aucun rejet.

On ne pouvait mieux rendre hommage à ces deux écrivains qu'en les restituant dans leur insaisissable mystère.

Catalogue 2015 des Cahiers de l'Égaré
Catalogue 2015 des Cahiers de l'Égaré
Catalogue 2015 des Cahiers de l'Égaré
Catalogue 2015 des Cahiers de l'Égaré
Catalogue 2015 des Cahiers de l'Égaré
Catalogue 2015 des Cahiers de l'Égaré
Catalogue 2015 des Cahiers de l'Égaré
Catalogue 2015 des Cahiers de l'Égaré
Catalogue 2015 des Cahiers de l'Égaré
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L'hippocampe et le rétroviseur / Carrassan-Plossu

19 Décembre 2015 , Rédigé par grossel Publié dans #cahiers de l'égaré

L'hippocampe et le rétroviseur / Carrassan-Plossu
L'hippocampe et le rétroviseur / Carrassan-Plossu

De cette photo longtemps oubliée, on n’aura donc trouvé, Plossu et moi, rien de mieux à faire que cet objet à présent sous vos yeux : L’Hippocampe et le Rétroviseur. Fallait-il en faire quelque chose ? Elle ouvre une série où on dirait qu’il n’y a rien à voir. Que l’image est sans sujet. Au sens où le sujet qui ne fait qu’y passer ne méritait pas cette attention. Un chien errant, un train de marchandises, un visage d’actrice. Mais à quoi faire attention ? Car, ici, les figures, les lieux et les objets qui traversent la photo n’ont d’autre réalité que celle d’y passer avant de disparaître. Et quoi de plus réel ? L’avenir n’existe pas. Le présent s’arrête à la photo. Tout est passé. Au bord des routes on s’interroge.

François Carrassan

Une anecdote racontée par François Carrassan à notre retour d'Altillac en septembre 2015 :

C’est le 8 septembre 2015 et je reviens d’Altillac avec mon éditeur en train de somnoler. Nous y étions allés poursuivre un entretien sur l’incroyance avec Marcel Conche. Un virage l’a réveillé et il baille. Un virage sans visibilité, comme sur une photo de Plossu. J’attends un peu et lui rappelle un échange de la veille où on s’amusait des gens qui pour se donner de l’importance s’imaginent être à un tournant de l’histoire.
A l’approche de Decazeville, tout se fait plus sombre. L’époque passée des mines de houille reste mal cicatrisée. La vie ici dut être intense à l’âge d’or du charbon, juste avant celui du pétrole. Mais les réserves mondiales de houille sont loin d’être épuisées alors qu’à présent le pétrole semble sur sa fin. On voit ainsi des pays retourner au charbon. Et on réalise à quoi les choses tiennent.
– D’après toi, quand se trouve-t-on à un tour- nant de l’histoire ?
– A tout moment, répond-il les yeux fermés, puisqu’on ne maîtrise rien...
– Mais si l’histoire tourne tout le temps, tourne- t-elle en rond ?
– C’est aléatoire, stochastique. Mais parfois, ajoute-t-il en détachant ses mots, on croit voir de la cohérence dans les entrailles des morts.

Donc un texte de réflexion accompagnant une quarantaine de photos en noir et blanc de Bernard Plossu.

Une signature est organisée le samedi 23 janvier 2016 à partir de 10 H à la Librairie Charlemagne à Hyères

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Heureusement qu'on meurt / François Carrassan

19 Décembre 2015 , Rédigé par grossel Publié dans #cahiers de l'égaré

Heureusement qu'on meurt / François Carrassan
Heureusement qu'on meurt / François Carrassan
Heureusement qu'on meurt / François Carrassan
Heureusement qu'on meurt / François Carrassan
Heureusement qu'on meurt / François Carrassan

Le Cahier de l'Égaré : Heureusement qu'on meurt, sur une parole de Marcel Conche a été livré mercredi 2 septembre.

François Carrassan, l'auteur et moi-même, l'éditeur, nous nous sommes donc rendus chez Marcel Conche du samedi 5 au mardi 8 septembre, lui apporter notre opus.

Ce petit livre de 92 pages en format 12 X 17 (couverture et intérieur ivoire) avec 5 photos en noir et blanc comprend 4 essais en lien avec des rencontres antérieures, ce que nous nommons entre nous Les Rencontres d'Altillac.

- Marcel Conche n'est pas un être nécessaire

- Le goût de la vie

- Le temps qui reste

- Comment mourir ?

J'ai rédigé l'avant-propos qui tente de rendre l'atmosphère Jardin d'Épicure des rencontres d'Altillac.
Rencontrer Marcel Conche, échanger avec lui pendant plusieurs heures (jamais plus de 2 H à la fois) est une balade intellectuelle et sensible qui traverse les siècles et les espaces. Marcel Conche se promène et nous promène, l'actualité éclairée par des épisodes "similaires" du passé, par exemple la destruction des temples païens, vivants, par les chrétiens quand ils s'imposèrent sous Constantin, comparée à celle des temples en ruines par Daech.

Quelle chance nous avons de profiter de ces heures de discussions avec partages de part et d'autre (échanges de livres, de CD, de bouteilles de vin, de fromages et de miel, dégustation de "ses" figues)
La mémoire de Marcel est prodigieuse; il évoque comme personne des quantités de personnes, connues en leur temps, oubliées depuis,
Emile Faguet, Martial Gueroult, Eric Weil, Henri Gouhier, Étienne Souriau, Mizrahi, Deleuze, Pradines et son traité de psychologie sur les seuils de sensation;
Konstantinova Irina, La Jeune Fille de Kachine,
la dernière édition aux PUF de son Montaigne,
son livre en cours d'écriture (à presque 94 ans): Penser encore (sur Spinoza et autres sujets)
Nous le reverrons en mars pour son anniversaire.

JCG

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Catalogue 2014 des Cahiers de l'Égaré

6 Octobre 2014 , Rédigé par grossel Publié dans #cahiers de l'égaré

Les Cahiers de l'Égaré sont distribués par Soleils, 23 rue de Fleurus, 75006 Paris.

Les libraires doivent s'adresser à Soleils pour satisfaire les demandes de leurs clients.

Sont parus en 2014

Tania's Paradise de Gilles Cailleau et Tania Sheflan,

en français, anglais, hébreu

suivi de Journal de voyages en Israël

Solo pour contorsionniste de proximité

Une écriture de pavés et de poupées

ISBN 978-2-35502-047-6

72 pages, 20,5 X 20,5, 20 €, photos couleurs

Bricoles, Journal d'une absence de bord

de Gérard Lépinois

Plus je relis ce manuscrit (en effet, c’est encore avec mes doigts que je t’ai tapée, ô mule !), plus je sens l’intérêt d’une lecture hasardée, et même hasardante, de ses fragments. Aucun classement ne vaut de frotter des bouts de soi au hasard du sens,
soit en tous sens et aucun qui soit définitivement majeur, donc mineur ; et pas pour s’inonder de non-sens, mais dans l’espoir d’étincelles inattendues de sens. Chérie, tout en morceaux à composer sans fin, ne suis-je pas au faîte de ma mignonnerie de garçon boucher ?
Le hasardant crée du hasard : non seulement il nous délivre un peu de la détermination et de la liberté comme faculté de choisir entre des prédéterminés (et prédéterminants) ou presque, mais il semble plus proche de ce que nous sommes (et pourquoi pas heureusement ?) comme impossibilité d’être, de prendre en un être nommable, en un entier pré-cadavérisé, en un garçon boucher condamné à n’être que dans la viande, ou un concepteur si subjectivement titré qu’il en devient très con du cep.
Chérie, lâche-moi plus que la grappe, car entre la mise de mon slip propre du matin (je suis un respectable garçon boucher) et la lecture qui suit du vieil Emmanuel (seins et clitoris rigoureusement ravalés de l’autre ?), vient s’intercaler maintenant une tranche de bon marché gruyère sans goût, que j’apprécie sans l’aimer parce qu’il me rappelle l’expérience cruciale de la fondue marchande, notre bible. G.L.

ISBN 978-2-35502-046-9

374 pages, 16,5 X 24, 30 €

Mon Bosphore à moi de Izzeddin Çalislar

bilingue turc-français

traduit du turc en français par Sedef Ecer et Georges Perpès

Quand Istanbul inspire la passion d’en créer une autre.

« Mon Bosphore à moi » a été écrit au printemps 2014 en résidence d’écriture à la bibliothèque de théâtre Armand Gatti, grâce à une bourse du Centre National du Livre et l’aide de la DRAC PACA.
Le texte a fait l’objet d’une lecture publique le 17 mai 2014 à la Villa Tamaris - Centre d’art dans le cadre du Festival Scènes Grand Écran initié par le Centre National du éâtre en partenariat avec le éâtre Liberté.

La pièce est inspirée de la vie d'un officier de la marine française et homme d'entreprise qui fit fortune en Turquie, Blaise Jean Marius Michel (1819, Sanary - 1907, La Seyne-sur-Mer).
Appuyé par Napoléon III, Michel est nommé, en 1855, directeur des phares et balises par le sultan Abdul-Medjid : il dirige la construction de cent onze phares sur les côtes de l'Empire ottoman, de la mer Noire à la Méditerranée. En échange, il obtient du sultan un pourcentage sur les droits de navigation dans ces eaux. En 1879, il obtient une nouvelle concession, celle des quais des ports d’Istanbul. Revenu en France riche et avec le titre de "pacha", séduit par la ressemblance du site avec le Bosphore, il achète à la Seyne-sur-Mer soixante hectares de terrain et crée à Tamaris un des premiers lieux de villégiature de la Côte d'Azur. Il y fait bâtir un grand hôtel, des casinos, des dizaines de villas, un bureau des postes, une chapelle… Il lance une compagnie maritime assurant le transport entre Toulon et La Seyne. Deux de ses bateaux à vapeur ont pour nom Istanbul et Bosphore...

Fiction basée sur des documents historiques, Hususi Boğaziçi / Mon Bosphore à moi est une comédie burlesque franco-turque à cinq personnages. L'action se situe dans la première décennie du XXème siècle, non loin du Bosphore... Outre les Français Marius Pacha, Napoléon III et sa femme l'impératrice Eugénie, on pourra y découvrir deux personnages du théâtre traditionnel turc ( Orta Oyunu ), les populaires et farceurs duettistes Kavouklou et Pishékar.

ISBN 978-2-35502-048-3

136 pages, 13,5 X 20,5, 10 €

À Gabrielle Russier/Anne Riebel

ISBN 978-2-35502-049-0

64 pages, 13,5 X 20,5, 14 € frais de port compris

Le 1° septembre 2014 est paru un témoignage fort d'une élève de Gabrielle Russier, Anne Riebel. Soit 45 ans après son suicide à Marseille, le 1° septembre 1969.

Un an d'enseignement, un an dans le cercle de poésie et d'amitié de Gabrielle Russier.
Anne Riebel a gardé jusqu'à ce jour, les lettres et petits mots de Gabrielle Russier pendant cette année d'utopie qui l'a marquée à vie.
15 lettres entre le 15 juin 1968 et juin 1969, deux textes inédits de Gabrielle Russier, une carte postale, deux petits mots (des conseils écrits de sa main), voilà le trésor offert aujourd'hui par une élève devenue femme, 46 ans après la rencontre, après toi, le reste de ma vie.

Ce témoignage réussit en quelques pages à nous restituer un contexte et à mesurer la traque dont non seulement Gabrielle Russier a été victime mais aussi les jeunes qui étaient attirés par son enseignement et sa manière d'être avec eux comme jeunes et pas seulement comme élèves.

L'édition de ce livre aux Cahiers de l'Égaré doit beaucoup au précédent livre que nous lui avions consacré, Gabrielle Russier/Antigone, paru le 1° septembre 2009 pour le 40° anniversaire de sa disparition. Un an avant, les 3 et 4 décembre 2008, 7 écrivains s'étaient retrouvés à la bagagerie du Lycée du Golf Hôtel à Hyères. Ce furent deux journées riches.

Le livre édité, offert aux enfants de Gabrielle (sa fille était entrée en contact avec moi) est aujourd'hui épuisé mais il a cheminé.

Le 10 février 2014 à 23 H 35, je recevais ce message par le formulaire de mon blog :

Bonsoir, je suis la petite-fille de Gabrielle Russier, j'aimerais savoir si vous l'aviez connu.

Bien à vous,

je répondais le 12 février à 19 H 15, s'ensuivirent quelques autres messages avec cette jeune fille de 18 ans qui allait passer son bac.

Et le 26 mars 2014, je reçois un mail par le formulaire de mon blog, Anne Riebel me propose de lire son témoignage. J'accepte et devant l'indéniable intérêt et émotion de ce document, partagé avec deux autres lectrices, j'en décide la publication.

J'ai pris conscience en faisant ce travail éditorial d'une coïncidence comme je les aime : Gabrielle est une valentine (14 février 1937), la mouette à tête rouge, Annie, qui fut mon élève en 1964, 4 ans avant l'affaire, mais dans le nord, fut aussi une valentine (14 février 1948).

Déjà le 24 janvier, j'avais reçu un mail étonnant :

Bonjour,

Mon nom est Jocelyne Hermann Salley issue de l'école des Beaux Arts de Troyes; j'ai abordé la peinture en 1990; aujourd'hui je vis de ma peinture

en 2006 j'ai eu entre mes mains complètement pas "hasard"le livre Beverly trouvé sur les quais à Paris

Le plus étonnant lorsque j'ai découvert les peintures de Michel Bories je travaillais à cette époque les mêmes couleurs.

Je voulais juste vous en parler, ce livre m'a donné confiance en moi encore maintenant dans les moments de doutes

merci de m'avoir lu

bien cordialement

JHS

Beverly est un roman écrit par Cyril Grosse avec le peintre Michel Bories, entre 1992 et 1994 dans le cadre d'un projet Défi-Jeunes, Ulysse à Hollywood. Il avait 21 ans. Le roman est suivi d'Un carnet d'Hermann Salley, écrit par Michel Bories, Hermann Salley étant un peintre, peut-être faussaire, inventé par Cyril Grosse. Page 18, ligne 5 de ce roman, le narrateur écrit cette phrase: À peine seize ans, impatient d'en avoir trente et un. Cyril Grosse est mort accidentellement à Cuba entre 30 et 31 ans. Michel Bories est décédé le même jour dans le même accident ainsi que deux Cubaines, une mère et sa fille, le 19 septembre 2001 à 16 H au carrefour surnommé le Triangle de la mort à Jaguey-Grande. Le 19 septembre 2001, à l'heure française de l'accident, je dégueulais tripes et boyaux. Ce n'est qu'après coup que j'ai fait le rapprochement.

Pour évoquer ces coïncidences, je suis assez tenté par l'hypothèse de l'holomouvement posée par David Bohm dans La plénitude de l'univers, l'univers comme hologramme conservant toutes les informations et en créant sans cesse des nouvelles; hypothèse que je formule ainsi, nous concernant: tout instant que je vis, passe, never more mais rien ne peut faire que ce que j'ai vécu n'ait pas eu lieu, donc il est vrai éternellement que j'ai écrit ce message, ce jour à 14 H 30, for ever; c'est un des thèmes abordés dans ma pièce L'éternité d'une seconde bleu Giotto, inédite.

Dernière coïncidence, TNT m'a livré les livres le 11 août à 11 h 55. Et c'est le 11 août 2014, à approximativement 11h 55 dit la police que Robin Williams s'est suicidé, délivré à 63 ans, Robin Williams, le professeur du Cercle des poètes disparus. Anne Riebel donne à son livre ce sous-titre : À Gabrielle Russier. Dans son cercle de poésie et d'amitié.

Ceux qui sont intéressés par le livre d'Anne Riebel doivent le commander aux Cahiers de l'Égaré, 669 route du Colombier, 83200 Le Revest, 14 €, frais de port compris, par chèque à l'ordre des Cahiers de l'Égaré. Le livre ne sera pas disponible en librairie.

Jean-Claude Grosse, directeur des Cahiers de l'Égaré

Catalogue 2014 des Cahiers de l'Égaré
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À Gabrielle Russier/Anne Riebel

1 Septembre 2014 , Rédigé par grossel Publié dans #cahiers de l'égaré

Le 1° septembre 2014 paraît un témoignage fort d'une élève de Gabrielle Russier, Anne Riebel. Soit 45 ans après son suicide à Marseille, le 1° septembre 1969.

Un an d'enseignement, un an dans le cercle de poésie et d'amitié de Gabrielle Russier.
Anne Riebel a gardé jusqu'à ce jour, les lettres et petits mots de Gabrielle Russier pendant cette année d'utopie qui l'a marquée à vie.
15 lettres entre le 15 juin 1968 et juin 1969, deux textes inédits de Gabrielle Russier, une carte postale, deux petits mots (des conseils écrits de sa main), voilà le trésor offert aujourd'hui par une élève devenue femme, 46 ans après la rencontre, après toi, le reste de ma vie.

Ce témoignage réussit en quelques pages à nous restituer un contexte et à mesurer la traque dont non seulement Gabrielle Russier a été victime mais aussi les jeunes qui étaient attirés par son enseignement et sa manière d'être avec eux comme jeunes et pas seulement comme élèves.

L'édition de ce livre aux Cahiers de l'Égaré doit beaucoup au précédent livre que nous lui avions consacré, Gabrielle Russier/Antigone, paru le 1° septembre 2009 pour le 40° anniversaire de sa disparition. Un an avant, les 3 et 4 décembre 2008, 7 écrivains s'étaient retrouvés à la bagagerie du Lycée du Golf Hôtel à Hyères. Ce furent deux journées riches.

Le livre édité, offert aux enfants de Gabrielle (sa fille était entrée en contact avec moi) est aujourd'hui épuisé mais il a cheminé.

Le 10 février 2014 à 23 H 35, je recevais ce message par le formulaire de mon blog :

Bonsoir, je suis la petite-fille de Gabrielle Russier, j'aimerais savoir si vous l'aviez connu.

Bien à vous,

je répondais le 12 février à 19 H 15, s'ensuivirent quelques autres messages avec cette jeune fille de 18 ans qui allait passer son bac.

Et le 26 mars 2014, je reçois un mail par le formulaire de mon blog, Anne Riebel me propose de lire son témoignage. J'accepte et devant l'indéniable intérêt et émotion de ce document, partagé avec deux autres lectrices, j'en décide la publication.

J'ai pris conscience en faisant ce travail éditorial d'une coïncidence comme je les aime : Gabrielle est une valentine (14 février 1937), la mouette à tête rouge, Annie, qui fut mon élève en 1964, 4 ans avant l'affaire, mais dans le nord, fut aussi une valentine (14 février 1948).

Déjà le 24 janvier, j'avais reçu un mail étonnant :

Bonjour,

Mon nom est Jocelyne Hermann Salley issue de l'école des Beaux Arts de Troyes; j'ai abordé la peinture en 1990; aujourd'hui je vis de ma peinture

en 2006 j'ai eu entre mes mains complètement pas "hasard"le livre Beverly trouvé sur les quais à Paris

Le plus étonnant lorsque j'ai découvert les peintures de Michel Bories je travaillais à cette époque les mêmes couleurs.

Je voulais juste vous en parler, ce livre m'a donné confiance en moi encore maintenant dans les moments de doutes

merci de m'avoir lu

bien cordialement

JHS

Beverly est un roman écrit par Cyril Grosse avec le peintre Michel Bories, entre 1992 et 1994 dans le cadre d'un projet Défi-Jeunes, Ulysse à Hollywood. Il avait 21 ans. Le roman est suivi d'Un carnet d'Hermann Salley, écrit par Michel Bories, Hermann Salley étant un peintre, peut-être faussaire, inventé par Cyril Grosse. Page 18, ligne 5 de ce roman, le narrateur écrit cette phrase: À peine seize ans, impatient d'en avoir trente et un. Cyril Grosse est mort accidentellement à Cuba entre 30 et 31 ans. Michel Bories est décédé le même jour dans le même accident ainsi que deux Cubaines, une mère et sa fille, le 19 septembre 2001 à 16 H au carrefour surnommé le Triangle de la mort à Jaguey-Grande. Le 19 septembre 2001, à l'heure française de l'accident, je dégueulais tripes et boyaux. Ce n'est qu'après coup que j'ai fait le rapprochement.

Pour évoquer ces coïncidences, je suis assez tenté par l'hypothèse de l'holomouvement posée par David Bohm dans La plénitude de l'univers, l'univers comme hologramme conservant toutes les informations et en créant sans cesse des nouvelles; hypothèse que je formule ainsi, nous concernant: tout instant que je vis, passe, never more mais rien ne peut faire que ce que j'ai vécu n'ait pas eu lieu, donc il est vrai éternellement que j'ai écrit ce message, ce jour à 14 H 30, for ever; c'est un des thèmes abordés dans ma pièce L'éternité d'une seconde bleu Giotto, inédite.

Dernière coïncidence, TNT m'a livré les livres le 11 août à 11 h 55. Et c'est le 11 août 2014, à approximativement 11h 55 dit la police que Robin Williams s'est suicidé, délivré à 63 ans, Robin Williams, le professeur du Cercle des poètes disparus. Anne Riebel donne à son livre ce sous-titre : À Gabrielle Russier. Dans son cercle de poésie et d'amitié.

Ceux qui sont intéressés par le livre d'Anne Riebel doivent le commander aux Cahiers de l'Égaré, 669 route du Colombier, 83200 Le Revest, 14 €, frais de port compris, par chèque à l'ordre des Cahiers de l'Égaré. Le livre ne sera pas disponible en librairie.

Jean-Claude Grosse, directeur des Cahiers de l'Égaré

À Gabrielle Russier/Anne Riebel
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Catalogue 2013 des Cahiers de l'Égaré

10 Mai 2014 , Rédigé par grossel Publié dans #cahiers de l'égaré

Les Cahiers de l'Égaré sont distribués par Soleils, 23 rue de Fleurus, 75006 Paris.

Les libraires doivent s'adresser à Soleils pour satisfaire les demandes de leurs clients.

Sont parus en 2013

Le souffle et le docteur de Jean Reboul

Synopsis
Femme infertile, invite le docteur dans un univers de rêve et de poésie. Monde du silence, monde inconnu où s’exprime dans des paroles secrètes la vie au commencement. Un Maître, avec son instrument de musique, une trompette, transmet à un enfant la dimension énigmatique de l’origine. Celle du Souffle qui fait jaillir la vie. La transmission est aussi résonance intime qui habite l’enfant devenu médecin et conduit son destin. L’histoire du Docteur rencontre, dans son expérience, celle d’une jeune fille blessée. Comme dans un miroir où la singularité de chacun les conduit, de leur place, à la rencontre du désir, et de nouveau le souffle lieu de toute création.

ISBN 978-2-35502-040-7

88 pages, 18 X 18, 18 €

T'es qui toi ? T'es d'où ? de Gilles Desnots

Présentation
Moi, fils d'immigré, je me heurte à la question lancinante des identités plurielles qui font le quotidien de mon vécu. J'entre alors dans un grand voyage intérieur où se télescopent souvenirs d'enfance, mythologies, scènes de vie, rencontres avec la mer Méditerranée ou d'autres êtres. Je comprends peu à peu qu'ils sont tous comme moi, des "nomades intérieurs" dont la mémoire plonge dans des images, des odeurs, des histoires, des racines, composées et recomposées sans cesse à partir de rivages multiples.


Extrait

Un oignon

Son bulbe doré lui fait comme un palais

Sommeille un temps

Viennent des envies

S’allège

dépose l’une après l’autre toutes ses peaux pelures

s’effeuille

se libère

oignon dessus

homme au dedans

La preuve ?

Il raconte des histoires

Il y avait dans la ville de Bagdad un homme qui

Il y avait dans la ville de Marseille un homme dont

Il y avait n’importe où des hommes et des oignons

des hommes dans les oignons.

ISBN 978-2-35502-041-4

48 pages, 13,5 X 20,5, 10€

Diderot pour tout savoir (35 auteurs, 16 F, 19 H)

P { margin-bottom: 0.21cm; }

Diderot pour tout savoir est un projet à l'initiative des Cahiers de l'Égaré, des 4 Saisons d’ailleurs, des Écrivains associés du théâtre (filiales Méditerranée, Atlantique, Nord-Pas de Calais).

35 écrivains se confrontent à la diversité et modernité des écritures de Diderot avec des textes de 1000 mots. Ils se demandent en quoi il éclaire ou peut éclairer notre monde, notre temps, nos mœurs, nos aigreurs, nos peurs, nos récentes percées scientifiques, nos vieilles spéculations métaphysiques.

Comme lui ou contre lui ou toute autre attitude, posture en rapport à lui, ils s'essaient à des voies nouvelles. Ils font commentaire, diversion, digression, mettent en abyme, réfutent, confrontent, se démarquent, se mettent en jeu.

Avec Diderot, ils ouvrent quelques portes sur des thèmes nouveaux saisis dans des écritures innovantes.

ISBN 978-2-35502-042-1

176 pages, 13,5 X 20,5, 18 €

Homo Botticelli suivi de La Rose de Roger Lombardot

Dix ans après La Rose, Roger Lombardot revient sur les peintures de la grotte Chauvet Pont-d’Arc, connues pour être les plus anciennes de l’Humanité, et nous plonge dans une saisissante aventure de l’esprit.
«– Je vous le répète: pour percevoir la dimension sublime de l’œuvre, il faut avoir conscience d’évoluer à l’intérieur d’elle... reconnaître qu’on se trouve là où l’humain a donné chair à la pensée... se sentir irrigué par les peintures, leur essence, leur quintessence... »

ISBN 978-2-35502-043-8

72 pages 13,5 X 20,5, 10 €

Jouer avec le temps 1995-2008 de François Carrassan

En 1995 le maire de la ville d’Hyères, Léopold Ritondale (1921-2008), m’a demandé d’être «son» adjoint à la Culture. Il connaissait ma famille et en
savait l’ancienneté locale. J’avais eu auparavant une action associative où il avait pu repérer mon esprit d’indépendance et mon franc-parler. Cela devait lui plaire. Mais je n’avais jamais prévu de dévier ainsi de la philosophie que j’enseignais alors. J’ai quand même accepté.
Les propos qui suivent sont issus de cette expérience qui m’a fait éprouver, à Hyères et au-delà, ce que devient généralement la culture dans les parages du pouvoir: la variable aléatoire d’un calcul politique. J’en ai gardé une vision sombre du pouvoir. J’en ai conclu à l’improbabilité de la culture. Car leur accord, quand je l’ai vécu, ne tenait qu’à une rencontre passagère.
Mais je pense toujours que «c’est la nuit, comme dit Edmond Rostand, qu’il est beau de croire à la lumière ». F.C.

Ce petit livre au format 12X17, de 72 pages, raconte les 12 années de François Carrassan comme adjoint à la culture de la ville d'Hyères, le maire étant Léopold Ritondale.

Le livre est composé de fragments de trois sortes, anecdotes et réalisations culturelles de cette période, réflexions philosophiques sur la nature du pouvoir politique en général, considérations sur les rapports entre politique et culture. On sort de cette lecture convaincu que quand ça marche entre politique et culture, c'est un fait rare, dû à une rencontre, des opportunités, une chance. Convaincu aussi que le pouvoir des maires est le plus souvent exorbitant, que rares sont ceux qui ont la sagesse et le recul pour ne pas se laisser manger par le clientélisme, le populisme, l'électoralisme.

Un petit livre, utile à tout le monde, gens de culture, artistes, gens de pouvoir, gogos.

JCG, éditeur des Cahiers de l'Égaré

ISBN 978-2-35502-045-2

72 pages, 12 X 17, 8€

Catalogue 2013 des Cahiers de l'Égaré
Catalogue 2013 des Cahiers de l'Égaré
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Catalogue 2013 des Cahiers de l'Égaré
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